Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Mais c'est grâce à leur aide militaire que les Alliés remportent la guerre en anéantissant l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Ce sont eux qui ont libéré l'Europe. Officiellement, les États-Unis, l'URSS, la Grande-Bretagne, la France et la Chine sont les vainqueurs de la seconde guerre mondiale.
Aujourd'hui, la majorité des Français répond que ce sont les Etats-Unis qui ont le plus contribué à la défaite de l'Allemagne nazie.
La Seconde Guerre mondiale se termine officiellement avec la capitulation de l'Allemagne nazie et du Japon le 8 mai et le 15 août 1945.
L'objectif de cette Résistance est de libérer la France de l'occupation allemande avec l'aide des Alliés (principalement le Royaume-Uni et les États-Unis), ou tout au moins de harceler les troupes du Reich.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
L'armée allemande envahit la Pologne le 1er septembre 1939, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. En réponse à l'agression allemande, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l'Allemagne nazie.
Les troupes alliées de l'Ouest font leur jonction avec les troupes soviétiques de l'Est en avril 1945. Le 7 mai 1945 à Reims, le colonel général Alfred Jodl signe l'acte de reddition inconditionnelle des forces armées allemandes, le lendemain le 8 mai à Berlin est signé la capitulation allemande.
Adolf Hitler voulait récupérer des territoires retirés à l'Allemagne à la fin de la Première Guerre mondiale (Prusse-Occidentale…) et passés sous le contrôle polonais. De nombreux Allemands vivaient en Pologne. Les nazis justifiaient ainsi leurs conquêtes par leur volonté d'agrandir leur « espace vital ».
Les gouvernements anglais, américain et français signent le 5 juin 1945 une déclaration commune proclamant la capitulation sans condition de l'Allemagne. L'Allemagne est divisée en quatre zones d'occupation et administrée par un gouvernement interallié.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
Dès 1944, le gouvernement de la résistance, dirigé par le général de Gaulle, est devenu le gouvernement provisoire de la République française – GPRF – et est reconnu comme tel par les Alliés. Il lui reste à réorganiser le pays sur un modèle démocratique, et à réconcilier les Français entre eux.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Pour aller plus loin, l'Europe a connu 53 conflits majeurs, et la France a participé à 49 d'entre eux. On pourrait penser que le Royaume-Uni la dépasse, mais ce dernier n'aura été un belligérant « que » dans 43 de ces conflits. Depuis environ 1200, la France a pris part à 185 batailles et en a gagné 132.
Dans les années 1930, les deux pays développèrent de nouveau des intérêts mutuels ainsi que des positions anti-démocratiques et expansionnistes, débouchant sur un rapprochement et, finalement, une alliance politique et militaire durant la Seconde Guerre mondiale.
Le 22 juin 1940, la France est vaincue par l'offensive allemande et le maréchal Pétain est contraint de signer l'armistice. Le pays est alors divisé en deux parties par la ligne de démarcation : au nord la zone occupée, au sud la zone libre.
A la fin janvier 1945, presque toute la Pologne dans ses frontières d'avant-guerre avait été libérée par les forces soviétiques. Après la capitulation de l'Allemagne, les troupes soviétiques occupèrent la majorité de l'Europe de l'Est, y compris la Pologne.
La République populaire de Pologne est alors mise en place en 1952 sous la coupe soviétique. Après avoir retrouvé son entière indépendance en 1989, le pays devient membre de l'OTAN en 1999 et de l'Union européenne en 2004.
Les Soviétiques intervinrent car, selon eux, les populations ukrainiennes et biélorusses de Pologne étaient victimes de discrimination, bien que la raison officieuse était l'intention de Staline d'annexer des territoires polonais et ainsi d'agrandir l'URSS.
Après l'attaque de Pearl Harbor par le Japon, Hitler saisit l'occasion pour déclarer la guerre aux États-Unis. Le 11 décembre 1941, le chargé d'affaires américain à Berlin reçoit une note signée Ribbentrop qui annonce la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays et officialise la déclaration de guerre.
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».
En Europe, l'évènement déclencheur de la Seconde Guerre mondiale a lieu le 1er septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne par l'Allemagne.
16 juin 1940
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy.
Quand la guerre commence en septembre 1939 , la France est encore sous le régime de la Troisième République avec Albert Lebrun pour président de la République.
L'après-guerre est un chrononyme qui désigne la période qui suit immédiatement la Seconde Guerre mondiale, de 1945 jusqu'aux débuts de la guerre froide en 1948.