L'apprentissage consiste à acquérir de connaissances, de compétences, et de valeurs culturelles, par l'observation, l'imitation, l'essai, la répétition et la présentation.
Les trois stratégies d'apprentissage les plus célèbres sont les stratégies mnémoniques, structurelles et génératives.
Au premier niveau (appelé profil d'identité) est pris en compte le comportement de la personne en situation d'apprendre. On peut définir 7 profils d'identités différents : le perfectionniste, l'intellectuel, le rebelle, le dynamique, l'aimable, l'émotionnel, l'enthousiaste.
Espacer son temps de révision est constitutif d'un meilleur développement des apprentissages. C'est comme pour apprendre à jouer d'un instrument. Il vaut mieux jouer trois fois 10 minutes de guitare dans la journée, plutôt que de faire une séance de 30 minutes.
Dans la perspective de Piaget, l'apprentissage suit le développement, le facilite ou le contrarie mais sans le déterminer. Le dispositif pédagogique le mieux adapté revient donc à créer des situations d'acquisition des connaissances qui soient les plus proches possibles des conditions naturelles.
Skinner y formule une théorie où la communication est vue comme un comportement particulier qui vise à obtenir des conséquences bien précises au travers d'autres individus. Il distingue plusieurs niveaux d'abstraction selon que le stimulus est explicite ou pas.
Cette vision est celle de Jean Piaget, qui considérait que l'intelligence comportait des stades et des sous-stades dans un ordre invariable, schématisés en forme d'escalier, avec quatre paliers importants.
Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Pour Piaget, le développement de l'enfant s'effectue de l'individuel au social, tandis que Vygotski pense au contraire qu'il procède du social vers l'individuel.
D'après les neurosciences, le mouvement facilite les apprentissages. Cette constatation se vérifie particulièrement chez les enfants. Les plus petits ont besoin de bouger. Des études avancent qu'en développant leur motricité globale, les enfants développent aussi leurs capacités cognitives.
Le moyen mnémotechnique permet de retenir les informations tout en faisant travailler la mémoire, c'est un allié précieux. Parmi les méthodes de mémorisation les plus répandues figurent le chunking, la méthode des loci ou encore la concaténation.
Plusieurs facteurs influencent l'apprentissage, notamment le style d'apprentissage, la motivation intrinsèque et extrinsèque, les stratégies cognitives, les émotions, les stratégies métacognitives, les expériences et les connaissances antérieures, le niveau d'implication, l'hérédité, le genre, la personnalité et l'âge ...
Pour faire acquérir un nouvel apprentissage, quatre étapes peuvent être dégagées — la présentation, le développement, l'application, l'intégration — qui peuvent recouvrir chacune plusieurs types d'activités.
Pour Jean Piaget, la pensée se construit par de grandes étapes qu'il appelle des stades. Un stade doit avoir lieu avant qu'un autre puisse se mettre en place. Ainsi, un enfant ne peut pas apprendre les multiplications avant d'avoir appris les additions.
Adaptation. Pour Jean Piaget, l'intelligence n'est pas une faculté mentale parmi d'autres, mais une modalité d'une fonction plus générale: "l'adaptation". Il la définit comme l'état d'équilibre maximum entre un organisme vivant et le milieu. Cette adaptation s'acquiert selon différentes formes ou structures.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Le développement cognitif désigne l'acquisition de capacités comme la mémoire, l'attention, le raisonnement et la planification.
Piaget avance l'idée que l'individu construit ses connaissances par ses propres actions : le développement de l'intelligence est pour lui le fruit d'un processus d'adaptation, dans lequel interagissent l'inné (les structures mentales) et l'acquis (la prise en compte du monde extérieur).
Il est fréquent que très jeunes, les enfants ne fassent pas preuve d'empathie. Il ont plutôt des pensées égocentriques, en accord avec leur âge et leurs capacités. Pendant l'enfance, l'enfant “apprend à penser”, c'est à dire à interagir avec le monde qui l'entoure. Il s'agit du développement cognitif naturel.
l'apprentissage vicariant ou par observation, l'apprentissage par imitation.