Nietzsche : « Deviens qui tu es »
“Deviens ce que tu es” La formule claque comme un slogan, aussi lapidaire que mystérieuse et séduisante. C'est qu'elle convoque deux notions apparemment incompatibles entre elles, l'être et le devenir.
Pour Nietzsche, devenir ce que l'on est suppose que l'on ne pressente pas le moins du monde ce que l'on est.
Face à cette morale réactive, l'homme pour devenir surhomme, doit pratiquer le “grand mépris” : mépris du bonheur (au sens de la résignation morbide des stoïciens), de la raison (entendu comme conscience morale chez Kant), de la vertu (autrement dit de la disposition au bien, qui n'est qu'obéissance à la morale ...
La fameuse citation "deviens ce que tu es" est celle d'un poète lyrique du V e siècle avant JC qui s'appelle Pindare. Il s'adresse à Hiéron, tyran de Syracuse, pour l'exhorter à réaliser sa véritable personnalité. On oublie souvent la suite de cette citation qui est pourtant très éclairante: "quand tu l'auras appris".
Être une bonne personne ne veut pas dire que vous ne commettez jamais d'erreur, explique Lisa Grushcow – il s'agit plutôt de trouver la meilleure façon de réagir quand ça vous arrive. La bonté n'est pas un trait inné immuable, mais plutôt quelque chose qui peut être évalué, recalibré et amélioré au fil du temps.
En philosophie, l'absolu est ce qui existe par soi-même, sans dépendance. Ce qui est absolu n'a besoin d'aucune condition et d'aucune relation pour être. L'absolu ne dépend d'aucune autre chose.
La lecture de Ainsi parlait Zarathoustra est sans doute édifiante. Cette œuvre regorge de force, de lyrisme et de profondeur. Cependant, cette dernière qualité met en évidence une chose : ce livre ne peut pas être érigé en œuvre emblématique de Nietzsche(il n'y a que son œuvre entière qui puisse servir d'emblème).
Nietzsche est le philosophe de la volonté de puissance, conçue comme création et plénitude vitale, comme affirmation éperdue de la vie. Ce qui est essentiel, c'est notre monde en tant qu'il est joie et volonté de puissance. Quant à l'illusion des arrières-mondes, Nietzsche la traque sous toutes ses formes.
Le dernier homme (der letzte Mensch) est une expression utilisée par le philosophe allemand Friedrich Nietzsche, dans Ainsi parlait Zarathoustra, pour désigner l'extinction à venir du dépassement de soi de l'homme.
Sans doute parce que Nietzsche soupçonnait que le « dogmatisme » de Socrate (le point de vue selon lequel une seule forme de vie, la vie selon la raison, est bonne pour l'humanité) n'avait pas été le point de vue de Socrate lui-même, mais l'inéluctable destin de l'engagement de Socrate en faveur de cette forme de vie ...
(personne) qui fait preuve de pessimisme et de désenchantement moral. Sceptique, pessimiste, nihiliste, on l'est quand on y pense: le reste du temps (et ce reste est presque toute la vie), eh bien! on vit, on va, on vient (Lemaitre, Contemp., 1885, p. 208).
Pourquoi je sais certaines choses de plus que les autres ? pourquoi, d'une façon générale, je suis si malin ? — Je n'ai jamais réfléchi à des questions qui n'en sont pas, je ne me suis jamais gaspillé. Les véritables difficultés religieuses, par exemple, je ne les connais pas par expérience.
« Je sais que je ne sais rien. » – Socrate.
"Connais-toi toi-même" est l'un des préceptes gravés sur le fronton du temple de Delphes, et souvent rapporté dans les écrits de Platon, dans les mots de Socrate.
- En conséquence le « soi-même » dont il est question ici est à distinguer de moi-même. Si l'homme doit chercher à se connaître soi-même c'est parce que l'humanité en nous, ce qu'il y a d'universel dans notre condition, le sens de l'existence, n'est ni donné immédiatement, ni définitivement découvert.
C'est Nietzsche qui a le premier pointé le nihilisme comme l'ennemi des civilisations modernes, l'accusant des ruiner les fondements de la morale. "Nihilisme" vient du latin nihil, rien, ce qui n'existe pas.
On peut trouver des postures ou des discours irrespectueux chez certains d'entre eux : Socrate, les libertins ou Schopenhauer par exemple, mais jamais de manière aussi prononcée et systématique que chez Nietzsche (seuls les cyniques semblent pouvoir lui faire pendant à ce sujet).
Par la volonté de puissance, Nietzsche s'oppose à la tradition philosophique depuis Platon, tradition dans laquelle on trouve deux manières de saisir l'essence du vivant : le Conatus, chez Spinoza (le fait de « persévérer dans l'être ») et le vouloir-vivre chez Schopenhauer (Nietzsche fut conquis par la philosophie de ...
Quand on veut s'attaquer à la philosophie de Nietzsche, le livre « Ainsi parlait Zarathoustra » est un incontournable. C'est dans ce livre que Nietzsche expose ses concepts comme le surhomme, le nihilisme, l'éternel retour ou encore sa célèbre phrase « Dieu est mort ».
Selon Nietzsche, le surhomme est en effet celui qui assume son chaos intérieur et qui s'en rend le maître mais sans essayer de le refouler.
La vérité absolue est celle que réalisent les Êtres éveillés, la vérité relative est le fait des êtres qui restent plongés dans l'illusion et l'ignorance.
inexistante. Qui n'existe pas.
Mais l'être soi-même, ce n'est pas l'identité personnelle, dit Claude Romano. Il s'agit d'exister en conformité à nous-mêmes, en adéquation à nous-mêmes. C'est un idéal difficile à atteindre, mais un but à atteindre pour chacun d'entre nous. Et cela passe par les conduites, les manières d'exister.