La lettre A tire probablement son origine de l'alphabet linéaire protosinaïtique, un alphabet utilisé dans le Sinaï il y a plus de 3 500 ans, lui-même dérivé des hiéroglyphes égyptiens ; le son, [ʔ] (coup de glotte), était alors représenté par une tête de bœuf stylisée.
Le symbole graphique « A » représenterait une tête de taureau (museau et cornes) stylisée et inversée. Le son du début du mot « taureau », « aleph » dans la langue des cananéens/phéniciens, aurait été attribué au signe graphique « A ».
Vers – 400, les Romains créent l'alphabet latin, inspiré du grec. Au cours des conquêtes romaines, ce dernier se diffuse et est à l'origine de tous les alphabets occidentaux.
Et à l'époque, c'était… une consonne ! Ce caractère représentait une tête de boeuf pour les Egyptiens et il devint la première lettre des Phéniciens. La première lettre de l'alphabet, se nommait alors aleph (mais il s'agissait d'une consonne : on avait donc la forme mais pas le son).
Dans ce sens strict, c'est l'alphabet grec, issu du phénicien, qui serait le premier alphabet. L'alphabet latin, le plus largement employé de nos jours, provient directement du grec (via Cumes et les étrusques).
Le mot alphabet vient de la contraction des deux mots alpha et beta, les deux premières lettres de l'alphabet grec. Les Grecs ont apporté les voyelles.
L'invention de l'alphabet
Si les Phéniciens n'ont pas inventé le principe de l'alphabet, on peut dire cependant que l'alphabet phénicien, inventé il y a 3000 ans, est l'ancêtre de presque tous les systèmes alphabétiques du monde. Les premières traces d'une écriture alphabétique remontent au milieu du IIème millénaire.
La lettre « a » est composée d'un rond et d'un pic. Elle se trace entre la ligne de base et le premier interligne. Pour bien écrire, il faut voir la pointe de son crayon.
Elle est issue, d'abord, non du mot égyptien pour bœuf, mais de sa traduction en phénicien, 'aleph et, deuxièmement, elle ne représente plus dans l'alphabet phénicien le signifié "bœuf", mais le phonème initial du mot, c'est-à-dire une consonne gutturale (principe de l'acrophonie).
Pourquoi la lettre A est la première lettre de l'alphabet ? (Claire) Pourquoi l'alphabet est dans l'ordre : A, B, C, D… ? (Jules) Réponse de Marc-Alain OUAKNIN, philosophe, poète, professeur de littérature comparée.
C'est au grammairien lyonnais Meigret, qui publia en 1542 un Traité de l'écriture française, et qui avait en vue une notation phonétique plus exacte, qu'on attribue la distinction de l'i et du j.
La lettre j n'existait pas non plus, le u et le v étaient une seule et même lettre.
L'alphabet français est composé au total de 26 lettres : a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y et z. Ce dernier est issu de l'alphabet latin moderne et ces lettres sont rangées dans l'ordre dit alphabétique.
Dans la mythologie, c'est le prince phénicien Cadmos qui aurait introduit son alphabet, après avoir arpenté la Grèce à la recherche de sa sœur Europe, enlevée par Zeus. Après sa quête infructueuse, Cadmos aurait fondé la ville de Thèbes, en Grèce et aurait imposé l'utilisation de son alphabet.
La lettre Z n'a effectivement initialement pas été la dernière lettre de l'alphabet à avoir été ajoutée. La dernière à l'avoir été était en réalité la lettre W.
L'origine de l'alphabet grec
Commerçant avec les marchands phéniciens, les Grecs adoptent vers 800 avant J. -C. cette invention et lui ajoutent une innovation majeure, afin de retranscrire tous les sons de leur langue : les voyelles.
Bien que l'étymologie du mot alphabet vient du grec (alpha et bêta correspondantes aux premières lettres de l'alphabet), ce sont les Phéniciens qui transmirent aux Grecs ce savoir afin qu'ils puissent transcrire leur propre langue.
Pourtant, plus d'un millénaire et demi sépare la première apparition de l'écriture, en Mésopotamie et en Égypte, de l'invention de l'alphabet. Et celle-ci représente une véritable révolution intellectuelle.
(Vieilli) Septième (fraction). Note : Utilisé avec un numérateur et une barre oblique. Aujourd'hui on écrit simplement 7.
L'écriture cursive actuellement pratiquée dans les pays de tradition latine – également appelée « écriture courante » ou « en lettres attachées » – est une émanation des écritures « ronde », « bâtarde », ou « anglaise », dépouillées de leurs pleins et déliés depuis la disparition de l'usage de la plume.
L'écriture scripte est une écriture où chaque lettre est formée pour elle-même, sans être attachée à la précédente où la suivante. Elle s'oppose à l'écriture cursive (du latin «currere» : courir) qui présente une simplification du tracé pour une liaison des lettres entre-elles.
C'est dans les restes des temples des cités d'Uruk et de Lagash (le Pays de Sumer, l'actuel Irak) qu'on retrouve les premières traces d'écriture. Elles sont datées de 3300 ans avant JC. Les sumériens utilisaient des roseaux taillés en pointe (les calames) pour tracer les signes sur des tablettes d'argile.
L'écriture est nommée « alphabet protocananéen » jusqu'au milieu du XI e siècle, lorsque les premières inscriptions sur des pointes de flèche de bronze sont attestées, et « alphabet phénicien » seulement après 1050 av.
Pour bien différencier leslettres, ils ont donc décidé d'ajouter au i un signe distinctif. Au départ, ils coiffaient le bâtonnet d'un trait. Mais avec le temps, pour simplifier et rendre la retranscription plus rapide, ils ont transformé le trait en point.