La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (DDHC) a été rédigée et adoptée le 26 août 1789 par l'Assemblée nationale constituante dans l'immédiateté de la Révolution française. Elle doit donc se lire comme « le but et le programme de la Révolution » (Giorgio DEL VECCHIO).
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est née à l'été 1789, du projet de l'Assemblée constituante, formée par la réunion des États Généraux, de rédiger une nouvelle Constitution, et de la faire précéder d'une déclaration de principes.
La Déclaration universelle des droits de l'homme est adoptée au lendemain de la seconde guerre mondiale, le 10 décembre 1948, par les Nations unies. C'est le point de départ d'un long et fastidieux processus d'internationalisation de la notion de droits humains.
Organisation des Nations unies
Les pays participants à l'origine de la Déclaration sont le Canada, les États-Unis, la France, la Belgique, le Chili, la Chine et le Liban. Ces États désiraient éviter ainsi que se répètent les erreurs ou les horreurs de la Seconde Guerre mondiale.
Trois personnages jouent un rôle capital dans sa rédaction : Eleanor Roosevelt, veuve du président des États-Unis Franklin D. Roosevelt, le Dr Chang, un juriste chinois et René Cassin, professeur en droit, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Parmi les pays qui n'ont pas ratifié ces pactes, ou qui n'ont ratifié que l'un d'entre eux figurent notamment la Chine, Cuba, le Saint-Siège, Kiribati, la Malaisie, le Mozambique, la Birmanie, le Qatar, l'Arabie Saoudite, Singapour, les Émirats Arabes Unis, et les États-Unis.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) est le principal organisme des Nations Unies dans le domaine des droits de l'homme et a pour mandat unique de promouvoir et de protéger tous les droits de l'homme.
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Vous avez le droit à la vie, à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté. Par exemple, vous avez le droit d'être protégé contre les menaces d'agression ainsi que contre les agressions physiques et psychologiques. Vous avez le droit à la liberté de conscience et de religion.
On peut notamment mentionner la liberté d'entreprendre ; le droit au respect de la vie privée et familiale ; la liberté d'association et de réunion ; la liberté de manifestation ; la liberté de circulation… Ce qu'il est important de comprendre c'est que les libertés fondamentales ne sont pas des libertés « absolues ».
Depuis les Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la France est souvent appelée « la patrie des droits de l'homme », en raison de la vocation universelle de cette première déclaration des droits de l'homme.
Les droits humains sont listés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH), élaborée par la Commission des droits de l'homme des Nations unies, et adoptée par l'Assemblée générale le 10 décembre 1948.
Les droits de l'homme sont des normes qui reconnaissent et protègent la dignité de tous les êtres humains. Ils régissent la façon dont nous vivons en société et les uns avec les autres, ainsi que la relation qui lie les individus aux gouvernements et les obligations des gouvernements envers eux.
Les droits humains sont des droits inaliénables, invisibles, imprescriptibles et interdépendants dont dispose chaque citoyen, quelle que soit sa nationalité, son lieu de résidence, son sexe, son origine ethnique ou nationale, sa couleur, sa religion, sa langue ou toute autre condition.
La soi-disant « théorie des trois générations de droits humains » divise les droits humains en trois générations distinctes sur la base (1) des droits civils et politiques, (2) des droits économiques, sociaux et culturels et (3) des droits collectifs ou de solidarité.
la liberté de pensée, de conscience et de religion. le droit de vote et d'être candidat à des élections.
La protection des libertés et des droits fondamentaux
Le Conseil constitutionnel a fortement contribué, par sa jurisprudence, à assurer le respect de ces droits par sa définition du bloc de constitutionnalité. La Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (CDFUE) est une autre source de droits fondamentaux.
Le rôle du juge dans la protection des droits des citoyens
Depuis sa décision "Liberté d'association" du 16 juillet 1971, qui a consacré la valeur constitutionnelle de la Déclaration de 1789 et du préambule de 1946, il vérifie que les lois respectent les droits définis par ces textes.
La liberté de religion et de conscience sont en effet les premiers des droits de l'homme.
Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
Le droit a un contenu délimité qui porte ou se rapporte à un objet précis et défini. La liberté est d'essence universelle et est indéterminée. Le troisième critère distinctif réside dans la portée respective des droits et libertés.
Le droit et la justice sont certainement les deux visages les plus expressifs de la juridicité. Le droit et la justice, qui ne se confondent pas, participent au jeu social par l'organisation et la régulation des institutions et des rapports sociaux et/ou par l'arbitrage des conflits inter-individuels.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.