Enseignement primaire Le 15 mars 1850, sous la Deuxième République, la loi Falloux, à l'initiative du comte Frédéric Alfred Pierre de Falloux, oblige les communes de plus de 800 habitants à entretenir une école de filles.
1874 : loi interdisant le travail des enfants avant l'âge de 12 ans. 1880 : les filles ont le droit d'aller au collège et au lycée. 1881-1882 : les lois Jules Ferry (nom du ministre de l'Instruction publique) rendent l'école primaire publique gratuite et laïque. L'enseignement devient obligatoire.
Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France. À réécouter : Mais qui donc a inventé l'école ? Histoire, économie, sciences, philosophie, histoire de l'art…
Il faut attendre la loi Duruy de 1867 pour imposer la création d'écoles primaires dans toutes les communes de plus de cinq-cents habitants y compris pour les filles et la loi Camille Sée de 1880 pour la création d'un enseignement secondaire pour les jeunes filles.
En 1836, l'enseignement primaire public pour les filles est autorisé. Mais l'enseignement féminin est surtout assuré par des institutions religieuses soucieuses de former des épouses et des mères chrétiennes.
Le 16 août 1861, sous le règne de Napoléon III, Julie-Victoire Daubié, une institutrice de 36 ans, militante entêtée des droits de la femme, passe avec succès le baccalauréat à Lyon. Elle est la première Française dans ce cas.
II) Un dénouement qui clôt le sort des personnages
_ Agnès : se marie avec l'homme qu'elle aime ( Horace) et elle retrouve une famille avec son oncle (Chrysalde) et son père (Enrique), riche. Elle change de statue en passant d'une jeune fille pauvre à une jeune femme riche.
La loi Jules Ferry du 28 mars 1882 avait rendu l'instruction obligatoire en France pour tous les enfants, filles et garçons, de six à treize ans. Après le Front populaire, la loi du 9 août 1936, initiée par Jean Zay, prolongera ensuite l'obligation d'aller à l'école jusqu'à quatorze ans.
L'éducation donne aux femmes des outils et des connaissances et les transforme. Elle leur permet de briser le cycle « traditionnel » de l'exclusion qui les confine au foyer et les met à l'écart de la prise de décision.
En effet, Charlemagne a notamment fondé une école dans son Palais d'Aix-la-Chapelle : on y enseigne aux jeunes garçons la lecture, l'écriture, la grammaire, le calcul, l'astronomie, et les fondements de la religion chrétienne.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
Loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire.
En faisant ensuite adopter la « loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire », Jules Ferry a pour but de rendre l'instruction obligatoire, bien sûr, mais aussi laïque.
Fait à Paris, le 9 août 1936. Par le Président de la République : Le ministre de l'éducation nationale, JEAN ZAY.
Cette obligation est formulée par la loi du 28 mars 1882 . La loi fixe les composantes de l'enseignement primaire (article premier, voir encart) en complétant et en modifiant celles qui résultaient de la loi Falloux et le rend obligatoire pour les enfants de six à treize ans (article 4).
Les trois grands principes fondamentaux de l'école sont posés : la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881) ; l'instruction obligatoire (loi du 28 mars 1882) ; l'enseignement laïc (loi du 28 mars 1882).
Les filles, plus que les garçons, sont exposées à la maltraitance, aux violences physiques et morales et aux abus sexuels à l'école et sur le trajet de l'école, de la part du personnel éducatif ou des garçons, ce qui conduit de nombreux parents à retirer leurs filles de l'école.
Eduquer les filles pour briser le cycle de la pauvreté
Envoyer une fille à l'école, c'est lui donner la possibilité d'acquérir des connaissances qui lui permettront de prétendre à un métier et de construire son avenir. L'éducation d'une fille est par ailleurs un formidable instrument de lutte contre la pauvreté.
Dans le monde, 129 millions de filles ne vont pas à l'école. Les raisons sont nombreuses. Les obstacles à l'éducation des filles – par exemple, la pauvreté, le mariage d'enfants et la violence liée au genre – sont différents d'un pays et d'une communauté à l'autre.
Ils étaient aussi séparés au lycée et au collège… Dans la religion catholique, le principe était d'éviter toute tentation sexuelle pour les jeunes, avant le mariage. De plus, l'éducation était relativement différenciée : on faisait étudier les garçons pour qu'ils aient un métier, et les filles pour qu'elles aient un…
En Europe, durant le XVI e siècle, les réformes protestante puis catholique ouvrent la voie à la création de nombreuses écoles primaires : la non-mixité est la règle, en raison de la morale de l'époque, avec les filles entre elles et éduquées par des femmes, et les garçons entre eux éduqués par des hommes ; toutefois, ...
En 1881, Jules Ferry, qui était alors ministre de l'Instruction publique (c'est comme le ministre de l'Éducation aujourd'hui), décide de rendre l'école gratuite pour tout le monde : les parents ne sont plus obligés de payer pour que leur enfant puisse apprendre.
Contexte. La Critique de l'École des femmes est une petite pièce de théâtre en un acte que Molière écrit dans les mois suivants la première représentation de L'École des femmes (décembre 1662). Il s'agit d'une réponse à ses détracteurs, suite à ce qu'on appelle « la querelle de L'École des femmes ».
Arnolphe est un homme d'âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal, mais il est hanté par la crainte d'être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d'épouser sa pupille Agnès, élevée dans l'ignorance, recluse dans un couvent.
Matière à scandale là aussi : L'École des femmes fait passer le message que la femme a droit au libre choix de sa vie amoureuse, et que c'est en reprenant le contrôle de sa vie sexuelle qu'elle parvient à son plein épanouissement.