Les plus anciennes traces d'élevage laitier jamais découvertes se trouvent au Moyen Orient. Elles datent d'il y a 12 000 ans. Dans l'Antiquité, les Grecs et les Romains consomment le lait sous forme de fromage.
Le lait est sécrété par les cellules des glandes mammaires qui, chez les mammifères dits thériens, sont contenues dans les mamelles, dans les seins chez la femme. Le lait sécrété dans les premiers jours après la parturition s'appelle le colostrum.
Les bovins produisent 81 pour cent de la production mondiale de lait, suivi par les bufflonnes avec 15 pour cent, les chèvres avec 2 pour cent et les brebis avec 1 pour cent; les chamelles fournissent 0,5 pour cent de la production mondiale.
Des traces directes de consommation de produits laitiers ont été découvertes chez des hommes il y a 6.000 ans. Des études génétiques montrent qu'à cette époque très peu d'Hommes digéraient le lactose : ils le transformaient donc peut-être en fromage.
Le lait contient plusieurs vitamines et minéraux, dont le calcium et la vitamine D (ajoutée), essentiels au maintien de la santé osseuse. De plus, le calcium laitier pourrait jouer un rôle dans la prévention de diverses maladies telles les maladies cardiovasculaires, l'hypertension artérielle et l'obésité.
L'Autorité européenne de sécurité alimentaire recommande de se limiter à 2,5 g de calcium par jour (l'équivalent d'un peu plus de 2 litres de lait), que ce soit par le biais de l'alimentation, des boissons ou de compléments alimentaires.
Le lait est une source très importante de protéines, de vitamines et de calcium. Il est la principale source de nutriments pour les jeunes mammifères (dont l'humain) qui ne sont pas encore sevrés, son rôle est donc de permettre leur croissance.
La vache se régale
La vache boit du lait. La vache aime le sel. En été, la vache aime brouter l'herbe tendre des pâturages. Elle aime aussi manger le trèfle et les fleurs qui poussent au pré.
Découverte : Les hommes préhistoriques buvaient du lait et mangeaient des céréales. La découverte de paléontologues sud-africains bouleverse les certitudes sur l'alimentation paléolithique.
Il recommande la consommation quotidienne de trois produits laitiers, par exemple une combinaison d'un verre de lait de 25 cl (entier, demi-écrémé ou écrémé, au choix), d'un yaourt et d'une part de fromage (un huitième de camembert).
Le lait de coco et le lait de soja sont de bonnes sources de calcium. Leur calcium est facilement assimilé par l'organisme… Attention à ne pas abuser du lait de soja riche en œstrogène (hormone sexuelle) ! Le mieux étant de varier.
C'est faux !
Le lait entier ne contient que 3,5 % de matières grasses et apporte en moyenne 65 kcal pour 100 ml. Il ne peut donc pas être considéré comme un aliment gras. De plus, l'écrémage permet de réduire fortement sa teneur en lipides : le lait écrémé n'en contient alors plus que des traces.
Le lait est un liquide composé d'eau, de protéines, de glucides, de lipides (ou matières grasses, présentes en plus ou moins grande quantité), de vitamines et de minéraux. Ce qui cause sa blancheur, ce sont les globules microscopiques de matières grasses en suspension dans l'eau.
Le lait animal qui se rapproche le plus de la composition du lait maternel est le lait d' équidés (jument, ânesse), en effet sa teneur faible en caséine et pauvre en acides gras saturés en fait un lait très digeste.
Le lait contient plus de 88% d'eau. Les macronutriments du lait entier se répartissent comme suit : 43% de glucides, son principal glucide est le lactose. 29 % de lipides, ses lipides comportent une majorité d'acides gras saturés et de cholestérol.
Mais surtout, il est une excellente source de calcium, l'élément essentiel pour la croissance et le développement des os. Boire du lait quotidiennement aiderait ainsi à prévenir de maladies telles que l'ostéoporose et des fractures. Cela permettrait aussi de garder des dents en bonne santé.
Pour rétablir le bon équilibre, la balance penche donc en faveur des laits de chèvre et de brebis. En outre, le lait de vache contient des acides gras à longues chaînes qui sont plus difficiles à digérer que ceux du lait d'ovins et de caprins.
Donc, chaque verre de lait que nous buvons fait perdre du calcium à nos os. C'est pourquoi, étude médicale après étude médicale, il a été constaté que les personnes qui consomment le plus de lait de vache ont un taux de fracture beaucoup plus élevé que celles qui ne boivent pas ou peu de lait.
Pionnier des laits végétaux, le lait de soja est aussi le plus fréquemment consommé. Il est l'un des laits végétaux à la composition en nutriments la plus proche du lait de vache ½ écrémé. Riche en protéines, dénué de cholestérol, pauvre en acides gras saturés, seule son absence de calcium pêche dans sa composition.
Le lait contient du tryptophane, un acide aminé favorisant le sommeil. Le lait contient un acide aminé qui joue un rôle dans l'endormissement : le tryptophane. Ce dernier est un précurseur métabolique du neurotransmetteur sérotonine qui favorise le sommeil.
Dans le Journal of the Royal Society of Medicine, des chercheurs britanniques mettent en garde les adultes qui consomment du lait maternel. Si celui-ci contient toutes les protéines et les hormones nécessaires à la croissance du bébé, il n'améliore en rien la santé des adultes.
Les aliments riches en tryptophane, acide aminé précurseur de la sérotonine, sont particulièrement concernés. Ils sont présents notamment dans le lait et les produits laitiers. L'absorption d'un bol de lait chaud pris le soir au coucher faciliterait donc bien la survenue du sommeil.
On savait déjà que le lait (qu'il soit chaud ou pas) contient naturellement une substance qui aide à dormir : le tryptophane. Cet acide aminé essentiel permet la synthèse d'un neuromédiateur, la sérotonine, qui est impliqué dans le sommeil et fait défaut aux insomniaques.
Second argument avancé : selon certaines études, la consommation de lait pourrait avoir des effets négatifs sur la santé des adultes. Certains l'accusent d'augmenter le risque de cancer de la prostate quand d'autres défendent ses bénéfices contre l'ostéoporose, le diabète de type II, l'hypertension et l'obésité.