La socialisation est un concept central en sociologie, qui a connu des approches variées depuis les travaux fondateurs d'Émile Durkheim.
Les existences, donc les processus de socialisation sont donc « structurés » par l'origine sociale, voire pour certains de sociologues, les appartenances de classes sociales. Ainsi, le groupe social d'appartenance influence les manières d'être, de parler, de faire mais aussi les choix individuels.
Pour le sociologue Emile Durkheim (1858-1917), cette "socialisation méthodique de la jeune génération par les générations précédentes" qu'est l'éducation, permet l'acquisition des normes et des valeurs qui constituent le fondement de la société.
Or, la famille est le premier lieu d'apprentissage de la socialisation. Elle est transmisse par les parents, la fratrie et les grands-parents. On la nomme «socialisation primaire» et elle dépend des valeurs culturelles et familiales.
Peter Berger et Thomas Luckmann
Sociologues américains. Ces deux auteurs sont à l'origine de la distinction entre socialisation primaire et socialisation secondaire.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
La socialisation désigne le processus par lequel les individus acquièrent ces normes et valeurs et qui permet de déterminer les rôles et statuts de chacun. La socialisation est un processus dynamique et interactif, fruit des instances de socialisation comme la famille, l'école, et le travail.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
Les principaux agents de socialisation sont les parents (du a leur travail), l'école, les amis (grp de paires), les médias, les associations. On distingue socialisation primaire et socialisation secondaire.
Processus par lequel l'enfant intériorise les divers éléments de la culture environnante (valeurs, normes, codes symboliques et règles de conduite) et s'intègre dans la vie sociale.
Le cas le plus courant est celui de la linéarité, l'individu fait évoluer sa socialisation grâce à de nouvelles expériences, des situations nouvelles et des référents différents mais cela se fait dans la continuité de sa socialisation de base et sans conflit personnel ou remise en cause profonde.
Synonymes : intégration, assimilation, acculturation. Les sociologues distinguent habituellement la socialisation primaire et la socialisation secondaire.
La fonction de la socialisation est double. Elle permet d'une part au groupe ou à la société de maintenir une cohésion suffisante et d'autre part elle favorise l'adaptation sociale des individus en leur donnant les moyens de se comporter de façon conforme aux attentes du groupe.
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
Cette socialisation est inculquée par différentes instances de socialisation qui ne sont autres que la famille, l'école, les pairs (pendant la jeunesse des individus), les médias et le travail (pendant l'âge adulte).
Tout le monde s'accorde à définir la socialisation comme le processus par lequel le nourrisson devient « progressivement » un être social, par le double jeu de l'intériorisation (de valeurs, de normes et de schémas d'action) et de l'accès à de multiples systèmes d'interaction (interlocution, intersubjectivité, co- ...
L'école, les groupes de pairs (amis), les organisations professionnelles (entreprises, syndicats), les églises, les associations, les médias contribuent également à l'intériorisation des valeurs, des normes et des rôles sociaux, d'une manière qui, nous l'avons vu, peut soit prolonger, soit contredire la socialisation ...
Il s'agit de jeunes perçus comme étant en conflit avec les institutions, à la limite de la délinquance, alternant périodes de marginalité et tentatives d'intégration sociale.
L'école maternelle est le premier lieu d'intégration scolaire et joue un rôle central dans la socialisation des enfants. Lieu de mise en place des premiers apprentissages, c'est aussi un lieu de vie et de communication entre enseignant-e-s et élèves.
L'école permet de développer la personnalité des individus grâce à trois grands types d'apprentissage : l'école est d'abord un lieu d'apprentissage des savoirs scolaires. L'enfant apprend notamment les mathématiques, le français, l'histoire-géographie puis progressivement, de nouvelles disciplines sont enseignées.
Différents acteurs participent à la socialisation des individus et transmettent des normes de manière plus ou moins explicite. On parle d'instances de socialisation, parmi lesquelles on trouve la famille, l'école, le groupe des pairs (camarades de classes, amis…).
Un agent de socialisation (ou instance de socialisation) est une entité - personne ou groupe de personnes - de l'environnement social d'un individu qui, par son influence, façonne durablement ses émotions, sa façon de penser, ses attitudes et ses comportements, dans un cadre de normes et de valeurs, afin qu'il puisse ...
L'étude de l'éducation analyse nos institutions sociales chargées de l'apprentissage, tandis que l'étude de la socialisation analyse comment la culture se perpétue.
sociabiliser v.t. Rendre sociable, plus sociable.