La confession et son secret ont été inventés par les catholiques. Les chrétiens orthodoxes l'ont gardée, mais les protestants l'ont bannie du culte : « Les mauvaises actions sont regrettées directement auprès de Dieu, sans intermédiaire humain. Ainsi il n'y a pas de problème de secret dévoilé !
La confession remonte au début de la chrétienté. C'est au IIIe siècle environ que le sacrement se répand, sous la forme d'un acte public, effectué après l'aveu de la faute à l'évêque. Le pécheur doit alors s'imposer une série d'interdits, généralement jusqu'au Jeudi saint.
Dans l'histoire de l'Église, la confession renvoie à la notion de réconciliation, dans le sens de se réconcilier avec Dieu lorsque l'on commet un péché (soit, briser l'alliance avec Dieu). La réconciliation permet donc de reconnaître son péché, faire acte de pénitence, et demander pardon.
Dans ce sens, la confession est un sacrement pour les Églises catholique, orthodoxes et vieilles orientales. Elle est individuelle et privée. À son issue, le prêtre accorde ou non l'absolution, c'est-à-dire le pardon et la rémission des péchés du fidèle. Ce pouvoir lui est conféré en vertu de la succession apostolique.
Définition de confesseur Votre navigateur ne prend pas en charge audio. , confesseuse nom. Personne qui reçoit la confession. spécialement Prêtre à qui l'on se confesse.
Au XXI e siècle, l'encouragement de la confession est toujours aussi présent à Rome, comme en ont témoigné le jubilé de la Miséricorde, organisé par le pape François et l'initiative des 24 heures pour le Seigneur, qui a lieu chaque année pour le Dimanche de Laetare pendant le Carême.
Les églises protestantes pratiquent la confession et l'absolution avec l'accent mis sur l'absolution, qui constitue les paroles divines du pardon.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
Cependant, il faut convenir que, dans le langage courant, être catholique signifie, en général, être né dans une famille appartenant à cette tradition, tandis qu'être chrétien, au sens propre du terme, signifie s'être volontairement et sciemment tourné vers Jésus-Christ.
Selon le site du Vatican (2020) : « Mon Dieu, j'ai un très grand regret de Vous avoir offensé parce que Vous êtes infiniment bon,infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de Votre sainte grâce, de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. »
Acte par lequel un pécheur se réconcilie avec Dieu, avec l'Église.
Si vous ne savez pas quoi dire ou comment commencer, dites-le simplement et laissez-vous guider. Il est bon, avant de rencontrer le prêtre d'avoir pris un temps de méditation ou de prière pour faire le point dans sa vie, si possible à la lumière de la Parole de Dieu. Confessio laudis ou confession de louange.
1. Aveu de ses péchés à un prêtre catholique, pour en obtenir l'absolution. 2. Action de confier, d'avouer à quelqu'un les fautes, les erreurs qu'on a à se reprocher.
La confession de foi est un acte liturgique de glorification de Dieu. C'est un acte de louange. Le fait que la « confession de foi » (le Symbole des Apôtres en particulier) soit considéré comme un acte de louange a une importance considérable.
L'Eucharistie est pour eux une action de grâce envers Dieu, un témoignage de reconnaissance, autrement dit un acte de louange et non pas un sacrifice destiné à obtenir la faveur de Dieu.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
L'Église protestante unie de France est gouvernée selon le régime presbytérien-synodal. Jésus, le Christ, est à proprement parler le seul chef de l'Église ; son autorité n'est déléguée à personne.
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
Marie (mère de Jésus)
Les Écritures donnent trois titres à Marie : femme, mère et vierge. C'est à partir de ces trois aspects de son être que l'on comprendra la place à part qu'occupe Marie parmi les créatures (« bien loin au-dessus de toutes les créatures dans le ciel et sur la terre », dit Lumen Gentium) et, ce faisant, pour l'Église.
La principale divergence entre catholiques et protestants tient à la lecture de la Bible. Conformément à ce que suggérait Luther, seule l'Écriture compte. Pour aller au plus près du texte, les protestants ont donc décidé de le traduire dans leur langue parlée, et non plus en latin.
Le statut spécial de Marie, mère de Dieu*, même si le dogme de l'Immaculée conception chez les Catholiques n'est pas reconnu comme tel par les orthodoxes qui reconnaissent toutefois “la maternité divine de la Toute Pure Vierge-Marie, Mère de Dieu”.
Qu'est-ce qui différencie catholiques et protestants? La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.