1927 : Elie Marc. La première traduction créole intégrale d'un livre de la Bible est : Elie Marc, Evangile à notre Seigneur Jésus-Christ selon Saint Jean.
1985 : première publication d'une traduction complète de la Bible en créole. Bib la, paròl Bondié an Ayisyen, est une oeuvre réalisée par une équipe œcuménique même si la voix des traducteurs protestants semble être plus prononcée.
1535, la Bible d'Olivétan (à Neuchâtel) : première traduction réalisée à partir des textes originaux en hébreu et en grec. Pierre Robert, dit Olivétan, est probablement un cousin de Jean Calvin, qui préface en latin l'ouvrage. La traduction est accompagnée de nombreuses notes d'érudition.
Publié en mai 1942, au beau milieu de la Seconde Guerre mondiale, l'Etranger d'Albert Camus est à nouveau traduit en créole par le professeur Frantz Gourdet, après celle de Guy Régis JR parue aux Presses Nationales d'Haïti en 2008.
Cipriano de Valera et la traduction de la Bible en langue vernaculaire.
Le « Codex Sinaiticus », rédigé en grec au milieu du IVe siècle sur un parchemin en peau de bœuf par les moines du monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, est considéré comme la plus ancienne bible connue.
Les meilleures traductions restent donc les plus littérales. Parmi celles-là, en particulier la vieille traduction de Louis Segond (connue sous sa version « Segond 1911 » qu'on trouve assez facilement). Segond traduisait ce qu'il lisait et quand le texte original est obscur, la traduction l'est aussi !
C'est ainsi que le créole haïtien serait né dans l'île de la Tortue au xvii e siècle, où cohabitaient esclaves africains, flibustiers, boucaniers, corsaires et colons européens.
Petit lexique créole
Sa ou fé ? : Comment ça va ? Sa ka maché : Ça va. Ka ki là ? : Qui est là ? Ka sa yé ? : Qu'est-ce que c'est ?
Le nom du Dieu d'Israël et de Juda apparaît près de 6800 fois dans la Bible hébraïque sous la forme du Tétragramme יהוה, c'est-à-dire YHWH. Ce nom est aussi attesté, sous une forme incomplète (Yah), dans un grand nombre d'anthroponymes.
gros loche : gros mou. gros zèf : gros con. makro : salaud. moukat : merde.
Mwen aimé ou doudou : Chéri(e) je t'aime.
Je t'aime en créole :
Créole Antillais (Antilles françaises) : mwen enmen. Créole Martiniquais (Martinique) : mwen enmen'w. Créole Guadeloupéen (Guadeloupe) : mwen enméw. Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou.
Aujourd'hui, on distingue le créole martiniquais, le créole guadeloupéen, le créole de Saint-Barth, le créole haïtien (anciennement Saint-Domingue), le créole dominicain, le créole saint-lucien, le créole réunionnais, le créole guyanais, le créole seychellois, le créole mauricien, etc.
Ils sont parlés dans l\'aire américano-caraïbe : en Haïti, dans les Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe) et en Guyane, ces trois territoires formant ce qu\'on appelle les DOM (Départements français d\'Outre-Mer), dans les îles de la Dominique et de Sainte-Lucie, mais aussi en Louisiane, aux États-unis.
Bonzour ! : bonjour !
Evénement éditorial dans le monde du protestantisme: la nouvelle version révisée de la Bible du pasteur genevois Louis Segond, qui est aux protestants francophones ce que la Bible de Jérusalem est aux catholiques d'expression française, vient d'être publiée.
La Bible de Jérusalem est une traduction de la Bible en français élaborée sous la direction de l'École biblique et archéologique française de Jérusalem, un établissement français d'enseignement supérieur et de recherche situé à Jérusalem et dirigé par l'ordre dominicain (catholique).
La principale divergence entre catholiques et protestants tient à la lecture de la Bible. Conformément à ce que suggérait Luther, seule l'Écriture compte. Pour aller au plus près du texte, les protestants ont donc décidé de le traduire dans leur langue parlée, et non plus en latin.
Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le vrai christianisme par leur moyen, lorsque Charles Taze Russell a initié le mouvement des Étudiants de la Bible. L'instauration d'un clergé est rejeté ; clergé et titres spéciaux sont considérés comme contraires à la Bible (Matthieu 23:8-11).
Histoire. Le plus vieux texte religieux connu est l'hymne au temple de Kesh (en), tablette d'argile sumérienne qui date de 2600 av. J.C. Le Rig-Véda, collection d'hymnes de l'Inde antique composés en sanskrit védique entre 1500 et 900 av.