Plusieurs professionnels de santé peuvent traiter les symptômes du papillomavirus. Le gynécologue bien entendu, mais pas seulement. Comme plusieurs zones de ton corps peuvent être concernées, plusieurs spécialistes vont pouvoir s'en occuper : médecin généraliste, dermatologue, gynécologue, andrologue, dentiste…
Le médecin généraliste peut réaliser le prélèvement nécessaire au dépistage, s'il le pratique, ou vous donner une ordonnance pour qu'il soit fait dans un laboratoire de biologie médicale qui propose cet examen. Il peut aussi vous orienter vers un gynécologue ou une sage-femme.
les HPV à tropisme cutané : ils infectent les cellules épithéliales de la peau. Ils peuvent être à l'origine de tumeurs bénignes comme les verrues plantaires mais aussi favoriser certaines tumeurs malignes tel que le carcinome spinocellulaire (= cancer de la peau).
Rien ne permet de savoir depuis combien de temps une infection particulière existe. La plupart des personnes ayant une infection à VPH dans la région anogénitale ne le savent pas.
À la maison, les personnes infectées peuvent appliquer des crèmes ou des pommades contenant, par exemple du podofilox, qui brûle les verrues. D'autres crèmes ont pour effet de stimuler le système immunitaire, comme l'imiquimod. En clinique, un médecin peut utiliser de l'acide trichloroacétique pour brûler les verrues.
La réponse avec le Dr Sylvain Mimoun, gynécologue-andrologue-psychosomaticien : "Oui le papillomavirus peut se transmettre lors des rapports. Le papillomavirus est très contagieux. Donc si une femme a toujours son papillomavirus, il faut se protéger lors des rapports.
des douleurs persistantes dans le dos, les jambes ou le bassin ; une perte de poids, de la fatigue, une perte d'appétit ; des pertes vaginales malodorantes et une gêne au niveau du vagin ; et. un œdème sur une jambe ou les deux.
L'infection à VPH peut s'être produite des années auparavant, et le virus peut demeurer dans l'organisme pendant des semaines, des années, voire la vie durant, sans signe d'infection. Il est donc difficile de savoir exactement quand ou de qui une personne a contracté le virus.
des sensations de vertige, des troubles gastro-intestinaux (nausées, diarrhées, douleurs abdominales), de la fièvre, de la fatigue.
Il n'existe pas de test sanguin permettant son dépistage. En termes de santé publique, les deux moyens de prévention du cancer du col utérin sont la vaccination et le dépistage des infections HPV du col utérin.
Quels sont les symptômes ? La grande majorité des infections à HPV sont silencieuses. L' infection[Définition] à papillomavirus[Définition] peut se manifester par des démangeaisons, des saignements et des petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux[Définition] ou l' anus[Définition] .
À la différence de l'examen cytologique qui s'intéresse à la morphologie des cellules, le test HPV cherche la présence d'ADN du virus HPV à haut risque chez les femmes. Ces deux tests sont réalisés par prélèvement de cellules au niveau du col de l'utérus (appelé « frottis »).
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Grâce à ces données inédites, on sait : près d'un tiers sont porteurs, ce qui prouve que le HPV n'est pas « réservé » aux femmes ou aux hommes ayant des relations avec les hommes. Extrêmement transmissible, il ne sélectionne ni genre ni pratique et n'a rien à voir avec le fait d'être multipartenaires.
La contamination des HPV est essentiellement sexuelle, elle se déroule, en général, dès après les premiers rapports sexuels. On estime que le plus souvent, le premier contact a lieu en général entre 18 et 25 ans.
Les préservatifs peuvent protéger partiellement. Toutefois, tu peux également être infectée par les HPV par l'attouchement des muqueuses sans avoir de rapports sexuels.
Lors de la vaccination, on injecte dans l'organisme un microorganisme inactivé ou atténué. Le micro-organisme, rendu inoffensif, n'entraîne donc pas de maladie. Le corps reconnaît le microbe et fabrique des anticorps pour l'éliminer. Il garde ensuite ces anticorps en mémoire.
Il n'y a pas de traitement antiviral pour éliminer le virus du Papillomavirus (HPV). Il disparaît souvent spontanément.
"Si cette patiente a eu une conisation, c'est qu'elle est infectée par le virus HPV (papillomavirus). Certaines femmes vont éliminer le papillomavirus alors que d'autres vont le conserver dans leur col.
Les cas de can- cers (du pénis par exemple) sont extrêmement rares, quel que soit l'âge. Chez l'homme, la détection d'un HPV génital a peu d'intérêt et ne nécessite aucun traitement ni suivi par- ticulier. chez les jeunes, hommes et femmes : 7 personnes sur 10 environ seront porteuses de ce virus au cours de leur vie.
Est-il possible d'avoir un frottis normal et un test HPV positif ? Oui, en fonction de l'âge de la patiente, il est dans ce cas recommandé de répéter le test HPV. La persistance de cette infection au-delà de 12 mois impose de réaliser des investigations complémentaires (colposcopie, biopsie..).
Il existe également quelques molécules ayant démontré une certaine efficacité dans le traitement des dermatoses causées par les papillomavirus. Il y a d'abord l'azithromycine, un antibiotique qui semblerait avoir une certaine action antivirale. Il est utilisé dans les cas de papillomatose orale et cutanée.
Les caroténoïdes, vitamines A, D et B9 réduisent le risque d'infection HPV, les vitamines C et E agissent quels que soient le stade, le lycopène et les polyphénols sur les derniers stades du cancer.