Cette date est moins connue que celle du 11 novembre 1918, il faut dire que la France ne la célèbre pas. Le 22 juin 1940, le gouvernement du maréchal Pétain signe l'armistice avec l'Allemagne nazie, dans le même wagon que celui utilisé en 1918. Mais, cette fois, la France occupe la place du vaincu.
Le 22 juin 1940 est conclu l'armistice (dico) entre le IIIe Reich allemand et les représentants du gouvernement français de Philippe Pétain. Se méprenant sur Hitler, le maréchal Pétain croit pouvoir traiter avec celui-ci comme, soixante-dix ans plus tôt, Adolphe Thiers négocia avec Bismarck.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
L'armistice est signé le 22 juin 1940 entre le gouvernement du maréchal Pétain et le général Wilhelm Keitel, représentant l'armée allemande. Les Français sont représentés par le général Huntziger et Léon Noël. Il est signé dans la forêt de Compiègne en présence d'Hitler.
Le Général de Gaulle, un presque inconnu
En ce 17 juin 1940, le général De Gaulle part pour Londres car il refuse la défaite et souhaite poursuivre le combat", explique Florent Vandepitte. Lorsqu'il prononce son discours le 18 juin, Charles De Gaulle est alors une personnalité politique peu connue des Français.
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Refusant de demander l'armistice à l'Allemagne, le gouvernement de Paul Reynaud démissionne le 16 juin 1940. Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil.
Le 17 juin, dans son message radiodiffusé, Pétain annonce qu'il va demander aux allemands les conditions de l'armistice. Arrivé à Londres, le général de Gaulle est opposé à l'armistice. Le 18 juin, le Premier ministre britannique Winston Churchill lui donna l'autorisation de diffuser un discours sur la BBC.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
« L'honneur, le bon sens, l'intérêt de la Patrie, commandent à tous les Français libres de continuer le combat, là où ils seront et comme ils pourront. »
Le 22 juin 1940, le gouvernement du maréchal Pétain signe l'armistice avec l'Allemagne nazie, dans le même wagon que celui utilisé en 1918. Mais, cette fois, la France occupe la place du vaincu. C'est un des jours les plus humiliants que la France ait eu à vivre.
Un lieu historique devenu lieu de mémoire et de pégagogie
Au cœur de la forêt domaniale de Compiègne, à 5h15 du matin le 11 novembre 1918, dans le Wagon 2419D, l'Armistice est signé, entre les Alliés représentés par la France et la Grande-Bretagne et les plénipotentiaires allemands.
De Gaulle s'éloigne de Pétain. Les deux hommes sont en désaccord sur la façon de préparer l'armée française à la guerre. Et, en 1940, De Gaulle portera un jugement très dur sur le Maréchal:«Pétain est un grand homme, mort en 1925. Le drame, c'est qu'il ne l'a pas su».
Le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain est un vote de l'Assemblée nationale (réunion du Parlement composé de la Chambre des députés et du Sénat) convoquée à Vichy (Allier) le 10 juillet 1940 par le président de la République française Albert Lebrun, à la demande du président du Conseil Philippe ...
Les clauses militaires sont classiques. Les hostilités doivent cesser en France et dans ses possessions. Les forces armées sont démobilisées, à l'exception de celles nécessaires au maintien de l'ordre. Le matériel de guerre est livré en bon état, les avions étant seulement désarmés.
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
Le 5 juin 1940, l'armée allemande lance l'invasion de la France (Fall Rot), que les restes de l'armée française ont du mal à empêcher. Le 10 juin, le front est percé sur la Somme. Les Allemands prennent Paris le 14 juin, puis Orléans le 16 juin.
La bataille de France ou campagne de France désigne l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France, par les forces du Troisième Reich, pendant la Seconde Guerre mondiale. L'offensive débute le 10 mai 1940, mettant fin à la « drôle de guerre ».
Le gouvernement français s'est installé à Bordeaux et le général de Gaulle est envoyé le 16 juin en mission à Londres pour demander au Premier ministre britannique des renforts maritimes et aériens.
Le régime de Vichy est un régime politique mis en place en France au lendemain de la défaite face à l'Allemagne de 1940. Mené par Philippe Pétain, ce régime de collaboration avec le Troisième Reich prend fin avec la victoire des Alliés.
Si deux étoiles ont été directement attribuées au premier grade des officiers généraux, c'est parce qu'il existait, depuis 1657, un grade intermédiaire entre ceux de colonel et de maréchal de camp (actuels généraux de brigade).
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
Durant cette période, le général de Gaulle incarne la résistance française, la France libre. L'appel qu'il fait à ses compatriotes, le 18 juin 1940, marque le début de l'organisation de la résistance qui, avec l'aide des Alliés, notamment américains, participera à la libération de la France en 1944.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.