Le nom « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie et, par extension, les Français d'ascendance européenne installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en mars 1956 pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en juillet 1962 pour l'Algérie française, ...
Les uns et les autres sont bien distincts par leurs statuts dans l'Algérie coloniale – les Pieds-noirs sont les anciens Français d'Algérie, c'est-à-dire les Français qui possédaient (comme ceux de métropole) les droits associés au statut de citoyen, tandis que les Harkis appartenaient aux Français non-citoyens (Étienne ...
Algérie ottomane, de 1516 à 1830.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
Pendant la période coloniale (1830-1962), les Européens d'Algérie, notamment ceux d'origine espagnole, ont poursuivi ces allers-retours entre les deux rives de la Méditerranée. À l'indépendance, ces Européens d'Algérie désormais appelés Pieds-noirs, ont dû s'exiler massivement.
Explication reprise par le Robert : « Pied-Noir, (1901) a d'abord désigné un chauffeur sur un bateau, par allusion au fait qu'il travaillait pieds nus dans la soute à charbon ; de ce que les chauffeurs qui effectuaient le service sur des bateaux français en Méditerranée étaient en général des Algériens, le mot a servi ...
Les Harkis, musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre le FLN, tiraient leur nom du mot "harka", qui signifie "mouvement" en arabe. L'armée française a recruté localement pour des opérations particulières jusqu'à 200.000 de ces Algériens.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
L'Homo erectus (homme se tenant debout), parfois dénommé atlanthrope (homme de l'Atlas), a dû être présent il y a un million d'années dans une aire correspondant à l'Algérie du Nord, dans les actuelles oasis sud-oranaises, et au Sahara, dans le Hoggar et surtout au Tassili Azjer.
L'Algérie est donc essentiellement berbère, soit arabophone soit berbérophone. Les Berbères sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord que nous connaissions historiquement.
L'Algérois est une région du nord algérien comprenant tout le nord-centre du pays, correspondant approximativement aux anciens beylik du Titteri et Dar Es-Soltane. La région comprend six wilayas : Alger, Boumerdès, Blida, Tipaza, Médéa, Aïn Defla et Chlef.
Ils se nomment eux-mêmes Amazighs, "hommes libres". Du Maroc à l'Egypte, les Berbères, les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord, cherchent à défendre leur particularité au sein du monde arabe.
Vous pouvez également utiliser exactement de la même façon de l'eau de javel, de l'alcool à 70°C, de l'eau oxygénée, du jus de citron ou encore du savon noir. Sachez que vous pouvez également retirer les taches laissées par vos chaussures sur vos pieds en effectuant un gommage, au sucre ou au sel.
Un harki désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire, une harka. Le mot est un dérivé de l'arabe حركة (« harka »), qui signifie mouvement et qui est utilisé au sens de « groupe mobile ».
Ils sont 350 000 à quitter l'Algérie en juin 1962, 120 000 en juillet 1962, 50 000 en octobre 1962. On assiste à un véritable exode qui s'amplifie à l'approche du référendum du 1er juillet 1962. A cette date, près de 600 000 pieds-noirs étaient déjà partis.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Une fois l'Algérie entrée dans la domination coloniale française en 1830, environ 15 000 Turcs ont été expulsés vers Smyrne ; de plus, de nombreux Turcs (aux côtés d'autres indigènes) ont fui vers d'autres régions de l'Empire ottoman, notamment en Palestine, en Syrie, en Arabie et en Égypte.
Ainsi, dire que le Maroc n'a pas été conquis par l'Empire ottoman reste relatif, car les relations étaient beaucoup plus complexes, mêlant objectifs et acteurs différents dans un contexte de rivalités prépondérant.
"Les ancêtres vikings des Kabyles !"
Et selon certains, la forte proportion d'habitants de la wilaya de Tizi Ouzou avec les yeux bleus et la peau claire serait la conséquence d'un métissage avec des populations nord-européennes, il y a plusieurs siècles de cela.
Les Berbères ou Amazighs, dits les « hommes libres », sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord. Les Kabyles sont une des ethnies qui composent le peuple berbère, un peuple réparti dans neuf pays différents.
L'art de dire "je t'aime" en kabyle
Et amitié se dit: "Tadukli". Pour dire "je t'aime" en kabyle à une femme, vous devez lui dire: "hemlegh-kem". Et si vous vous adressez à un homme, vous devez lui dire: "hemlegh-k".
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
De nombreux musulmans qui viennent se placer sous la protection de l'armée française pour échapper aux menaces demandent le rapatriement en métropole. Il s'agit de toutes les catégories d'anciens supplétifs, mais aussi de fonctionnaires ou d'élus.
Ces hommes et femmes prennent à partir de l'été 1962 le nom générique de « harkis ». En Algérie, ce mot devient synonyme de « traître à la nation », de tout opposant au FLN pendant la guerre, mais aussi après l'indépendance.