Connu dès l'Antiquité des Grecs et des Romains (tibia utricularis), il s'est par la suite répandu à travers toute l'Europe du Moyen Âge. La présence de cornemuses en Bretagne est attestée depuis au moins le XV e siècle, et le binioù kozh sous sa forme actuelle est pour sa part attesté dès la fin du XVIII e siècle.
Cette famille d'instruments serait née possiblement pendant l'Antiquité, au Moyen Orient. Elle est diffusée d'abord aux pourtours de la Méditerranée puis dans toute l'Europe, Moyen Age. En Bretagne, le binioù, sous sa forme actuelle, est connu depuis le 18e siècle et est associé à la bombarde.
Dans les îles britanniques, les historiens attestent les premières preuves d'existence de la cornemuse en Angleterre au Moyen Age. Instrument populaire, c'est à partir du XIe siècle que l'instrument se développe tel que nous le connaissons aujourd'hui. Il se compose alors de bourdons, d'une poche et d'un chalumeau.
La cornemuse écossaise comporte 5 tuyaux : le blowpipe, tuyau dans lequel on souffle, le chanter, tuyau mélodique et 3 bourdons qui produisent un seul son continu et font office d'accompagnement. Le binioù comporte 3 tuyaux : le sutell, tuyau dans lequel on souffle, le levriad, tuyau mélodique et 1 bourdon unique.
Origine. La bombarde serait une adaptation européenne des canons chinois, inventés au XI e siècle.
Il s'agit d'une variante de hautbois populaire spécifique à la Bretagne. En breton l'instrument s'appelle ar vombard (mutation de bombard) ou an talabard. Un joueur de bombarde s'appelle un bombarder (bombardir en Pays Vannetais), mais le terme de talabarder a été plus récemment adopté dans le milieu des bagadoù.
La bombarde est l'instrument traditionnel breton, celui par lequel tout breton affirme son identité. L'accordéon diatonique, toujours accordé, toujours prêt à jouer. La guitare, accordée en DADGAD ou pas, qui apporte la rythmique nécessaire pour accompagner les danseurs..
La bombarde expose la mélodie sur les deux octaves, pendant que le biniou effectue un accompagnement qui peut être mélodique ou purement rythmique, puis le biniou répète seul la mélodie à l'octave supérieure, en y introduisant ou non des variations.
Le réservoir ou poche, ou sac, est généralement fait à partir d'une peau animale presque entière, telle que la chèvre (qui a donné son nom à l'instrument comme c'est le cas pour la cabrette auvergnate ou la koza polonaise) ou le chien (anciennement pour le biniou kozh).
Le binioù-bras autrement dit la grande cornemuse écossaise ou bag-pipe, compte, elle, huit trous et trois bourdons, les possibilités sont plus grandes. Typiquement, on la retrouve ornée d'un cordon permettant de retenir les bourdons. L'appli, l'info en temps réel !
La Bodèga ou Craba (chèvre en occitan) est la plus grosse des cornemuses occitanes. La peau provient d'une chèvre entière et l'instrument ainsi constitué donne une impression de démesure. Démesure sonore grâce à ce son grave et profond qui nous donne une idée des cornemuses du Moyen Âge.
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Il y en a pour tous les budgets, à partir de 750 € pour une cornemuse en « Polypenco » (plastique) ou 1 150€ pour une cornemuse en « African Blackwood » (Grenadille d'Afrique ou Ébène du Mozambique) jusqu'aux modèles les plus sophistiqués décorés de bagues en argent ciselé.
Mot breton qui désigne une sorte de cornemuse, mais qui s'emploie aussi au sens figuré. Le biniou, c'est le téléphone (passer un coup de biniou) ou l'alcootest.
Les origines
Les clarinettes et hautbois multiples sont généralement considérés comme les ancêtres des cornemuses.
Avant toute chose, il faut savoir qu'il vous est impossible de commencer directement sur une cornemuse. Il vous faut connaitre de 1 ) le doigté et de 2) la gestion du souffle et du sac, et faire les deux en même temps est totalement impossible. La connaissance du solfège est un gros +, mais pas indispensable.
Le bagad est un orchestre breton inspiré du pipe band écossais. En breton, bagad ar sonerion signifie groupe de sonneurs. Le bagad s'organise en trois pupitres : les bombardes, les cornemuses et les percussions.
L'avant bras droit (pour les droitiers) doit être relativement horizontal, du niveau du coude jusqu'a la main sur le chanter. Idéalement, la main droite doit être dans le prolongement de l'axe de l'avant bras.
La cornemuse est souvent considérée comme un instrument écossais, mais en fait tous les Celtes ont joué de la cornemuse lors de funérailles, de veillées, de mariages et de danses pendant des siècles. C'est une tradition que les immigrants provenant d'Écosse ont apporté avec eux aux États-Unis.
C'est plus facile que le biniou ou la cornemuse écossaise car : – il n'y a pas de poche à gérer ; – on a le contrôle direct sur l'anche ; – le doigté est plus facile que celui de la grande cornemuse (la bombarde ainsi que le biniou koz ont un doigté identique au tin whistle).
Avant de rejoindre l'ensemble aux 22 titres de Champion de Bretagne, le parcours de l'apprenti musicien passe successivement par l'école de musique du bagad, le Bagadig (classé en 5ème catégorie), puis par le Bagad Glazik Kemper (classé en 3ème catégorie).