Aujourd'hui considérée comme l'une des pionnières du féminisme français, Olympe de Gouges, auteure notamment de la Déclaration des droits de la femme, a été guillotinée le 3 novembre 1793 sur ordre de Robespierre. Voici son histoire !
Pressentie pour entrer au Panthéon, elle fut la première des féministes et le paya de sa vie. Guillotinée en 1793 sous la Terreur, Olympe de Gouges avait commis le crime de rédiger une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
De Gouges, dont le nom apparaissait sur des affiches de propagande politique, se fit remarquer lors du procès de Louis XVI, où elle s'offrit de défendre le monarque déchu, faisant d'ailleurs connaître son aversion pour la peine de mort (3).
Puis, à cause du scandale lié à son nom, ou parce qu'elle était une femme, les pièces d'Olympe de Gouges ne seront plus jouées à la Comédie française. En prenant position contre la peine de mort au procès de Louis XVI, puis contre Robespierre et Marat, Olympe de Gouges signe son arrêt de mort.
Elle fut, comme le couple royal, enterrée dans l'ancien cimetière de la Madeleine, où se trouve aujourd'hui la chapelle expiatoire.
Née en 1748 à Montauban d'un père boucher ou, d'après ses dires, du noble Le Franc de Pompignan, Marie Gouze monte à Paris en 1766, après son veuvage, et, sous le nom d'Olympe de Gouges, se lance dans une carrière littéraire tout en partageant la vie de Jacques Biétrix de Rozières, un haut fonctionnaire de la marine.
Peu de temps après s'être mariée en 1765 avec un certain Louis Aubry, Marie devient veuve. Elle décide alors de changer de nom pour Olympe de Gouges, et part vivre à Paris avec son fils.
A vingt-ans, Marie Gouze, mère célibataire, devient alors Olympe de Gouges, en hommage à sa mère et pour se détacher d'un nom, Aubry, qui lui évoque de mauvais souvenirs. Son rêve ? Intégrer le monde très fermé des Lettres. En 1770, elle suit son amant Jacques Biétrix de Rozières, un riche toulousain, jusqu'à Paris.
Elle fut tout d'abord nommée la « Louisette », en l'honneur du docteur Louis, le « Moulin à silence », la « cravate à Capet » (après la chute de la monarchie, Louis XVI porta le nom de Louis Capet), le « Raccourcissement patriotique », le « Rasoir national, et, enfin, la « guillotine ».
Après avoir soutenu Louis XVI, elle offre son appui aux Girondins au lendemain des journées de mai et juin 1793.
J'admire sa clairvoyance. Elle avait tout compris avant tout le monde. Elle luttait contre le racisme, pour la parité, l'égalité dans le mariage et le droit au divorce. Le plus incroyable, c'est que ses idées humanistes restent à défendre aujourd'hui.
En rappelant le caractère naturel de l'égalité en droits des femmes et des hommes, Olympe de Gouges légitime les revendications des femmes à l'égalité : fait de société, la suprématie des hommes est une injustice qu'il convient d'effacer à présent que s'institue un régime démocratique, la Première République, qui doit ...
Reine de France et de Navarre
Son frère, l'empereur Joseph II, la décrit comme « aimable et honnête » : Marie-Antoinette, princesse autrichienne et épouse de Louis XVI, demeure l'un des personnages les plus emblématiques de l'histoire de Versailles.
Rédactrice en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle a laissé de nombreux écrits et pamphlets en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l'abolition de l'esclavage des Noirs. Elle est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes.
Avant-gardiste sur son temps, elle refuse de se remarier, considérant le mariage comme le « tombeau de la confiance et de l'amour ». Elle luttera d'ailleurs pour la suppression du mariage religieux et pour l'instauration du divorce.
Épisode 2/10 : Olympe de Gouges : "La femme a le droit de monter à l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune"
En 1791, elle rédigea la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, et poursuivit son combat pour le droit des femmes à travers des pièces de théâtre comme Le Couvent ou les voeux forcés.
Olympe de Gouges est une auteure et femme de lettres du XVIIIe siècle, appartenant au mouvement des Lumières. Ses écrits engagés prennent position, entre autres, pour l'égalité des hommes et des femmes et l'abolition de l'esclavage.
Elle défend la non-violence, les orphelins et les droits des mères célibataires. Elle est l'une des premières à faire des propositions concrètes en faveur de la démocratie. Elle a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l'abolition de l'esclavage des Noirs.
C'est la dernière personne en Europe à avoir été exécutée au moyen d'une guillotine et le dernier condamné à mort exécuté en France, dans la prison des Baumettes, pour la torture et le meurtre de son ancienne compagne âgée de 21 ans.
Il fut le dernier condamné à mort exécuté de l'histoire de France et le dernier homme guillotiné en Europe. En 1977, Hamida Djandoubi a été condamné pour "assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation".