La Marseillaise a été interdite pendant le Premier Empire et la Restauration qui lui préfère le chant Vive Henri IV. Elle refait surface après la révolution française de 1830 qui place sur le trône le roi Louis-Philippe Ier.
Napoléon n'aimait pas la Marseillaise, sans doute se rappelait-il qu'on l'avait chantée lors de la prise sanglante des Tuileries, en août 1792, quand le roi fut chassé de son palais. Il préfère nettement « La Victoire en chantant », composé également sous la Révolution, qui devient l'hymne national du Premier Empire.
Valéry Giscard d'Estaing, sous son mandat de président de la République française, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel.
Au regard du droit, Rouget de Lisle reste l'auteur du texte, même si la découpe des couplets n'est pas exactement celle qui a été apprise par tous les Français à l'école, au régiment, au stade ou dans un mouvement politique de jeunesse.
La Marseillaise est interdite sous le Premier Empire et la Restauration car ni l'empereur, ni le roi ne veulent d'un chant républicain contre la monarchie et toute forme de régime autoritaire.
Les féroces soldats sont les soldats des armée européennes qui viennent " égorger nos fils et nos compagnes ".
Sous l'apparence d'une femme coiffée d'un bonnet phrygien, elle représente la République française et ses valeurs contenues dans la devise : « Liberté, Égalité, Fraternité ». C'est un important symbole républicain et une icône de la liberté et de la démocratie.
En 1981, Gainsbourg achètera le manuscrit original de "La Marseillaise" à une vente aux enchères, en guise de réponse aux personnes l'accusant de non-patriotisme. Il découvrira alors avec malice que Rouget de L'Isle avait lui-même écrit, à partir du deuxième refrain : "Aux armes citoyens ! Etc.".
La partition de tous les hymnes nationaux est libre de droit.
Tout au long de l'été 1792, le chant de guerre de Rouget de Lisle, alors connu sous le nom de « Chant de guerre pour l'armée du Rhin », est ainsi repris par plusieurs troupes de fédérés à travers le pays.
De quelle tyrannie s'agit-il ici ? Il s'agit de la tyrannie du pouvoir absolu. Qui sont les féroces soldats et que font-ils ? Les féroces soldats sont les Autrichiens, ennemie de la République française).
Les combattants sont appelés "citoyens" "défenseurs". La liberté et l'amour sacré de la patrie soutiennent leur combat. ce qui soutient leur combat est L'amour sacré de la patrie, de la liberté, et la lutte contre la tyrannie.
Venu d'Italie, le chant "Aux armes" est une reprise de "All'armi" des troupes de Mussolini dans les années 40. Importé par les supporters CU84 (Commando Ultra fondé en 1984) qui étaient allés assister à un derby entre le Milan AC et l'Inter MIlan à San Siro, il est lancé dans les années 80 à Marseille.
La composition de Rouget de Lisle est un tel succès que le 14 juillet 1795 elle est déclarée chant national par décret. Interdite sous l'Empire et la Restauration, La Marseillaise est remise à l'honneur au moment de la révolution de 1830.
Marchons, marchons ! Abreuve nos sillons ! Allons ! Enfants de la Patrie !
(Couplet souvent seul retenu aujourd'hui après le premier) Amour sacré de la Patrie Conduis, soutiens nos bras vengeurs Liberté, Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! (bis) Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents, Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire !
- elle dispense de modifier la Constitution car on conserverait le nom de Marseillaise pour notre hymne national (article 2). Un changement rapide de ces paroles serait très apprécié, notamment de notre jeunesse, et raviverait l'enthousiasme des Français dans les enceintes sportives.
Mais en réalité, ce vers fait référence aux révolutionnaires qui ont le sang impur contrairement aux aristocrates au sang bleu. Cela signifie alors que malgré le sang coulant, il y en aura toujours un au sang impur qui se lèvera pour combattre et marcher "Marchons,marchons".
Les ennemis véritables des citoyens libres sont les « despotes sanguinaires ». Ce ne sont pas leurs soldats, qui ne sont eux-mêmes que de « tristes victimes » de la barbarie de leurs maîtres. « La Marseillaise » prescrit donc de venger les morts avec détermination, mais aussi avec discernement.
Au printemps 1979, la chanson titre devient un tube si important qu'elle provoque une vive réaction des militaires et de certains conservateurs. La polémique est lancée par le futur académicien Michel Droit, qui rédige une diatribe contre ce qu'il nomme « l'odieuse chienlit […]
1La Marseillaise de Serge Gainsbourg, facilement identifiable à son « Aux armes et caetera » et à son rythme reggae, est devenue un classique.
Description. Affiche – Poster : Reproduction du Manuscrit original de La Marseillaise par Rouget-de-Lisle, conservé à la Bibliothèque de l'Assemblée nationale.
L'association du coq et de la France est née d'un jeu de mot : le mot latin gallus signifie à la fois « gaulois » et « coq ». C'est pourquoi sa silhouette apparaît dès l'Antiquité sur les monnaies gauloises. Après une éclipse au Moyen-Âge, le symbole du coq français renaît en Allemagne au XIVe siècle.