Mayotte française Le 25 avril 1841, pour écarter le danger des attaques extérieures, notamment comoriennes, le sultan d'origine malgache Andriantsouli cède l'île de Mayotte à la France, représentée par le Commandant Passot. Mayotte devient dès lors protectorat français.
Mayotte est devenu le 101e département français le 31 mars 2011.
Avec les îles Éparses, Mayotte permet à la France de contrôler l'intégralité du canal du Mozambique et de s'affirmer comme une puissance maritime incontournable au niveau planétaire avec, rappelons-le, la deuxième plus grande zone économique exclusive au monde.
Le 6 juillet 1975 , prise d'indépendance unilatérale de l'État comorien. Le 17 octobre 1975 , Résolution 376 du Conseil de sécurité des Nations unies. Le 31 décembre le territoire n'existe plus officiellement. Lui succède, uniquement sur l'île restant française, le nouveau territoire d'outre-mer de Mayotte.
Mayotte attire parce qu'elle est aujourd'hui mieux dotée, comme l'était Madagascar pendant la période coloniale. Le travail des Comoriens permet un transfert d'argent vers les autres îles, mais il est aussi un rouage essentiel de l'économie de Mayotte où le secteur informel demeure important.
L'insécurité, l'insalubrité, les quartiers qui ne sont pas accueillants, les problèmes de gestion des déchets, le manque d'infrastructures : Mayotte n'est pas aux standards de ce qui se fait dans la région en matière de tourisme, en comparaison à l'île Maurice, aux Seychelles et même à La Réunion .»
France depuis le milieu du XIXe siècle. Les Comoriens ont également une ancienne tradition de voyages : les premiers trajets empruntaient les circuits maritimes des échanges commerciaux ou ceux qui menaient aux centres intellectuels islamiques régionaux.
Les Comoriens : Africains et Orientaux.
L'agriculture
La culture des épices tropicales (par ordre d'importance décroissante vanille, ylang ylang, girofle) sont les principales ressources exportatrices de l'Union. Ces trois produits fournissent 80 % des apports en devises.
Au début du XXe siècle, la France met aussi la main sur Madagascar, à laquelle seront rattachées les Comores. En 1946, l'archipel des Comores obtient le statut de Territoire d'Outre-mer, avec pour premier chef-lieu Dzaoudzi, à Mayotte, avant son transfert à Moroni.
De 1908 à 1946, les Comores sont administrativement rattachées à Madagascar. Ce statut et les besoins importants en main-d'œuvre que connaît la Grande île encouragent l'installation de nombreux Comoriens, notamment dans les villes de Majunga (au nord-ouest), Diego-Suarez (au nord) et Tananarive (au centre).
Une personne née à Mayotte est française à la naissance si elle est née après le 31 décembre 1975 et si l'un de ses parents est né à Mayotte ou sur une autre terre qui était française à sa naissance et l'est restée depuis.
Mayotte fait partie de l'archipel des Comores avec les îles de la Grande-Comore, de Mohéli et d'Anjouan (voir la carte des îles). Cependant, alors que Mayotte constitue un département français d'outre-mer (DOM-TOM), les trois autres îles appartiennent à la République islamique des Comores.
La religion musulmane, implantée à Mayotte depuis le XVème siècle, occupe une place majeure dans l'organisation de la société. 95 % des Mahorais sont d'obédience musulmane et de rite sunnite, mais leur pratique de l'islam est modérée.
Le shimaoré et le kibushi sont les deux langues majoritairement parlées par les habitants de Mayotte. Moins répandu sur l'île, le français est surtout parlé par les jeunes, les personnes diplômées et les Français nés en dehors de Mayotte.
En 1529, les Français, par l'intermédiaire d'un frère de Parmentier, visitent ces îles ainsi que la côte nord de Madagascar.
Ahmed Abdallah Abderamane — Wikipédia.
Les Comores en sont le premier producteur mondial. La balance commerciale est structurellement déficitaire en raison d'une faible base exportatrice (17,8% du PIB en 2020) sujette aux variations des cours des produits agricoles, et d'un besoin important de biens importés (19.7% du PIB en 2020).
Le peuplement de l'archipel des Comores s'est constitué à partir du métissage de populations africaine, arabe et malgache. La population est dans sa quasi-totalité musulmane de rite sunnite (98,9 %) et pratique un islam dit «libéral».
Les études historiques suggèrent que l'islam est arrivé aux Comores par des marchands arabes et par des princes sunnites Perses qui s'exilèrent aux Comores au IX e siècle. À partir de cette époque, les Comores ont été surnommées en Occident les « îles des sultans batailleurs ».
Le pays a une superficie de 1.900 kilomètres carrés et compte 732.000 habitants. Quatre vingt dix-neuf pour cent de la population sont des musulmans Sunnites. Les étrangers vivant sur les îles comptent par centaines et comprennent des Hindous, des Témoins de Jéhovah, et des Catholiques Romains et des Protestants.
Les premiers Européens, Portugais et Français, débarquent à Mayotte vers le XVème siècle, et utilisent l'archipel comme point de ravitaillement sur la route des Indes.
L'islamisation des Comores se fait progressivement des côtes vers l'intérieur des terres et s'achève au XX e siècle. Pendant la colonisation, alors que les Comoriens sont privés de l'exercice du pouvoir politique, l'arrivée de confréries en provenance du Maghreb et de Palestine permet un renouveau religieux.
La présence comorienne à Marseille est attestée dès les années 1940. À cette époque, ils travaillent principalement dans les métiers de la navigation (notamment celui de soutier). À partir de 1950, leur embauche diminue et ils s'orientent alors vers le métier de docker.
Face au refus français de reconnaitre l'île de Mayotte comme un territoire comorien, le président du Conseil des Comores, Ahmed Abdallah Abderamane, proclame unilatéralement l'indépendance de l'ensemble de l'archipel, le 6 juillet 1975.