Origine des notes de la gamme : Hymne à Saint-Jean Baptiste, de Guy d'Arezzo, qui a servi à nommer les notes de la gamme.
Notation musicale occidentale
C'est à Guido d'Arezzo (992-1050) que nous devons le système occidental de dénomination des notes de musique.
La notation musicale grégorienne, ou simplement notation grégorienne, est une notation musicale employée au Moyen Âge, tout d'abord singulièrement pour le chant grégorien, puis afin de conserver quelques anciens chants monodiques européens.
Au IXe siècle apparaissent les « neumes » (du grec neuma, « signe »), qui sont les ancêtres des notes : ce sont de petits signes placés au-dessus des paroles dans le but de donner des indications sur la mélodie.
Un neume se lit toujours de gauche à droite (comme en musique moderne) mais de bas en haut quand les notes sont sur la même colonne. Prenons un exemple : Voici trois notes en notation moderne. De la première à la seconde, on monte en fréquence, de la seconde à la troisième également.
Au IX e siècle, apparaissent les neumes.
Il existe sept noms de notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La et Si. Il n'en existe pas d'autres. Ces notes peuvent être modifiées (plus précisément la hauteur du son) par les altérations telles que le # (dièse) ou le b (bémol).
C'est alors en Chine que l'on a retrouvé les premières traces de théorie musicale, qui dateraient d'environ dix siècles av. J. -C. Cette musique est inséparable de la poésie et de la danse, pour certains sages elle exprimait l'équilibre entre le ciel et la terre.
La musique du Moyen Âge est représentée principalement par des compositions vocales, religieuses ou profanes, marquées dans les premiers siècles par la monodie, notamment représentée par le plain-chant religieux et dans le domaine profane par la lyrique courtoise des troubadours et les trouvères.
Étymologie. De l'italien solfeggio , du latin solfa (« gamme »), de sol-fa.
Il doit se chanter a cappella et à l'unisson, sans accompagnement harmonisé, car, surtout selon l'étude de Franz Liszt, toute harmonisation modifie la structure de cette musique. Du point de vue du système mélodique, le chant grégorien est de type modal et diatonique.
Ce sacré Charlemagne
Alors, il va se mêler lui-même de la playlist sacerdotale. On l'appelle grégorien parce qu'il est attribué à Saint Grégoire, un père de l'Église et du pape, en 590.
Nicolas, 11 ans. Guido d'Arezzo, un moine italien du 11e siècle.
C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
Le découpage de l'octave en 12 intervalles est mathématiquement optimal : il permet une quinte la plus juste possible, dans un format compact, et dans un tempérament égal (avec des intervalles égaux).
Les troubadours du Moyen Âge sont connus pour leur maîtrise de la poésie et leur mise en scène de la musique. Véritables artistes médiévaux, les troubadours sont apparus vers l'an 1000 de notre ère.
Les ménestrels ou ménétriers étaient des musiciens du Moyen Âge européen : ils jouaient le plus souvent du psaltérion, de la trompette, du chalumeau et de l'organon.
On parle de chant grégorien. Le chant grégorien est monodique : les moines chantent à l'unisson, en latin, « a capella » c'est-à-dire sans accompagnement instrumental. La musique au Moyen-Âge.
Guy d'Arezzo, le père de la musique.
L'épitaphe de Seikilos est la plus vieille chanson connue à ce jour. Elle a été découverte gravée sur une colonne de marbre et accompagnée d'une partition musicale. Elle servait de jardinière lorsqu'on l'a retrouvée. La mélodie est datée entre les Ier et IIe siècles av.
Parce que l'intervalle de quarte équivaut à l'écart entre quatre notes (do, ré, mi, fa), la quinte équivaut à cinq notes (do ~ sol), l'octave à huit notes, etc.
La gamme est une suite de sept notes qui augmentent d'un ton à chaque mesure. Il nous faut remonter au XIe siècle pour en découvrir l'origine. C'est à un moine toscan, le musicien Guido d'Arezzo (995–1050), que l'on doit les noms des notes de la gamme que nous utilisons aujourd'hui.