Le désir est l'essence de l'homme, en tant qu'on le conçoit comme déterminé par suite d'une quelconque affection d'elle-même à faire quelque chose1. Par cette définition, Spinoza affirme que l'homme est désir.
Pour Jean-Paul Sartre (1905-1980), le désir ne se distingue pas du manque. Si tout est plein, si tout est complet, il n'y a plus de place pour le désir. Mais Sartre situe l'origine du désir, donc de ce manque, au sein même de la conscience. Pour Sartre, parler du désir, c'est parler de l'être.
Pour Platon, le Désir est une demi-connaissance. L'insatisfaction radicale, l'impossibilité de trouver l'objet du Désir doit nous faire comprendre qu'il existe un autre monde, et que ce que nous désirons vise cet autre monde.
L'homme, cet être qui peut échapper au désir A Le désir caractérise le vivant animé en général. Or, l'homme est un être vivant animé. De fait, il doit lui aussi se nourrir pour satisfaire sa faim. Bien plus, le travail peut être interprété comme l'effort spécifiquement humain pour satisfaire le désir.
Résumé : « Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique.
En fait, Spinoza veut démontrer que la volonté de Dieu découle de la perfection de sa nature même, de sorte que tout ce qui existe provient de Dieu comme l'effet découle de la cause. Ainsi, Dieu n'agit pas comme un tyran, mais tout ce qu'il conçoit, il le fait par une nécessité de nature.
Le désir est un souhait irrationnel, obsédant et impossible à satisfaire, qui porte sur la possession de quelque chose. On dit en souvent que le désir est un manque que rien ne peut combler. Celui qui éprouve du désir est un sujet humain, et il voit l'objet de son désir comme un bien, un élément positif.
Selon Faith Popcorn, l'individu poursuit une quête frénétique de beauté, de santé et de longévité. Dans le discours, ce fait est indéniable.
Le désir a un caractère signifiant : Il semble aller au-delà de l'objet du désir, qui n'est qu'un support : Pour Freud, l'homme a un désir d'un temps originel de plénitude. Pour Platon, l'homme a un désir d'immortalité. Pour Hegel, l'homme a un désir de reconnaissance.
Le désir sexuel (libido) est très variable d'un homme à l'autre et peut baisser temporairement lors de périodes de fatigue ou d'angoisse. La libido a également tendance à diminuer progressivement avec l'âge. Une libido faible en permanence peut entraîner des tensions dans un couple.
Le désir se caractérise fondamentalement par le manque.
Cette propriété essentielle du désir explique qu'il soit symbolisé par le voyage dans les récits mythiques et que Socrate évoque à son propos, dans Le Banquet, un chasseur, un nomade ou un vagabond. C'est la sensation douloureuse d'un vide qui anime ce mouvement.
L'humanité selon Platon est un statut spirituel, un type d'âme spécifique. À ce point de l'analyse, il apparaît donc très clairement que l'humanité ne constitue absolument pas une détermination naturelle ou biologique.
Quelles sont les causes d'une perte de libido ? La perte d'intérêt pour le sexe est souvent liée au stress, à la fatigue ou à un souci dans la relation. Mais parfois, cela peut être le signe d'un problème médical sous-jacent, comme un problème de thyroïde ou un dérèglement hormonal.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Par conséquent, le véritable objet du désir de la conscience est elle-même. La conscience se chercher elle-même dans son désir, elle cherche à s'affirmer. Tant que le désir se porte sur des objets, la quête est vouée à l'échec.
Après avoir tenu compte de certaines différences, les chercheurs ont conclu que la libido masculine est plus forte que la libido féminine, avec un "effet moyen à important". Frankenbach compare le degré global auquel la libido diffère selon le sexe aux différences standard entre les corps masculins et féminins.
Multipliez les contacts. Embrassez-le avec passion pour le rassurer et lui montrer votre amour. Les baisers réveillent bien souvent la libido.
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation.
Son attitude générale mais aussi sa gestuelle sont dans la séduction, Il vous écoute, vous complimente afin de vous témoigner son intérêt. Peut-être même qu'il tentera de se rapprocher peu à peu en se montrant plus tactile. Si vous le sentez agité, ne tenant plus en place, alors c'est sûr, il vous désire comme un fou !
Les hommes aiment les femmes avec des opinions formées, capables de s'exprimer et de s'affirmer devant les autres, de se défendre. Les femmes qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent, même si cela ne correspond pas à la vision des faits de leur partenaire. D'autre part, ils aiment aussi les bonnes auditrices.
Point de départ: le cerveau
Quand le désir naît dans nos hémisphères, il se produit une communication entre les neurones. Ces derniers libèrent alors ce que le biologiste français Bernard Sablonnière appelle des «clés chimiques». La première est la dopamine, principal activateur du désir.
C'est que le désir est une force vitale sans objet déterminé - la libido peut se poser n'importe où ; au contraire, l'amour a toujours un objet unique, irremplaçable, qui imprime sa trace dans nos êtres, et en ce sens, en effet, Freud bute sur le lien entre le désir et l'amour; il reconnait une force anonyme puissante ...
Le désir est un processus conscient (masquant tout de même des manifestations inconscientes sous-jacentes) qui incite les personnes à partir à la quête d'un fait, d'une situation ou d'un objet, source de plaisir et de contentement.
Pour Lacan, le désir est indissociable du manque et de l'inadéquation. « C'est ainsi que le désir n'est ni l'appétit de la satisfaction, ni la demande d'amour, mais la différence qui résulte de la soustraction du premier à la seconde, le phénomène même de leur refente (Spaltung) » [12]