Mettre une fève dans sa galette remonte à l'époque des Romains. Pendant l'antiquité, ces derniers célébraient les Saturnales, une fête d'origine romaine consacrée au dieu Saturne (le dieu Cronos, père de Zeus, chez les Grecs).
La fève dans la galette, une origine antique
Le « roi de la fête » était celui qui trouvait une fève dans un gâteau. La première attestation du partage d'une galette remonte à 1311 dans une charte de Robert de Fouilloy, évêque d'Amiens. Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée.
La fève est introduite en Chine à partir du II e siècle. Elle a été très consommée dans l'Antiquité à Rome. La gens Fabia, très grand patronyme romain, tirait son nom de la fève. En France au Moyen Âge, elle était très consommée en hiver par les moines.
La galette des rois tire son origine des Saturnales (fêtes romaines situées entre la fin du mois de décembre et le commencement de celui de janvier), durant lesquelles les Romains désignent un esclave comme « roi d'un jour ».
C'est autour du 13ème - 14ème siècle qu'apparaissent les premières traces de gâteau du partage lors de l'Épiphanie.
De nos jours, c'est le plus jeune de l'assemblée qui ferme les yeux ou se place sous la table et on lui désigne chaque part de gâteau afin qu'il l'attribue à un convive. Il y a deux fèves dans le gâteau : le sujet, en porcelaine, qui représente traditionnellement un personnage de la crèche ; la fève.
Cette fête tire son origine des célébrations païennes de la lumière et la galete par sa forme ronde symbolise le soleil. Cette fête est devenue chretienne par l'association de Christ à la lumière. Dans cette galette se trouve cachée une figurine et celui qui la trouve deviendra roi d'un jour.
La fête chrétienne de l'Epiphanie, célébrée dès ce dimanche 2 janvier par les amateurs de galettes, a été instaurée par l'Eglise autour du IVe siècle, afin de célébrer l'arrivée des Rois mages au berceau de l'enfant Jésus, le 6 janvier.
Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée. Certains prétendent que les plus avares avalaient la fève afin de ne pas débourser d'argent. C'est ainsi que serait née la fève en porcelaine, pour que le 'roi' craigne de l'avaler."
Définition de cosse
Enveloppe qui renferme les graines de certaines légumineuses. Ôter des petits pois de leur cosse. ➙ écosser.
Excellente source de fibres alimentaires ; Pouvoir antioxydant ; Teneur intéressante en protéines et en fer ; Favorise l'équilibre intestinal.
Prise de conscience soudaine et lumineuse de la nature profonde de : Les épiphanies de la musique, de l'amitié.
Là encore héritée des Romains, la tradition veut que le plus jeune convive se cache sous la table pour désigner de façon impartiale à qui ira chacune des parts du gâteau. Donc oui, même si c'est la honte et même si vous avez 32 ans, vous passez sous la table.
Qui aura la fève ? Autour de la table nous trépignons. Pour un jeu qui n'est pas banal. En choisissant le bon morceau.
Eh oui ! Si le 6 janvier est pour tous le jour de l'épiphanie, pour les (petits) Espagnols, cette date représente en outre un moment très attendu de l'année. En effet, le 6 janvier, c'est la tradition des Rois Mages en Espagne. Ils viennent apporter des cadeaux aux enfants qui ont été sages.
Les Arméniens apostoliques célèbrent donc Noël et le Baptême du Seigneur le 6 janvier partout dans le monde, sauf le 19 janvier à Jérusalem. Chrétiens orientaux.
L'Épiphanie est célébrée par les chrétiens dimanche 3 janvier en France car le 6 janvier, date officielle, n'est pas férié.
La tradition veut que la vraie galette des Rois soit tout simplement une pâte feuilletée travaillée en forme de galette et agrémentée de poudre d'amandes ou de frangipane.
Célébrée chaque premier dimanche de janvier, l'Epiphanie n'est pas qu'une fête de dégustation de la galette des rois. Elle est avant tout une fête religieuse dont le mot vient du grec epiphanéia qui signifie « apparition ». C'est d'ailleurs l'une des cinq fêtes du calendrier chrétien autre que Noël et Pâques.
La tradition veut que l'on serve du cidre avec la galette des rois, pour y apporter un peu de légèreté et de fraîcheur… mais comment faire quand on est gourmand et amateur de vin ?!
Les historiens s'accordent toutefois sur un point : si on a un temps pensé que les mages étaient juifs, ils étaient plus vraisemblablement originaires de Perse. Selon la Chronique de Zuqnin, récit rédigé en syriaque au VIIIe siècle, les Rois mages auraient fondé l'Église de Perse après leur expédition à Bethléem.
Le roi François 1° accorda le droit aux pâtissiers. Les boulangers contournèrent leur interdiction de vendre des gâteaux des rois en les substituant par des galettes qu'ils offraient à leurs clients.