Rousseau, J. -J. (1966). Émile ou de l'éducation (Première publication en 1762).
Pourtant, par sa pensée utopique et « sa modernité paradoxale », Comenius aura préparé le monde protestant à accepter le rationalisme plutôt antichrétien des Lumières. Il est souvent considéré aujourd'hui comme le père de l'éducation moderne.
Outre les grands noms cités précédemment, ils font une place à Montaigne, Alain, Bachelard, Binet, Freinet, Bourdieu et Morin, en ce qui concerne la France, ainsi qu'à Korkczak, Vigotski, Illich, Winnicot, Skinner, Rogers et Gardner.
Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués. Avec Charlemagne, au Moyen Âge donc, les enfants des familles riches commencent à s'instruire. En 1816, une loi oblige toutes les communes françaises à ouvrir des écoles primaires.
De Charlemagne à Jules Ferry
Quand on parle de la naissance de l'école, on cite souvent un autre grand homme. Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
En effet, Charlemagne a notamment fondé une école dans son Palais d'Aix-la-Chapelle : on y enseigne aux jeunes garçons la lecture, l'écriture, la grammaire, le calcul, l'astronomie, et les fondements de la religion chrétienne.
On vient de le voir, c'est Napoléon Bonaparte qui inaugure cette pratique, dès la création des lycées en 1802, ce choix prenant place dans sa politique de pacification de la société en essayant de solder la question religieuse.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
L'éducation est l'apprentissage de diverses connaissances. Elle commence chez les plus jeunes par l'acquisition des connaissances élémentaires, c'est-à-dire l'alphabétisation. À ce stade, les enfants apprennent à lire et à écrire grâce à l'enseignement primaire et l'encadrement des parents.
« Le mot éducation est relativement récent. Tiré du latin, il a une double origine : educate veut dire nourrir, et educere : tirer hors de, conduire vers, en un mot : élever.
Comment distinguer l'éducation formelle, l'éducation non-formelle et l'éducation informelle ? Ces trois champs démontrent trois manières d'appréhender l'éducation.
ÉDUCATION, subst. fém. 1. Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie; p.
L'éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
Toute la vie, notre milieu est notre éducation, et un éducateur à la fois sévère et dangereux.” “L'éducation consiste à nous donner des idées, et la bonne éducation à les mettre en proportion.” “Chacun est le fruit d'une éducation mais le plus grand éducateur, c'est la personne elle-même.”
le style permissif. le style anti-autoritaire. le style égalitaire. le style positif.
Selon Kant (2004 : 104), rappelons-le, l'éducation vise à sortir l'humain de l'animalité pour le destiner à l'humanité. Pour lui, il existe des germes du bien en l'humain à partir desquels il doit se déployer pour « s'améliorer lui-même, se cultiver lui-même, et s'il est mauvais, développer lui-même sa moralité ».
C'est le cas en Allemagne, en Italie, en Espagne, au Danemark, en Pologne, en Belgique, en Norvège mais aussi en Irlande.
En 1836, l'enseignement primaire public pour les filles est autorisé. Mais l'enseignement féminin est surtout assuré par des institutions religieuses soucieuses de former des épouses et des mères chrétiennes.
L'école il y a longtemps
C'est à partir de 4000 ans avant Jésus-Christ que les premières traces de l'enseignement se retrouvent en Mésopotamie (actuellement l'Irak) et en Égypte antique. En Chine, Confucius est resté célèbre pour ses principes éducatifs.
Le but de l'enseignement du lycée est de former les cadres administratifs et militaires dont l'État républicain, puis impérial, a besoin pour fonctionner.
Étymologie de « lycée »
(1721) Apparaît avec le sens de « lieu où s'assemblent les gens de lettres ». (1790) Le sens d'institution scolaire date de la Révolution française et, avec la loi du 11 floréal an X (1802), il prend le sens spécifique de « établissement d'instruction secondaire dirigé par l'État ».
Les lycées sont créés par le Premier Consul Napoléon Bonaparte pour former les futurs cadres dont l'État français a besoin pour le servir.
Charlemagne est la transcription française du latin Carolus Magnus, surnom donné à l'empereur franc Charles Ier, dit « le Grand ».
Il porte le nom de Charles Ier le Grand, en référence à sa taille (il mesure 1.90 mètre). Son nom latin est Carolus Magnus, ce qui est à l'origine du terme Charlemagne. Le royaume de Pépin est donc divisé en deux, Charlemagne ayant comme capitale Noyon et Carloman, Soissons.
Pour sa dévotion à la chrétienté et pour avoir protégé la papauté, le pape Léon III couronna Charlemagne empereur des Romains à la basilique Saint-Pierre de Rome, le jour de Noël de l'an 800. Il devint alors le premier empereur à régner sur l'Europe depuis la chute de l'Empire romain.