Division de la Syrie en divers zones contrôlées par des groupes différents. La Guerre civile syrienne est une révolte et une insurrection populaire en Syrie, opposant les partisans du président
Les débuts de la guerre
Le conflit en Syrie a commencé par des manifestations pacifiques dans le sud de la Syrie début 2011. Ce mouvement était inspiré par les protestations du printemps arabe en Tunisie et en Egypte.
De nombreux Syriens, victimes d'une attaque chimique dans les faubourgs de Damas le 21 août 2013, gisent blessés ou morts. La présidence de la République française accuse le régime syrien de ce crime.
Les acteurs du conflit syrien sont nombreux.
Ces groupes comprennent l'Armée syrienne libre (ASL), les combattants rebelles kurdes, le soi-disant État islamique, Jabhat Fath al-Sham, le Hezbollah et les Forces démocratiques syriennes (FDS). L'implication internationale a également influencé le cours du conflit.
La Russie a déclenché, le 30 septembre 2015, une intervention en soutien au régime de Bachar al-Assad en Syrie. Lancée officiellement contre Daech, elle a surtout ciblé les groupes rebelles en lutte contre le régime d'Assad. Et jeté des dizaines milliers de réfugiés syriens supplémentaires sur les routes de l'exode.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
L'objectif d'Israël est d'empêcher les Iraniens et leurs auxiliaires de s'implanter militairement en Syrie afin de menacer et attaquer Israël à partir du territoire syrien et de construire une ligne logistique d'approvisionnement d'armes d' Iran au Hezbollah au Liban.
La mission de supervision des Nations unies en Syrie (MISNUS) était une mission de maintien de la paix en Syrie dans le cadre de la guerre civile syrienne. Cependant, à la suite de l'escalade du conflit, le personnel des Nations unies fut retiré et la mission fut suspendue.
« Syrie : l'ONU estime que le conflit a fait au moins 350 000 morts en dix ans », RFI, 25 septembre 2021. « Après onze ans de conflit, de nombreux Syriens sont au bord du gouffre », UNHCR, 16 mars 2022.
Le 11 novembre 2015 , un mois et demi après le début des frappes, au bilan mitigé, Vladimir Poutine a déclaré à la télévision russe que l'objectif de cette intervention est de « stabiliser l'autorité légitime » de Bachar el-Assad et de « créer les conditions pour un compromis politique ».
Depuis mai 2017, les priorités de la France en Syrie sont constantes : terminer la lutte contre Daech, permettre l'accès de l'aide humanitaire aux populations civiles, enclencher une dynamique collective pour parvenir à un règlement politique du conflit, afin que la Syrie retrouve enfin la paix, et veiller à la ...
Après la chute de l'URSS, la Russie s'est engagée dans plusieurs conflits :guerre civile du Tadjikistan (1992-1997), conflit en Ossétie du Nord de 1992, guerre du Dniestr (1992), première guerre de Tchétchénie (1994-1996), invasion du Daghestan (1999), seconde guerre de Tchétchénie (1999-2009), deuxième guerre d' ...
C'est peut-être la fin. L'avancée des troupes de Bachar al-Assad s'est accélérée lundi et mardi avec la reconquête de tout le nord-est d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La guerre, d'une rare violence, traumatise les populations contraintes soit à vivre dans la terreur, soit à se déplacer à l'intérieur du pays ou à se réfugier à l'étranger. Près de 2,6 millions d'enfants ont été déplacés à l'intérieur du pays, dont 566 000 enfants dans le nord-est de la Syrie depuis décembre 2019.
Pour échapper à la répression, aux violences et à la conscription, environ 6.6 millions de personnes ont fui le pays à la date du 15 mars 2021, 10 ans après le début du conflit pour se rendre dans un pays voisin (Jordanie, Liban, Turquie, Irak, Égypte ou Kurdistan irakien).
La guerre en Syrie n'est pas terminée. A la fin du mois de décembre, la reprise des bombardements par le régime, appuyé par l'aviation russe, dans la localité d'Idlib, en ont témoigné.
Environ 60% des Syriens sont sans emploi et à peu près la même proportion vit dans l'extrême pauvreté, ce qui signifie qu'ils n'ont pas les moyens d'acheter le minimum pour rester en vie, d'après le rapport de l'ONU.
Les médias israéliens expliquent cette escalade par l'amplification des transferts d'armes lourdes de l'Iran au Hezbollah à bord d'avions-cargos vers l'aéroport de Damas ou la base aérienne de Palmyre, où elles sont stockées dans des entrepôts avant d'être acheminées au Liban.
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses membres. La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n'est pas l'OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l'Ukraine.
Outre la Biélorussie, l'autre soutien indéfectible de Vladimir Poutine est sans conteste la Syrie. Et pour cause : Bachar al-Assad lui doit très largement son maintien.
On constate que les pays qui ont le plus aidé l'Ukraine sont ses voisins : l'Estonie (0,830% du PIB), devant la Lettonie, la Pologne et la Lituanie. Les États-Unis sont septièmes (0,216% du PIB), l'Allemagne est 13ème (0,082% du PIB) et la France 19ème (0,045% du PIB).
La réponse la plus évidente est le retour de la grande Russie. Le maître du Kremlin veut rétablir une zone de protection autour de son pays et cela passe par une zone d'influence sur les pays de l'ex-URSS dont l'Ukraine faisait partie mais qui a pris son indépendance en 1991 (90 % des Ukrainiens ont voté en ce sens).
Guerre en Ukraine : la Russie « a perdu sur le plan stratégique »