C'est dans l'antiquité grecque, vers 400 ans av. J-C, que la notion d'atome apparaît avec le philosophe Démocrite. En dehors de toute observation expérimentale, il fait l'hypothèse que la matière est composée de particules élémentaires, indivisibles qu'il nomme atomes.
Mais, c'est un autre philosophe grec, DEMOCRITE, qui suppose au IVème siècle av. J. -C. l'idée de particules invisibles et indivisibles, les « atomes » mot qui veut dire en grec « indivisible ».
En 1808, John Dalton reprend l'idée d'atomes afin d'expliquer les lois chimiques. Dans sa théorie atomique, il fait l'hypothèse que les particules d'un corps simple sont semblables entre elles, mais différentes lorsque l'on passe d'un corps à un autre.
Niels Bohr (1885-1962).
Début du XIX e siècle, John Dalton développa sa théorie atomique dans laquelle il proposa que chaque élément est composé d'atomes d'un seul et unique type et que ces atomes sont immuables et indestructibles mais peuvent se combiner en structures plus complexes.
La découverte de l'atome. 450 avant JC : l'idée atomique est née sur les bords de la mer Egee, iI y a presque 2 500 ans. Le philosophe grec Leucippe et son disciple Démocrite ont, les premiers, suggéré que toute matière était composée de particules infimes et invisibles à l'œil nu.
Sa découverte. En 400 av JC, un philosophe grecque nommée Démocrite est le premier homme à penser que la matière est constitué de minuscules particules tellement petite que l'on ne peut les diviser d'où leur nom de atomos qui signifie indivisible en grec.
L'article « Rutherford, transmutation and the proton » relate les événements historiques qui ont mené à la découverte du proton, publiée en 1919 par Ernest Rutherford.
Le concept de molécule, sous sa forme actuelle, a été présenté la première fois en 1811 par Avogadro, qui a su surmonter la confusion faite à cette époque entre atomes et molécules, en raison des lois des proportions définies et multiples de John Dalton (1803-1808).
Cette théorie présente l'atome comme un noyau autour duquel gravitent des électrons, qui déterminent les propriétés chimiques de l'atome. Les électrons ont la possibilité de passer d'une couche à une autre, émettant un quantum d'énergie, le photon. Cette théorie est à la base de la mécanique quantique.
Le Big Bang, infiniment dense et chaud, a enclenché un processus de nucléosynthèse primordiale lors de l'expansion de l'univers, permettant la naissance des atomes les plus légers ( hydrogène, hélium, et en infime quantité lithium et béryllium ).
Étymologie. ( XIV e siècle) Sous la forme athome issue du latin athomus, variante de atomus (« partie élémentaire de la matière »), lui-même étant un emprunt du grec ancien ἄτομος , átomos (« insécable, non coupé »), dérivé de tomos (« couper, diviser »), avec le préfixe a- (« privatif »).
Aujourd'hui, c'est l'oganesson, de numéro atomique 118, qui est officiellement l'élément chimique le plus lourd du tableau périodique. Synthétisé en 2002, il est très instable et se désintègre en moins d'une milliseconde.
En effet, la structure des atomes était totalement inconnue en 1895 ! C'est la découverte des rayons X par Röntgen en 1895 puis de la radioactivité par Henri Becquerel en 1896 et Pierre et Marie Curie à partir de 1898 qui a permis de commencer à comprendre la structure des atomes.
Dmitri Mendeléiev publie ainsi son tableau périodique des éléments en suivant un schéma "rythmé", dépendant de la valence et du poids de chaque atome. Il le présente devant la société russe de Chimie le 6 mars 1869. Il démontre ainsi que les propriétés des atomes classés par ordre de poids observent une périodicité.
Le 6 mars 1869, le scientifique Dmitri Mendeleïev présente à la société russe de chimie son travail sur la classification périodique des éléments. Une idée de génie qui allait révolutionner la science.
En 1869, Friedrich Miescher, brillant scientifique suisse, découvre ce qu'il appelle « la nucléine » (l'ADN d'aujourd'hui).
D'après une légende tenace, la chimie organique serait née en 1828 grâce à la synthèse de l'urée réalisée par le chimiste allemand Friedrich Wöhler à partir de substances minérales et « sans l'aide des reins », mettant ainsi fin à la mystérieuse « force vitale ».
Conçu vers la fin du XIXe siècle, le tube cathodique permit à Joseph John Thomson de découvrir l'électron, cette particule qui compose l'atome avec le neutron et le proton. Retour en vidéo sur cette découverte qui bouleversa le monde de la connaissance scientifique.
Le neutron est une particule neutre qui compose le noyau des atomes avec les protons. Pour cette raison, on l'appelle aussi, tout comme le proton, un nucléon. Il a été découvert en 1932 par James Chadwick.
L'hydrogène est le premier dans le tableau périodique et aussi le plus simple. D'où la tendance à dire "le plus petit".
Si, on arrache l'unique électron de l'atome d'hydrogène, il ne reste qu'un proton, que 'on appelle parfois l'ion H+, car c'est un ion d'hydrogène avec une charge électrique positive (celle du proton).
Un atome est un minuscule morceau de matière, une sorte de « brique » qui la constitue. Lorsque plusieurs atomes sont assemblés entre eux, ils peuvent former des molécules. Les atomes sont partout dans l'environnement, ce sont eux qui constituent tout ce qui nous entoure : l'air, l'eau, la terre, les matériaux...
L'atome est, pour les chimistes, le constituant fondamental de la matière. Le terme vient d'ailleurs d'un mot grec qui signifie « indivisible », même si l'on sait depuis longtemps que cet élément ne l'est pas.
Il a ainsi fallu 380 000 ans pour que les électrons soient capturés dans l'orbite des noyaux, donnant naissance aux premiers atomes. Il s'agissait essentiellement d'hélium et d'hydrogène, qui sont encore aujourd'hui, et de loin, les éléments les plus répandus dans l'Univers.