Le volume s'accroît considérablement dans la réédition de 1578 : il ajoute une suite (Sur la mort de Marie) au Second Livre et se complète de diverses pièces nouvelles, parmi lesquelles les Sonnets pour Hélène (sonnets d'alexandrins). Trois inspiratrices donc : Cassandre, Marie, Hélène.
Voici une analyse du poème « Je n'ai plus que les os… » écrit par Pierre de Ronsard en 1585 et publié dans Derniers vers en 1586.
Présentation. Ce recueil est une commande de la reine Catherine de Médicis pour sa protégée et fille d'honneur, Hélène de Fonsèque (fille de René de Fonsèque, baron de Surgères, et d'Anne de Cossé), afin de la consoler de la perte de son amant à la guerre.
C'est un poème de cour destiné à divertir le public. Ronsard utilise une image banale, celle de la rose comme beauté de la femme. Mais il renverse cette banalité en personnifiant la rose. En effet, Ronsard écrit que la rose a "sa robe" et "ses beautés laissé choir".
Les Amours, rassemble les poèmes que Ronsard écrit en l'honneur des trois femmes dont il est tombé amoureux.
Il les célèbre à travers des recueils de poèmes dans lesquels il exprime à la fois ses sentiments et la fuite du temps. Ronsard est tour à tour, amoureux passionné, tendre ou sensuel. A travers ses poèmes, il exprime cette multitude d'états de l'amour et loue la grâce, la beauté éphémère et l'urgence de vivre.
Mignonne, allons voir si la rose est l'un des poèmes les plus célèbres de Pierre de Ronsard, écrit en juillet 1545.
Au XVIe siècle, le célèbre poète Ronsard a consacré des recueils amoureux à trois femmes, ou plus exactement à trois représentations différentes de la femme, qu'il a nommées Cassandre, Marie et Hélène. Il a en effet composé Les Amours de Cassandre puis Les Amours de Marie et enfin les Sonnets pour Hélène.
Cassandre est la fille du banquier Bernard Salviati, issu d'une noble famille florentine et châtelain de Talcy, non loin de Blois. Elle avait environ quatorze ans lorsqu'elle rencontra Pierre de Ronsard, le 21 avril 1545 , lors d'un séjour de la cour au château de Blois (Ronsard, lui, avait vingt ans).
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait éclose Sa robe de pourpre au Soleil, N'a point perdu cette vêprée* Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au votre pareil.
C'est en 1556 que Ronsard, apparemment hanté par le chiffre sept, donnera à la Brigade le nom plus prestigieux de Pléiade dans l'Élégie à Chrestophe de Choiseul. Ce nom avait désigné un ensemble de sept poètes d'Alexandrie au IIIe siècle av. J. -C.
Conclusion. Ce poème est déroutant : Ronsard dépeint un portrait péjoratif de la femme qu'il cherche à séduire. Il met en avant les dangers de la vieillesse et le caractère fugace de sa beauté. Mais en faisant ainsi, il consacre également la beauté d'Hélène, à qui il réserve l'écriture d'un poème.
Pierre de Ronsard, clerc et aumônier ordinaire du roi François 1er, a 20 ans quand il rencontre le 21 avril 1545, à Blois, lors d'un bal, la fille du banquier italien Bernard Salviatti, heureux propriétaire du château voisin de Talcy.
En 1555 paraît un autre recueil de poésie amoureuse, que Ronsard appelle Continuation des Amours, et qui par son titre se place donc la continuité du recueil précédent. C'est à une autre jeune fille qu'il est dédié, Marie, que Ronsard aima pendant quelques années.
Ce poème est doux et fait l'éloge de la femme tout en faisant apparaître une vérité : celle de la vieillesse. J'aime beaucoup les thèmes abordés par l'auteur : la fuite du temps et cet effet de liberté incarnée par la rose, les fleurs et la nature.
Un éloge lyrique
Par l'utilisation de la paronomase, c'est-à-dire le rapprochement de mots tels que « rose » et « robe », le poète compare sa belle à une fleur, sa beauté à celle de la Nature. Ainsi, il personnifie la rose en l'assimilant à Cassandre.
Pierre de Ronsard
Cette position lui permettra de se consacrer à l'écriture et à la Pléiade. Considéré comme l'un des fondateurs de la poésie française, Gide dira de lui : "Les poètes qui l'entourent et qui lui succèdent sont, près de lui, froids, incertains, compassés, timorés".
Hélène de Fonsèque, dite Hélène de Surgères a donné à la ville sa renommée. Demoiselle d'Honneur de la Reine Catherine de Medicis, elle fut la dernière muse de Ronsard qui a célébré sa beauté dans plusieurs de ses poèmes, le plus illustre étant le « sonnet pour Hélène ».
C'est l'occasion de méditer sur le destin de l'homme, voué à l'inéluctable mort par opposition à l'éternité de la nature. Mais la supériorité de la nature est relative et le poète préfère finalement sa condition humaine qui a le privilège d'aimer.
Pétrarque exprime ici l'ambivalence du sentiment amoureux en faisant cohabiter le champ lexical de la joie et celui de la douleur : « je fus atteint » (v. 3), « tourment » (v. 5), « je fus transpercé » (v. 7), « la plaie qui pénètre au-dedans de mon cœur » (v.
Ronsard fut protégé par plusieurs rois de France, Henri II et Charles IX.
Quand au matin ma Deesse s'habille, D'un riche or crespe ombrageant ses talons, Et les filets de ses beaux cheveux blons En cent façons en-onde et entortille : Je l'accompare à l'escumiere fille Qui or'pignant les siens brunement lons, Or' les frizant en mille crespillons, Passoit la mer portée en sa coquille.
Le poète enchâsse les propositions subordonnées pour créer une tension dramatique : «{Comme un chevreuil, {quand le printemps détruit […]/ {Pour mieux brouter[…] }}}. Cet enchâssement crée une attente qui ne trouve son issue qu'au dernier tercet « Ainsi ».