« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Le pronom "iel", contraction de "il" et "elle" a été ajouté en octobre dernier à la version en ligne du dictionnaire Le Robert. Un mot utilisé notamment par les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent dans aucun genre, ni masculin ni féminin.
Définition de iel, iels pronom personnel
rare Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. Iel se définit comme non binaire.
Le terme agenre désigne les personnes qui ne se définissent ou reconnaissent dans aucun genre et ne se sentent donc ni homme ni femme. L'idée même de genre est remise en cause par ce terme, entièrement ou partiellement. On peut dire que c'est une sous-catégorie de la non-binarité (voir non-binarité).
(LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Ael est un pronom neutre, au même titre que iel . Certaines personnes non binaires choisissent d'être désignées par le pronom ael de préférence à iel , car il est plus éloigné de la consonance des pronoms binaires il et elle .
La pansexualité flirte avec la bisexualité. Ce terme désigne le fait que le désir amoureux et sexuel peuvent se porter sur les deux genres. Tandis que la pansexualité, c'est le désir sexuel ou amoureux pour l'autre, quel que soit son genre. Une personne pansexuelle ne tient pas compte du genre de l'autre.
Une personne transgenre a donc une identité de genre, comme le genre féminin par exemple (la personne se sent femme), qui ne correspond pas à son sexe biologique (le masculin). On parlera donc, dans ce cas précis, de femme transgenre, comme Céline (puisqu'elle est née dotée d'un sexe masculin).
Genre revendiqué par certaines personnes se définissant en dehors de tous concepts de masculinité et de féminité. Les individus appartenant au xénogenre se catégorisent autrement et le plus souvent en employant des métaphores souvent liées à la nature, l'espace, etc.
L'utilisation du langage épicène, c'est-à-dire non genré : magnifique (et non belle ou beau), un parent (au lieu de père ou mère).
Masculin : eux Féminin : elles Neutre : eus Inclusif : iels, elleux Exemple : C'est pour elleux qu'iels ont discuté avec ellui. Masculin : mon/ton/son Féminin : ma/ta/sa Neutre : man/tan/san Inclusif : maon/taon/saon Exemple : Iel a eu la visite de saon cousaine.
Le terme "iel" est un pronom personnel neutre qui fait référence à la troisième personne du singulier. Il s'agit d'un néologisme issu de l'écriture inclusive, né d'un mélange de "il" et "elle". On peut également le trouver orthographié "yel" ou "ielle" et il se décline en "iels" dans sa forme plurielle.
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles". Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot "rare" est : "Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre."
Pronoms. Certaines personnes non binaires préfèrent qu'on les désigne par un pronom autre que « il » ou « elle » — un néopronom. « Iel » est le néopronom le plus couramment utilisé en français, mais il en existe plusieurs autres comme « ul », « ol » et « ille ».
La nymphomanie est un trouble du comportement sexuel qui se traduit par une obsession pour le sexe. Quand peut-on dire d'une personne qu'elle est nymphomane ?
Polyamoureuse : Si la femme et les deux hommes sont engagés dans des relations amoureuses consenties et ouvertes, elle pourrait être décrite comme étant polyamoureuse. Le polyamour implique des relations amoureuses et/ou sexuelles consensuelles avec plusieurs partenaires.
Les termes personne queer et queer sont aussi employés pour désigner les personnes dont l'identité de genre et le genre assigné à la naissance ne concordent pas, ou dont l'orientation sexuelle est autre qu'hétérosexuelle.
pansexuelle (pansexualité) : désigne une personne qui aime un individu sans considération de son genre ou de son sexe.
Donc, un homme gynophile est un homme qui aime les femmes (homme hétérosexuel), alors qu'un homme androphile est un homme qui aime les hommes (homme gay). Pour être complet, une lesbienne est une femme gynophile. Une femme gynophile transsexuelle est une femme transsexuelle dont la préférence sexuelle est les femmes.
💡 Depuis décembre 2021, le pronom iel figure dans le dictionnaire français Le Petit Robert, suite à son usage constant et grandissant les années précédentes. Toutes les personnes non binaires n'utilisent pas forcément le pronom iel. Il existe d'autres néo-pronoms tels que ol, ul, ælle, al, ille, ael…
les pronoms objets soi et ellui sont des pronoms réfléchis, ils servent dans des phrases comme « je vais chez ellui » ou »je vais chez soi » mais sont moins lisibles si on les utilise comme des pronoms non réfléchis, comme dans « je vais ellui chercher » (préférer : « je vais lea/lo chercher »).
On peut désormais lire : "le pronom "iel" vise à désigner une personne quel que soit son genre." Ce pronom, apparu au début des années 2010, est une proposition émanant de la communauté LGBT+ qui ne se sentait pas représentée dans le système binaire de nos pronoms avec le "il" et le "elle".
La misandrie (du grec ancien μῖσος / mîsos (« haine ») et ἀνήρ / anếr (« homme ») est un terme désignant un sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des hommes. Ce terme est sémantiquement le correspondant inverse de celui de misogynie (sentiment de mépris ou d'hostilité à l'égard des femmes).