La Libération de la Corse (nom de code opération Vésuve) pendant la Seconde Guerre mondiale est une opération militaire effectuée du 8 septembre au 4 octobre 1943 par l'Armée française, à l'initiative du général Henri Giraud, alors coprésident du CFLN, contre l'avis du général de Gaulle, lui aussi coprésident du CFLN, ...
La libération de la Corse fut combinée par la Résistance intérieur Corse, animée principalement par le Front National, appuyée par des troupes débarquées du sous-marin Casabianca, échappé au sabordage de la flotte de Toulon pour rejoindre les français libres.
Les Génois, jaloux des Pisans, commencèrent peu à peu à conquérir la Corse pour ensuite y parvenir entièrement à partir de 1284. S'ensuivent ainsi 5 siècles d'occupation génoise durant lesquels apparaissent les célèbres tours génoises corses.
Hitler envahit la zone libre (opération Attila). 80 000 Italiens occupent la Corse le 11 novembre, auxquels viendront s'ajouter, à partir de juin 1943, 14 000 Allemands de la brigade SS Reichsführer, soit presque un occupant pour deux habitants, l'île comptant environ 200 000 habitants.
« L'île de Corse, nommée Cyrnos par les Grecs, était baignée au nord par la mer de Ligurie (Ligusticum mare), à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par le détroit Taphros ou Gallicum qui la séparait de la Sardaigne (Sardinia), à l'ouest par la mer Ibérique ».
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
La Corse, un bout de continent devenu île
Au Miocène (-23 à -5 millions d'années), l'ouverture de la dorsale méditerranéenne conduit la Corse et la Sardaigne à se séparer de l'actuelle Provence par un vaste mouvement rotatoire de 30 degrés, impliquant tout l'ensemble.
Longtemps, les historiens ont présenté le rattachement de la Corse à la France comme un marchandage qui aurait permis au puissant royaume de conquérir sans combattre une île italienne.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
Ce n'est pas tant l'étendue de la dette qui pousse Gênes à céder cet exercice de la souveraineté sur la Corse à la France mais parce que les dépenses colossales pour conserver l'île révoltée étaient inutiles : l'île n'était plus rentable. La population hostile n'aurait jamais accepté de retourner sous le joug ligure.
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.
Leurs premiers ancêtres furent les anciens corses, aussi implantés dans l'extrême nord de la Sardaigne. Ils sont apparentés aux Sardes, aux populations d'Italie centrale et aux Grecs.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Les trois principaux partenaires de l'Alliance de l'Axe sont l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Ces trois pays reconnaissent la domination de l'Allemagne et de l'Italie en Europe continentale, et celle du Japon à l'est de l'Asie.
La majeure partie des noms de famille ont en effet la même forme en Corse et en Italie : soit parce qu'ils sont effectivement d'origine italienne, soit parce qu'ils ont été «traduits» en italien ou italianisés par l'administration de l'époque.
Pinzutu (ou pins, son diminutif) qui signifie pointu est le surnom donné par les Corses aux étrangers du continent.
Dans le but d'impressionner et de décourager leurs adversaires, les soldats corses auraient décapité leurs ennemis et présenté leurs têtes empalées sur des piques. La tête de Maure serait alors devenue le symbole de la victoire des guerriers corses, avant d'être un symbole national.
Ses côtes ont reçu la visite de moult envahisseurs : Phéniciens, Grecs, Etrusques, Carthaginois, Romains, Byzantins et Arabes. Mais les plus tenaces furent les Génois, venus d'Italie, qui occupent l'île de 1284 à 1755. Avec les autochtones, ils forgent la langue corse, proche de l'italien.
Dans l'ordre alphabétique, la Corse était le numéro 20, entre la Corrèze (19) et la Côte d'Or (21). Or, en 1975, la Corse a été divisée en deux départements. Pour éviter de tout décaler et de chambouler le classement mis en place, le 20 a alors été remplacé par les combinaisons 2A et 2B.
Lors de la départementalisation du territoire français, en 1790, la Corse devient un seul département, avec Bastia pour chef-lieu. A la suite de la rébellion nationaliste de Pascal Paoli, l'île est scindée en deux en 1793.
Le 15 mai 1768, sous le règne de Louis XV. Le jour où la Corse est devenue française. A cette époque, l'île de Beauté est possession de la République de Gênes.
Les Corses, eux, reconnaissent rapidement le pinzutu : le Français du continent.
"Pinzutu" : les origines un peu floues de ce sobriquet désignant les continentaux en Corse. Alors attention, là on touche un peu à la fierté des français de souche… En Corse, le mot “pinzutu” (prononcer “pinsout” en absorbant la dernière voyelle, et n'oubliez pas que le “u” se prononce “ou“) est une institution.