La colère peut aussi avoir des conséquences significatives sur notre corps, entraînant de la tension musculaire, une accélération des battements cardiaques et d'autres effets sur les organes inconfortables et désagréables de ce genre.
La colère extériorisée, la colère rouge.
La personne peut sentir de la chaleur en haut du corps. Il y a une sensation de malaise diffuse qui marque la perte d'équilibre énergétique, parfois l'agressivité, la perte de contrôle, l'impulsivité, parfois la violence comme le regretté coup de tête de Zidane en 2012.
Les personnes hostiles ont tendance à être agressives et peu amicales. L'accumulation de colère et d'hostilité qui ne sont pas gérées peut être néfaste pour la santé de votre cœur. La colère peut être une réaction normale à une crise cardiaque.
À chaque émotion son Organe
Elle considère que chaque Organe joue non seulement un rôle physique, mais possède aussi des fonctions mentales, émotives et psychiques. La colère (Nu) est associée au Foie. La joie (Xi) est associée au Coeur. La tristesse (You) est associée au Poumon.
Le trouble explosif intermittent, ou TEI, est un problème de santé mentale caractérisé par de fréquents accès de colère excessive et d'impulsivité. Ces épisodes sont souvent disproportionnés par rapport à la situation qui les a déclenchés et provoquent une détresse importante chez la personne qui les a vécus.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Les thérapies basées sur la pleine conscience, telles que la réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR) et la thérapie comportementale dialectique (DBT), peuvent également s'avérer efficaces pour la gestion de la colère.
Pour ce qui est du corps, on peut ressentir des tensions au niveau de la nuque, avoir la gorge sèche et les mains moites, mais aussi le ventre serré. La culpabilité peut nous causer un mal être intérieur, du stress voire des malaises et des maladies.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans cette situation. Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique.
La rage survient lorsque l'ocytocine, la vasopressine, et la corticolibérine sont rapidement libérées de l'hypothalamus. Cela résulte d'une hypophyse produisant et libérant une large quantité d'hormones corticotropes, ce qui oblige le cortex surrénalien à libérer des corticostéroïdes.
Vous vous rendrez vite compte qu'une réaction violente ne vous soulage pas davantage. Les crises de rage affectent tout autant la santé physique et mentale qu'une répression des émotions. Toute émotion violente a des conséquences physiologiques – maux de tête, crampes d'estomac, etc.
La colère refoulée surgit parfois après de nombreuses déceptions, des traumatismes non pris en charge et par plus d'un revers du destin. Tout cela, si on ne le prend pas en charge, installe en nous une mauvaise humeur constante et un manque de motivation qui finit par se somatiser.
Elle nuit aux relations et l'impulsivité qu'elle entraîne empêche de réfléchir à ce que l'on dit, ou que l'on fait. Elle peut être disproportionnée et explosive. Les pensées, les mots, les actes peuvent dépasser tout entendement. Elle engendre du mauvais stress et peut être très violente.
Evitez aussi de rester trop longtemps derrière vos écrans surtout le soir, de regarder des films violents. Quand vous sentez monter cette colère, pensez à l'activité physique ! Allez courir, marcher, vous dépenser physiquement. Immergez-vous dans la Nature et si vous en avez envie, chantez, dansez, déchargez-vous !
En cas de mal-être profond et permanent, vous avez besoin d'une aide urgente, personnalisée et peut-être intensive. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un(e) psychologue pour en discuter. Le mal-être ne doit ni être pris à la légère ni comme une fatalité. C'est une étape de votre vie qui vous invite à vous poser.
La tristesse est une émotion, qui traduit une douleur émotionnelle associée ou caractérisée par des sentiments de désespoir, de chagrin, d'impuissance et de déception. Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité.
Elle constitue ainsi un adjuvant important à l'efficacité dans la résolution des problèmes ou dans la satisfaction des besoins. La colère peut être la fois utile et efficace, lorsqu'elle vise exclusivement des comportements chez autrui, et nullement la personne.
Le chakra lié à la colère
Le chakra qui est lié à la colère est celui du plexus solaire ! Manipura comme on l'appelle aussi, c'est le point d'énergie du corps qui te permet de te percevoir comme individu à part entière.
Respirez. Une fois isolé, vous pouvez prendre le temps de faire de grandes respirations profondes. En effet, dans une situation de stress (et les émotions sont souvent stressantes, surtout la colère), vous avez une respiration thoracique, et votre rythme cardiaque peut s'accélérer.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Etre compréhensive, le dire, parler d'une voix calme aidera à l'apaisement. Laissez votre proche exploser tant que ce n'est pas contre vous. Parfois aussi, la personne sera énervée contre elle-même, contre son erreur : attendez que la colère retombe.