La loi ouvre un droit à réparation pour les seuls harkis et leurs familles qui ont séjourné dans des camps de transit et des hameaux de forestage entre le 20 mars 1962 et le 31 décembre 1975. Cette réparation prendra la forme d'une indemnité forfaitaire tenant compte de la durée du séjour dans ces structures.
L'indemnité concerne les harkis passés soit par des camps, soit par des hameaux de forestage. L'État considère qu'il est, dans ces cas, responsable de la situation. Elle est de 2 000 € pour les trois premiers mois passés dans ces camps, puis de 1 000 € par année supplémentaire.
Le critère est assez simple. L'État indemnise les personnes ayant subi un préjudice de son fait. Ce qui établit ce préjudice est la présence de harkis dans des camps ou dans des hameaux de forestage. Dans ces lieux, les harkis et leurs familles traitaient la forêt, s'occupaient de la prévention des incendies, etc.
Le 23 février 2022, le Gouvernement a promulgué la loi portant reconnaissance de la Nation et réparation des préjudices subis par les harkis, par les autres personnes rapatriées d'Algérie anciennement de statut civil de droit local et par leurs familles du fait des conditions de leur accueil sur le territoire français.
Ils doivent être munis au préalable d'un visa, et la France est souveraine pour l'accorder ou non. Néanmoins, le Gouvernement français s'efforce toujours de parvenir avec les autorités algériennes à un règlement satisfaisant des cas des harkis qui se sont vu opposer un refus officiel à une demande de visa.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe.
En France, l'expression de harkis de Paris désigne, pendant la guerre d'Algérie et à partir du 20 mars 1960 , une « force de police auxiliaire » mise en place par le préfet Maurice Papon. La plupart de ces auxiliaires sont d'origine algérienne et installés dans des quartiers à forte densité algérienne.
42 500 harkis, avec leur famille, peuvent s'établir en France métropolitaine sur un nombre total de supplétifs évalué entre 200 000 et 250 000.
Le montant de la pension de veuve de soldat au taux spécial est porté à 10 264,10 € à compter du 1er janvier 2022. Auparavant, il était de 10 025,40 €.
Son montant annuel est de 782,60 euros au 1er janvier 2022. Cet avantage est versé semestriellement à terme échu, en fonction de votre date d'anniversaire, par votre centre de retraites. La retraite du combattant n'est pas réversible ; elle est cumulable avec toute autre pension.
La pension de veuve
En effet, la retraite du combattant est une somme versée en témoignage de la reconnaissance nationale par le ministère en charge des anciens combattants. Voici les conditions à réunir pour que la veuve puisse en profiter : Avoir été mariée au moins trois ans avant le décès de l'ancien combattant.
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
Les harkis seront parqués à leur arrivée en France dans des camps tels le Plateau de la Lozère, Bourg-Lastic en Auvergne, ou Rivesaltes. 12 000 harkis seront ainsi parqués dans un village fait de tentes à Rivesaltes.
Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954 . Leur nombre a dépassé le demi-million à la fin de la guerre, pour une conscription de 28 mois.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
Le montant de l'allocation veuvage
Le montant net de l'allocation veuvage s'élève depuis le 1er janvier 2022 à 632,17 euros par mois (contre 625,30 euros précédemment). Il peut être réduit en fonction des ressources.
En cas de décès de votre conjoint, votre quotient familial est de 1 part si vous n'avez pas de personne à charge. Cependant, vous pouvez bénéficier d'une majoration de parts. en fonction de votre situation. en cas de décès d'un partenaire de Pacs, le partenaire survivant est considéré comme un veuf.
Percevoir une rente mutualiste avec une majoration de l'État. Prétendre à une pension de retraite spécifique. Bénéficier des autres avantages réservés aux ressortissants de l'ONACVG (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre) Profiter de tarifs préférentiels dans les transports en commun.
Il faut remplir au moins une des conditions suivantes : Avoir appartenu à une unité reconnue comme combattante pendant au moins 90 jours. Avoir subi une longue captivité Avoir été évacué pour une blessure reçue ou une maladie contractée pendant le service dans une unité reconnue comme combattante.
Elle n'est pas imposable, ni prise en compte dans le calcul des ressources lors d'une demande d'aides sociales.