Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête. Ensuite par la météo : une pluie diluvienne avait transformé en bourbier le champ de bataille, déroutant son artillerie.
Parce que les forces françaises comptaient environ 72 000 hommes, Napoléon espérait profiter de la distance qui séparait les Prussiens des Britanniques pour détruire les forces de Wellington dès que possible.
L'échec de Waterloo en 1815 contre l'Angleterre et la Prusse
Le 18 juin 1815, l'armée du Nord dirigée par Napoléon affronte les armées des alliés (britanniques, néerlandais, allemands) et l'armée des Prussiens à Waterloo, près de Bruxelles. L'armée napoléonienne est supérieure en nombre : 71.000 soldats contre 68.000.
Napoléon prend le commandement de l'armée et dirige la contre-attaque en Autriche. Une série de petites victoires précédent l'énorme bataille d'Essling, première défaite tactique de Napoléon.
Jean Lannes, le plus courageux
Il est notamment connu pour avoir sauvé Napoléon à la bataille d'Arcole. André Masséna (lui aussi réputé pour son ardeur au combat), Louis Alexandre Berthier et Louis-Nicolas Davout ont également été de célèbres généraux ayant servi Napoléon Bonaparte.
Au panthéon des maréchaux de l'Empire, impossible de ne pas citer Michel Ney. Particulièrement ardent au combat, il est surnommé par l'Empereur « le plus brave des braves ». L'histoire a également retenu le nom de Jean Lannes.
La bataille de Waterloo, le 18 juin 1815, est l'une des plus célèbres batailles de l'histoire européenne. Vaincu par les forces de la coalition menée par Wellington et von Blücher, l'empereur Napoléon Bonaparte a définitivement perdu le pouvoir après sa défaite.
Selon la méthode de calcul d'Ethan Arsht, l'un des plus grands conquérants de l'histoire, qui avait notamment pris possession de l'immense Empire perse, obtient le score de guerre de 4,376. Avec une bataille en plus au compteur qu'Alexandre le Grand, Gueorgui Joukov obtient le score de guerre de 4,596.
La création de la Banque de France (1800) ; la vente de la Louisiane aux États-Unis (1803) ; la création du premier conseil de prud'hommes à Lyon (1806) ; la future Bourse de Paris (1807) ; le Code pénal (1810) ; la création des 22 Chambre de commerce (1822).
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
L'enjeu idéologique est donc majeur, et tout aussi important que l'enjeu stratégique : Napoléon rêve en effet toujours de conquérir l'Europe, et défaire Anglais et Prussiens dans cette bataille ouvrirait l'horizon de ses conquêtes.
Le nom de la bataille est dû au duc de Wellington, qui avait installé son quartier général à Waterloo, d'où il rédigea son communiqué de victoire. Dans beaucoup de cultures, le mot "Waterloo" est ainsi devenu un symbole de victoire remportée sur un adversaire redoutable et redouté, au prestige exceptionnel.
Les soldats français sont contraints de battre en retraite. Les conséquences de cette défaite sont bien connues : Napoléon se rend aux autorités anglaises et est exilé sur l'île de Saint-Hélène, où il meurt 6 ans plus tard, le 5 mai 1821.
Depuis le traité de Tilsit, la France et la Russie étaient des alliés à couteaux tirés. La Russie avait violé le traité en faisant des affaires avec l'Angleterre, et Napoléon, lassé de cet état de choses, l'utilisa comme prétexte pour l'envahir.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.
La tendance actuelle est de modérer les accusations contre Grouchy, pour plusieurs raisons. La première est que la poursuite des Prussiens n'avait été ordonnée par Napoléon que douze heures après la fin de la bataille de Ligny, soit beaucoup trop tard pour que Grouchy puisse talonner l'adversaire.
"Son autoritarisme (...), son sens d'un Etat fort, son mépris du régime parlementaire, son impérialisme et surtout son génie de la propagande ; tout peut y faire penser".
C'est le roi qui finance ses études. A partir de 1784, il poursuit ses études à l'école militaire de Paris.
« Napoléon, Bonaparte et Napoléon Ier désignent la même personne. Napoléon est le prénom du futur empereur, et Bonaparte est son nom de famille (lire n° 6 896). Il est né le 15 août 1769 à Ajaccio (Corse) et est mort le 5 mai 1821, à Sainte-Hélène, une île britannique dans l'océan Atlantique. » Empereur.
Probablement le plus grand chef militaire de tous les temps. Un stratège sans états d'âme, prêt à recourir à la barbarie pour imposer ses conquêtes et bâtir le plus vaste empire jamais connu. L'année prochaine, cela fera précisément 800 ans que Gengis Khan ** (France 2, 22h35) fut proclamé souverain des Mongols.
La mort de Napoléon Ier survient le 5 mai 1821 à Longwood sur l'île de Sainte-Hélène, durant son exil, à l'âge de 51 ans. Sa mort est due à un cancer de l'estomac, résultant d'une aggravation d'un ulcère.
En 1870, les Espagnols proposent le trône à Léopold de Hohenzollern un cousin catholique du roi de Prusse. Poussé par Bismarck, et malgré ses réticences, le roi de Prusse Guillaume Ier donne son accord. La France est effrayée par l'encerclement Hohenzollern à l'est en Allemagne et au sud en Espagne.
Les Anglais veulent s'assurer que Napoléon ne tentera pas une nouvelle aventure militaire. L'Île de Sainte-Hélène, située dans l'océan Atlantique, à 7.247 km de Paris, est donc choisie."