Avoir travaillé au moins 600 heures sur les 12 derniers mois civils (ou les 365 jours qui ont précédé l'arrêt) Avoir cotisé, durant les 12 derniers mois civils (ou 365 jours précédant l'arrêt), sur la base d'une rémunération au moins égale à 2030 fois le montant du Smic horaire.
En vertu de l'article L1226-1 du Code du travail , plusieurs conditions doivent être réunies pour pouvoir bénéficier du maintien de salaire par l'employeur : La constatation d'une incapacité temporaire de travailler. La transmission sous 48 h d'un certificat médical à la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM)
Comment calculer le maintien de salaire ? Le maintien de salaire par l'employeur est calculé sur le salaire brut, et dans le but de verser, en complément des IJSS, le salaire minimum légal : Pendant les 30 premiers jours d'arrêt de travail : 90 % de la rémunération brute qu'il aurait perçu s'il avait travaillé
Pourquoi je n'ai pas le droit au maintien de salaire ? Si vous n'avez pas un an d'ancienneté dans l'entreprise et que votre convention collective ne prévoit pas de dispositions plus favorables, vous ne pouvez pas prétendre au maintien de salaire pour votre arrêt de travail.
Si votre arrêt est prolongé au-delà de ces 90 jours, votre caisse d'Assurance Maladie continura votre indemnisation. Celle-ci est à hauteur de 50% de votre salaire brut basé sur les 3 mois précédent votre arrêt.
Le dispositif de maintien de salaire via les indemnités complémentaire peut également être amélioré par la convention collective applicable à l'entreprise, notamment via une garantie incapacité travail. En effet, votre convention collective peut prévoir le maintien du salaire à 100% du salarié en cas d'arrêt maladie !
À noter : vous pouvez bénéficier de 360 jours d'indemnités journalières sur une période maximale de 3 ans. Si vous avez une affection de longue durée (ALD), vous pouvez bénéficier d'indemnités journalières pendant 3 ans. Renseignez-vous auprès de votre caisse d'assurance maladie.
Le versement du complément de salaire par l'employeur intervient après l'expiration d'un délai de carence de 7 jours appliqué à chaque arrêt maladie. Ainsi, le complément de salaire est versé à compter du 8ème jour de l'arrêt maladie du salarié, sauf dispositions conventionnelles plus favorables.
Pour pallier la réduction de salaire pendant un arrêt maladie, certaines mutuelles proposent le versement d'une allocation complémentaire permettant de garantir 100% du salaire. De plus, cette allocation peut être versée pendant 3 ans à partir de la date d'arrêt de travail.
Tous les contrats de mutuelle ne prévoient pas un complément de salaire. Il ne faut surtout pas confondre un contrat d'assurance santé avec un contrat de prévoyance. C'est ce dernier qui complète vos indemnités journalières.
Dispositions du juge européen et de la Cour de cassation
Ainsi, le salarié en arrêt de travail en raison d'accident du travail ou de maladie professionnelle ou de maladie ordinaire est en droit d'acquérir des congés payés.
Cas du maintien du salaire brut
Si votre convention collective prévoit un maintien de 100 % du salaire brut dès le 1er jour, le salarié percevra un salaire supérieur à celui qu'il aurait perçu s'il avait travaillé.
Ainsi, le maintien de salaire en arrêt maladie est versé comme le salaire habituel, et les IJSS sont versées soit par l'Assurance maladie, soit par l'employeur en cas de subrogation.
En effet, en application de la loi du 19 janvier 1978 dite de mensualisation, celle-ci a l'obligation d'assurer le maintien partiel de votre salaire. Dans le cas d'une maladie ou d'un accident de la vie courante, ces prestations représentent un certain pourcentage de votre rémunération brute (IJ comprises).
Délai de carence de 3 jours en cas d'arrêt maladie entre le moment où l'arrêt maladie est fait et le moment du versement des indemnités journalières par la CPAM. complémentaire ne sera réalisé par l'employeur qu'à compter du 8ème jour d'arrêt.
Le complément d'assurance maladie est théoriquement une ligne à part du bulletin de salaire. Elle n'apparaît que sur les salariés dont les rémunérations dépassent la somme de 2,5 fois le montant du SMIC calculé pour un an soit 52 416€ en 2024 (SMIC en vigueur au 31/12/23) pour un salarié à temps plein.
À la fin de cette période de 3 ans, vos droits aux arrêts de travail en lien avec votre ALD seront épuisés. Vos soins seront toujours pris en charge à 100 %. Dans le cas où vous auriez toujours besoin d'arrêt de travail, il est possible de faire une demande d'invalidité.
L'arrêt maladie dans le secteur privé
Dans le secteur privé, l'aide pour arrêt pour longue maladie se réfère au régime de la Sécurité sociale. Le travailleur perçoit des indemnités journalières sous conditions. Les compensations équivalent à 50 % du salaire moyen.
Cette indemnité s'élèvera à 90% de votre salaire brut durant les 30 premiers jours, puis 66,66% pour les 30 jours suivants, en application de l'article D 1 226-1 du Code du Travail. Les indemnités complémentaires sont versées au salarié jusqu'au terme de son arrêt de travail, dans la limite de 12 mois.
Sur le bulletin de salaire, on trouve une ligne dédiée aux cotisations de prévoyance. Il est possible que les cotisations relatives à la prévoyance complémentaire soient soumises à des taux différents. Dans ce cas, chaque cotisation de prévoyance sera inscrite sur une ligne du bulletin de paie.
L'employeur a l'obligation de proposer une couverture prévoyance à l'ensemble de ses salariés cadres ou assimilés-cadres. Dans ce cas, l'employeur prend en charge les cotisations ainsi que les démarches de souscription de l'assurance prévoyance.
Cette prise en charge est obligatoire pour chaque salarié cumulant au moins un an d'ancienneté (article L1226-1 du code du travail). Elle lui permet de bénéficier du maintien de 90% de son salaire pendant les 30 premiers jours d'arrêt, puis de 66.66% les 30 jours suivants.
Un arrêt de travail est délivré lorsqu'un employé n'a pas la possibilité de se rendre à son travail. Il peut y avoir plusieurs causes : Une maladie : on parle alors d'arrêt maladie ; Un accident en lien avec le travail : il s'agit dans ce cas d'un accident de travail.
- la Sécurité sociale verse une indemnité pour cet arrêt journalier, qui représente 50% du salaire de base (dans la limite de 46 € bruts/jour), - l'employeur maintient une rémunération brute de 90% les 30 premiers jours, puis de 66,6% les 30 jours suivants.