En juin puis octobre 1999, l'Assemblée nationale puis le Sénat votent à l'unanimité la loi de reconnaissance officielle de la Guerre d'Algérie . La loi substitue à l'expression "aux opérations effectuées en Afrique du Nord" l'expression "à la guerre d'Algérie ou aux combats en Tunisie et au Maroc".
Promulguée le 18 octobre 1999, cette loi marque la reconnaissance officielle de la guerre d'Algérie par l'État français, quarante-cinq ans après son début.
Six membres fondateurs du Front de libération nationale, avant le début des hostilités (1er novembre 1954). De gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Didouche Mourad et Mohamed Boudiaf (debouts) ; Krim Belkacem et Larbi Ben M'Hidi (assis).
D'après le Larousse, « pied-noir » (et « pieds-noirs ») est un nom et un adjectif qui signifie : « Français d'origine européenne installé en Afrique du Nord jusqu'à l'époque de l'indépendance. » « Français vivant en Algérie (et considérant l'Algérie française comme sa patrie) ; puis Français originaire d'Algérie.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
Les "accords d'Évian" forment un ensemble complexe de textes signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à l'issue de la seconde conférence d'Évian.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
De 1954 à 1962, un nombre grandissant d'appelés du contingent fut envoyé en Algérie pour participer à la guerre d'Algérie, commencée le 1er novembre 1954 . Leur nombre a dépassé le demi-million à la fin de la guerre, pour une conscription de 28 mois.
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
Émilie Busquant est réputée, avoir confectionné le drapeau algérien, selon certains témoignages dont celui de ses enfants Djanina et Ali. Cette paternité de l'emblème national algérien est disputée par Chawki Mostefaï, militant du Parti du peuple algérien.
Les Français arrivés en terre berbère sous occupation turque en 1832, ont mis près de 30 ans pour conquérir la Kabylie.
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
« Vous savez bien que tout cela finira par l'indépendance ! », aurait déclaré de Gaulle à propos de l'Algérie dès 1944. « Vive l'Algérie... française ! », s'exclame-t-il pourtant en juin 1958, quatre ans avant de signer les accords d'Évian.
« Je vous ai compris ! » Discours prononcé par le général de Gaulle, président du Conseil, au Forum d'Alger (Algérie), 4 juin 1958.
"Les ancêtres vikings des Kabyles !"
Et selon certains, la forte proportion d'habitants de la wilaya de Tizi Ouzou avec les yeux bleus et la peau claire serait la conséquence d'un métissage avec des populations nord-européennes, il y a plusieurs siècles de cela.