Dans la tradition alsacienne, le personnage de Hans Trapp (traduit en « père Fouettard » en français et en Alsace romane) accompagne saint Nicolas, et parfois le Christkindel dans le nord de l'Alsace, lors de la tournée du soir du 5 décembre.
Alors qu'en Suisse, Saint-Nicolas est accompagné de son « Schmutzli », en Autriche, en Hongrie et en République tchèque, il est accompagné du « Krampus ».
Dans la nuit du 5 au 6 décembre , le saint passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats et de grands pains d'épices.
Gare au Père Fouettard (Knecht Ruprecht en Allemagne, Hans Trapp en Alsace), cet étrange personnage tout de noir vêtu, qui accompagne souvent notre bon Saint-Nicolas. Une sorte de double du saint homme, souvent représenté en noir qui menace de distribuer des coups de fouet aux enfants qui n'ont pas été sages…
Le renne au nez rouge
Selon le mythe, grâce à son nez rouge lumineux, il guide le père Noël et lui permet d'effectuer sa tournée malgré la neige et le brouillard.
L'assistant du père Noël : Klaus Boutik, un petit bout d'Allemagne à Mont-Saint-Aignan.
Le terrifiant père Fouettard allemand
Le père fouettard allemand est tout noir (on lui met parfois des cornes et une queue pour qu'il ressemble au diable). Knecht Ruprecht (ou Krampus selon les Länder) ne plaisante pas et a terrorisé des générations d'Allemands, encore plus violemment que du côté français.
La salade de pomme de terre accompagnée de saucisses est également très appréciée. En revanche, le premier et le second jour de Noël, on fait bombance autour d'une table élégamment dressée. L'oie rôtie accompagnée de chou rouge cuit et quenelles de pomme de terre est un plat classique du repas de Noël traditionnel.
D'après la légende, le Père Fouettard serait né à Metz en 1552, lors du siège de la ville par les troupes de Charles Quint, où la corporation des Tanneurs créa un personnage mi- ogre, mi épouvantail, censé être à l'effigie de l'assiégeur.
550 mandarines
Pour compenser le sucre des biscômes, une autre gourmandise qui plaît tout autant, mais qu'on évite de lancer. Il faudra donc un peu de chance pour recevoir une mandarine de la part du Saint-Nicolas.
Aux Pays-Bas et en Flandre, Saint Nicolas a le luxe de circuler à cheval. Il est moins chanceux en Wallonie où c'est sur le dos d'un âne qu'il fera sa tournée de cadeaux. Le cheval hollandais de Sinterklaas, Amerigo, est à la retraite depuis 2018; son successeur s'appelle Ozosnel.
Saint Nicolas ? Il faut dire que les représentations de ces deux personnages sont proches… D'où vient cette ressemblance ? Le Père Noël est une créature mythique, alors que saint Nicolas, lui, a réellement existé puisqu'il était évêque de Myre, ville marchande d'Asie Mineure (Turquie actuelle) aux IIIe-IVe siècles.
La Saint-Nicolas : une fête traditionnelle
Dans la nuit du 5 au 6 décembre, les enfants déposent, devant leur porte, une boisson pour le saint et une carotte pour son âne.
Habituellement, dans la nuit du premier weekend de décembre, chaque enfant dépose ses petits souliers devant la cheminée ou devant la porte d'entrée de la maison avant d'aller se coucher. Saint-Nicolas y déposera friandises et petits cadeaux, sans oublier de récupérer une carotte ou un sucre, pour son fidèle canasson.
La figure de Schmutzli provient d'une vieille tradition alpine de personnages censés chasser les démons. Il porte généralement un balai, servant à l'origine à punir les enfants qui n'ont pas été sages, d'où son nom français de Père Fouettard.
Avant toute chose, il faut savoir que le Noël russe ne se célèbre pas le 25 décembre comme en Europe, mais dans la nuit du 6 au 7 janvier : il s'agit du Noël orthodoxe, calqué sur le calendrier Julien. Lors de cette soirée, on célèbre la fête religieuse en partageant un grand repas et en s'échangeant des cadeaux.
Les enfants chantent des chants de Noël pour leurs voisins pendant que le reste de la famille prépare des tartes aux fruits secs pour le père Noël. Le 25 décembre, tout le monde se lève tôt pour ouvrir les cadeaux que le père Noël a apportés pendant la nuit et de nombreuses personnes assistent à la messe de Noël.
L'ancêtre direct du Père Noël est Saint-Nicolas. Il continue d'être célébré le 6 décembre dans le nord et l'est de l'Europe depuis le Moyen Âge : "Sankt Nikolaus" en Allemagne, "Sint Nicolaas" aux Pays-Bas, "Svyatoy Nikolay" en Russie, "Swięty Mikołaj" en Pologne.
Tout aurait commencé en Turquie, avec l'histoire de saint Nicolas, un bienfaiteur devenu le patron des enfants. Au fil des siècles et des migrations en Europe, puis aux Etats-Unis, son nom, son costume et même la date de livraison des cadeaux ont changé.
Il est mort il y a plus de 500 ans, mais continue de faire parler de lui. Aujourd'hui encore, en 2023, son nom reste connu dans l'Est de la France. Il s'agit du père Fouettard. Tous les 6 décembre, il accompagne Saint-Nicolas – ce saint chrétien célébré en Belgique, aux Pays-Bas et dans le nord-est de la France.
Le château de Hans Trapp, selon la légende, serait donc celui de ce personnage : le château de Berwartstein, situé près de Wissembourg, dans le nord de l'Alsace (Bas-Rhin).
La mère Noël n'a pas de prénom ni de nom à proprement parler, même s'il arrive qu'on l'appelle Madame Noëlle. Comme son homologue masculin qui s'appelle Santa Claus dans la culture anglo-saxonne, on l'appelle également Mrs Claus, soit Madame Noël.
Le Père Noël serait né il y a environ 1700 ans.