Le médecin généraliste est le premier interlocuteur. Il pourra vous orienter vers un pneumologue si nécessaire. Cette spécialité médicale se consacre à l'étude et au traitement des maladies des poumons, des bronches et de la plèvre.
Le symptôme de l'asthme le plus fréquent est la crise d'essoufflement aiguë. Mais l'asthme peut également se traduire par : une sensation d'oppression au niveau de la cage thoracique, une difficulté à respirer profondément, une respiration sifflante, un essoufflement à l'effort ou une toux qui ne passe pas.
Le diagnostic d'asthme est confirmé si les bronches se ferment de plus de 20% par rapport à la valeur initiale. le débit expiratoire de pointe (DEP) : il s'agit de mesurer le souffle à l'aide d'un petit appareil appelé débitmètre de pointe.
prévenir un médecin sans attendre.
En l'absence d'amélioration, ou en cas de véritable sensation d'étouffement d'emblée, il faut considérer qu'il s'agit d'un asthme aigu grave, et appeler une équipe médicale d'intervention au domicile : SAMU (15) ou pompiers (18 ou 112).
Habituellement, la radiographie du thorax est inutile pour le diagnostic de l'asthme. Les médecins ont recours à cet examen s'ils suspectent un autre diagnostic. Cependant, une radiographie du thorax est souvent pratiquée lorsqu'une personne asthmatique doit être hospitalisée pour une crise d'asthme sévère.
Malheureusement, il n'est pas possible d'obtenir une guérison totale de l'asthme. Des rémissions (parfois très longues) sont possibles, mais l'asthme est toujours présent. Les traitements sont très efficaces pour éviter la réapparition des crises s'ils sont bien suivis.
Parfois, une crise, qui débute de façon « habituelle » ne diminue pas, même après 4 à 6 bouffées du traitement inhalé. C'est ce que l'on appelle une crise grave et il s'agit d'une véritable urgence qui nécessite de faire appel à de l'aide médicale : il faut appeler le 15 ou demander à son entourage de le faire.
Les signes de gravité de la crise d'asthme sont assez caractéristiques. Le patient est assis, penché en avant, ayant du mal à parler et à tousser. La dyspnée est avec orthopnée. La fréquence respiratoire est supérieure à 30 c · min-1.
Les conséquences de l'asthme sur la vie quotidienne
Les personnes chez qui l'asthme n'est pas correctement traité peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue pendant la journée et de problèmes de concentration.
L'asthme est une pathologie bénigne
Au niveau mondial, les chiffres sont encore plus impressionnants : l'Organisation mondiale de la Santé évalue à 383 000 le nombre de décès dus à la pathologie, en 2015. Il est donc important de se faire dépister en cas de signes de la maladie.
La toux asthmatique est une toux sèche, sans expectorations, qui apparaît souvent sous forme de quintes (on parle de toux quinteuse). Elle survient en général la nuit, après un effort physique, dans un environnement froid, ou encore en présence de substances allergènes ou irritantes (en cas d'asthme allergique).
Effectuer un test de spirométrie au repos. Courir/marcher sur un tapis roulant ou pédaler pendant 6-8 minutes. Refaire le test de spirométrie immédiatement après. Si vous êtes atteint d'asthme induit par l'effort (AIE), le résultat de votre test de spirométrie sera inférieur après un effort.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Dans certains cas, il peut arriver que la dose recommandée soit dépassée. Le surdosage se manifeste par des tremblements, des palpitations, des crames, des maux de tête, une tachycardie et une modification de la tension artérielle. Dans ce cas, il est indispensable de consulter un médecin au plus vite.
La toux est souvent le principal symptôme de l'asthme et parfois le seul. Elle peut être présente la nuit, le jour ou à l'effort et peut parfois être continuelle, particulièrement chez le jeune enfant. L'essoufflement amène une diminution des activités et de l'appétit. Du mucus (sécrétions) plus abondant.
L'asthme, une maladie multifactorielle
les allergènes extérieurs (pollens et moisissures) les infections respiratoires. les irritants respiratoires (fumée de tabac, pollution de l'air, irritants présents dans le lieu de travail) l'air froid.
Restez donc au calme, de préférence "en position assise, penché un peu en avant", la position allongée ne facilitant pas la respiration, et concentrez-vous sur votre respiration.
L'inflammation des bronches que provoque l'asthme est le plus souvent soignée par la prise quotidienne de corticoïdes inhalés, c'est le traitement de fond . En cas d'exacerbation, l'inflammation très forte est traitée par des corticoïdes sous forme de comprimés.
Augmentation de la bronchoconstriction
La mélatonine est une hormone qui sert à faire naturellement venir le sommeil. Les chercheurs ont également découvert qu'elle favorise le rétrécissement transitoire des voies respiratoires inférieures (ou bronchoconstriction), et donc les crises d'asthme.
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
Les appareils d'inhalation, appelés également inhalateurs, sont des dispositifs médicaux qui nébulisent des produits pour inhalation liquides ou en poudre, de sorte que les composants pulvérisés ou nébulisés humides puissent être absorbés dans les voies respiratoires à l'inspiration.
La bronchite asthmatiforme est une bronchite aiguë dont les symptômes d'encombrement bronchique sont plus intenses qu'à l'accoutumé. À la toux grasse caractéristique de la bronchite aiguë s'ajoutent des difficultés respiratoires parfois oppressantes et des sifflements lors de l'expiration qui rappellent l'asthme.
La crise d'asthme peut durer plusieurs minutes, voire quelques heures. Une fois la crise passée, la respiration redevient normale ; les symptômes disparaissent rapidement, parfois spontanément ou en réponse au traitement de secours.
D'autres médicaments sont également proposés en alternative : montélukast, théophylline à libération prolongée, tiotropium et, après avis spécialisé, omalizumab, benralizumab, mépolizumab ou reslizumab.