Le pain au chocolat, ou chocolatine, est arrivé en France au XIXe siècle. C'est le boulanger autrichien, Auguste Zang, qui aurait fait découvrir la viennoiserie aux Parisiens.
Chocolatine ou pain au chocolat
C'est très simple, à l'époque : "Entre l'accent autrichien qui prononce les 'd' comme des 't' et le nôtre, les Parisiens ont appelé la viennoiserie 'chocolatine'." explique Jean Lapoujade. Si on en croit cette explication, il faudrait donc utiliser le mot chocolatine.
Faut-il dire pain au chocolat ou chocolatine ? Le débat sur l'appellation de cette viennoiserie agite la France depuis de nombreuses décennies. D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
“Les boulangers qui vendaient cette viennoiserie l'ont rebaptisée pain au chocolat pour qu'un lien soit fait avec leur métier. Ils ont également décidé de la renommer ainsi car elle se consommait au goûter et à cette heure-là, les gens mangeaient du pain avec un bout de chocolat”, dit le boulanger toulousain.
L'histoire du chocolat remonte à 4,000 ans, dans la Méso-Amérique antique où les premiers cacaoyers ont été trouvés, et qui regroupe entre autres le Mexique d'aujourd'hui. La civilisation Olmèque, l'une des plus anciennes d'Amérique latine, a été la première à transformer le cacao en chocolat.
Selon eux, l'origine du croissant se trouve dans une boulangerie viennoise de Paris, ouverte en 1837 et dirigée par Ernest Schwartzer et August Zand, tous deux originaires d'Autriche.
Ça viendrait de l'époque ou l'Aquitaine était anglaise, et où les anglais demandaient du « chocolat dans du pain » (chocolate in bread), qui serait devenu chocolatine dans le Sud-Ouest.
Autrement dit : à Paris, faites comme les Parisiens et dites « pain au chocolat » ; et à Toulouse faites comme les Toulousains en disant « chocolatine » !
C'est un officier autrichien, August Zang, associé à un noble viennois, Ernest Schwarzer, introduisit à Paris le kipferl (brioche en forme de croissant) et le kaisersemmel (pain viennois) entre 1837 et 1839, en ouvrant une Boulangerie viennoise (installée au 92, rue de Richelieu) et dont le succès a vite inspiré une ...
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Alors qu'en Amérique Latine et au Mexique, on emploie le terme chocolatine. Aux Etats-Unis, en Australie ou en Nouvelle-Zélande, on parle généralement de « chocolate croissant », notamment dans les grandes enseignes.
La meilleure chocolatine du monde à d'Argelès-Gazost. En Bigorre, Sébastien Lagrue est auréolé du premier titre de champion décerné en 2019. Depuis la boulangerie-pâtisserie familiale attire beaucoup de personnes désireuses de savourer le fruit d'un tour de main exceptionnel et d'ingrédients uniques.
Le « pain au chocolat » ou « chocolatine » est une viennoiserie imaginée par les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer. C'est en fait une version au chocolat du croissant réalisé avec de la pâte à brioche et issue des premiers croissants qu'ils vendaient entre 1837 et 1839 dans leur Boulangerie viennoise à Paris.
Plus légère et moins volumineuse que la miche traditionnelle, la baguette aurait été plus facile à transporter dans les poches des soldats. Mais d'après une autre source, c'est un boulanger autrichien, August Zang, qui aurait introduit la baguette en France. En 1839, le Viennois ouvrait une boulangerie à Paris.
Les croissants sont toujours en forme de croissant de lune car ils font référence au drapeau turc. En effet les croissants ont pour origine ce symbole car en 1863, la ville de Vienne en Autriche était assiégée par l'armée turque.
Dans le Nord aussi, on y apporte une petite spécificité : on dit « petit pain au chocolat », voire « couque au chocolat », aussi répandu en Belgique. A l'Est, une petite zone frontalière évoque ainsi le « croissant au chocolat ».
À l'issue des épreuves, Didier Ledemé, boulanger à Poissy dans les Yvelines a remporté la médaille d'or du concours national. Fort de ses 35 ans d'expérience, ce boulanger passionné confectionne ainsi le meilleur pain au chocolat de France !
Le pain au chocolat, ou chocolatine, est arrivé en France au XIXe siècle. C'est le boulanger autrichien, Auguste Zang, qui aurait fait découvrir la viennoiserie aux Parisiens. La légende ne précise pas les motivations réelles de sa venue dans la capitale.
Étymologie. De l'espagnol chocolate , traditionnellement supposé tiré du nahuatl xocolātl (« eau amère »).
Étymologie. Du moyen français pain , de l'ancien français pain , pan , du latin panem , accusatif singulier de panis (« pain »). Le pain désigne dès l'origine le résultat de la cuisson de la matière panifiable, c'est-à-dire une pâte levée à base de farine et de levain.
Région du Proche-Orient, qui s'étend de la mer Morte au golfe Persique en passant par le sud de la Turquie, le nord de l'Iraq et l'Iran occidental. (Les pays qu'elle regroupe, riches en plaines et en vallées bien arrosées, ont vu naître l'agriculture au néolithique.)
Après plusieurs semaines de siège, les troupes ottomanes sont chassées d'Autriche. Pour célébrer cette victoire, les boulangers inventent alors une viennoiserie en pâte feuilletée modelée en croissant de lune, astre visible sur le drapeau de l'empire vaincu, blanc sur fond rouge.
Et il y a débat à propos de son inventeur : il s'agit soit de l'artiste Claude Gellée, soit de Feuillet, le pâtissier des princes de Condé. Le pâtissier et chef cuisinier Antonin Carême perfectionna ensuite la recette.
En 1519, l'Espagnol Hernán Cortés débarque à l'est du Mexique. Les Aztèques voient en lui le Dieu Quetzalcoatl et vont lui offrir une plantation de cacaoyers. Dès 1527, Cortès rapporte les précieuses fèves en Espagne. Le cacao connaît son véritable essor à partir de 1585, et va se répandre dans toute l'Europe.
Le mot Chocolatine est employé dans le sud-ouest de la France. Pain au chocolat est, quant à lui, plus populaire dans le reste de la France. Techniquement, aucun des deux n'est faux, puisqu'ils désignent la même chose.