Voici comment l'esclavage a été aboli en Martinique en 1848. 27 avril 1848. Sous l'impulsion de Victor Schœlcher, homme politique français, un décret pour l'abolition de l'esclavage est signé par le gouvernement de la IIe République. Il doit être appliqué d'ici juillet.
Le 4 mars 1848, le décret, qui nomme Schœlcher, président de la commission d'abolition de l'esclavage chargée de préparer l'émancipation, est signé par le gouvernement provisoire de la toute jeune République.
Le principal instigateur de cette mesure, Victor Schoelcher, est élu représentant du peuple à la Guadeloupe et à la Martinique.
Journaliste et homme politique français, Victor Schœlcher a consacré sa vie à la lutte contre l'esclavage. Militant de l'abolition sous la Monarchie de Juillet, il est le rédacteur du décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
Considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; Qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : « Liberté – Égalité – Fraternité » […]
Confrontée à la guerre, ne disposant guère de moyens pour agir aux colonies, la Convention montagnarde soutient Sonthonax en proclamant l'abolition de l'esclavage, de façon à mobiliser les populations contre les Anglais qui envahissent les colonies.
Pour la Martinique, le 22 mai est le jour de commémoration de l'insurrection des esclaves et de l'abolition définitive de l'esclavage.
En mai 1802, Napoléon Bonaparte décrétait le rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. L'expédition qu'il envoya en Guadeloupe pour rétablir l'ordre colonial ainsi que l'esclavage réussit sa mission au terme d'une longue et dure répression menée par le Général Richepanse contre les rebelles.
Victor Schœlcher (/vik. tɔʁ ʃœl. ʃɛʁ/) est un journaliste et homme politique français, né à Paris le 22 juillet 1804 et mort à Houilles le 25 décembre 1893.
Son engagement le plus connu est son combat pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, intervenue en 1848 à la faveur de la Révolution de février et de l'instauration d'un gouvernement républicain.
L'abolition de l'esclavage est une longue lutte qui se termine théoriquement en 1980, quand le dernier pays esclavagiste (la Mauritanie) met officiellement fin à ce fléau.
En effet, en France, l'esclavage a tout d'abord été aboli en 1794, puis rétabli en 1802 avant son abolition définitive, en 1848, à l'initiative de Victor Schœlcher.
- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Le 27 avril 1848, Victor Schœlcher a permis que soit signé le décret abolissant l'esclavage et la traite négrière dans les colonies. Cette fête célèbre plutôt l'application effective du décret un mois plus tard : c'est le 27 mai que l'on fête l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Le 26 juillet 1833, à Londres, la Chambre des Communes vote une loi pour l'abolition progressive de l'esclavage dans toutes les colonies britanniques. Le processus d'émancipation est prévu pour se terminer le 1er août 1840. Il est prévu de confortables indemnités pour les planteurs, au total 20 millions de livres.
Victor Schoelcher, Restauration de la traite des Noirs à Natal, 1877. Lors de la Révolution de février 1848, Schoelcher vient de quitter le Sénégal où il s'était rendu pour « étudier l'esclavage musulman » et le comparer à celui des Caraïbes et des Amériques.
Sous la Révolution française, les députés de la Convention abolissent l'esclavage une première fois pour calmer la révolte des esclaves dans les colonies des Antilles et empêcher l'Angleterre de s'en emparer.
Montesquieu sera l'un d'eux : sa dénonciation de l'esclavage dans les Lettres persanes dès 1721 sera relayée dans l'Esprit des lois en 1748, en particulier dans le livre XV.
D'abord assurée par des navires hollandais, la traite est ensuite menée depuis les ports atlantiques français par la Compagnie des Indes occidentales. Entre 1713 et 1791, 1 million d'esclaves arrivent aux Antilles, dont plus de 775 000 à Saint-Domingue.
C'est seulement le 27 avril 1848, sous la II e République, que Victor Schœlcher, un fervent abolitionniste, obtient le vote, par l'Assemblée nationale, du décret d'abolition de l'esclavage qu'il a inspiré, quinze ans après que la Grande-Bretagne l'eut aboli dans ses propres colonies.
Le fruit du mois de mai le plus apprécié des visiteurs de la Martinique est incontestablement la mangue. Les Martiniquais l'appellent « mango ». Les mangues martiniquaises ne sont pas importées en France. Il s'agit donc d'une vraie saveur locale à découvrir sur place.
Ils obtiennent du gouverneur Louis de Rostoland l'abolition de l'esclavage dès le 22 mai 1848. Chaque année, les Martiniquais commémorent cette date qui marqua la fin de la traite négrière sur l'île. C'est d'ailleurs un jour férié au même titre que le 1er et le 8 mai.
Le 2 novembre en Martinique, la commémoration des défunts
Le 2 novembre en Martinique est un jour aussi important que le 1er novembre où la commémoration et la réunion sont de mise. Le lendemain du 1er novembre est réservé à la commémoration. Les Martiniquais retournent sur les sépultures et participent aux messes.