Une fonction est paire si et seulement si sa courbe représentative est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées. Une fonction est impaire si et seulement si sa courbe représentative est symétrique par rapport à l'origine du repère.
Un nombre entier exprimé dans le système de numération décimal est pair ou impair si son dernier chiffre est pair ou impair. Suivant cela, si le dernier chiffre est 0, 2, 4, 6 ou 8 alors le nombre est pair ; si le dernier chiffre est 1, 3, 5, 7 ou 9 alors le nombre est impair.
Conseil On peut s'aider de la courbe de f pour conjecturer si elle paire, impaire ou ni l'un ni l'autre. Si f(−x)=f(x) alors f est paire. Si f(−x)=−f(x) alors f est impaire.
Les fonctions impaires
On dit qu'une fonction est une impaire si sa courbe représentative est symétrique par rapport à l'origine du repère. On peut dire aussi que la courbe est invariante par la rotation d'angle et de centre l'origine du repère.
Si f(−x)=f(x), la fonction est paire, si f(−x)=−f(x), la fonction est impaire et si on n'obtient aucune des deux égalités précédentes, la fonction n'est ni paire ni impaire.
Définitions f est une fonction paire lorsque \mathcal{D}_f est centré en 0 et, pour tout réel x de \mathcal{D}_f, f(-x)=f(x). f est une fonction impaire lorsque \mathcal{D}_f est centré en 0 et, pour tout réel x de \mathcal{D}_f, f(-x)=-f(x).
Parité La fonction inverse est impaire. La représentation graphique de la fonction inverse admet l'origine du repère pour centre de symétrie.
Une fonction est croissante sur un intervalle I, si, en parcourant la courbe de gauche à droite, les images en ordonnées augmentent. Une fonction est décroissante sur un intervalle I, si, en parcourant la courbe de gauche à droite, les images en ordonnées diminuent.
La seule fonction qui soit à la fois paire et impaire est la fonction nulle (fonction constante égale à zéro). La somme ou la différence de deux fonctions paires est paire.
On peut le démontrer en remplaçant par 𝑥 = 0 dans la définition des fonctions impaires, 𝑔 ( 𝑥 ) = − 𝑔 ( 𝑥 ) . On observe alors que 𝑔 ( 0 ) = − 𝑔 ( 0 ) , ce qui traduit qu'une fonction impaire passe par l'origine, afin de respecter sa symétrie de centre l'origine du repère.
Pour démontrer qu'une fonction définie sur I∖{a} I ∖ { a } peut se prolonger par continuité en a , on démontre que limx→af(x) lim x → a f ( x ) existe. On prolonge alors f par continuité en posant f(a)=limaf. f ( a ) = lim a f .
On considère une fonction f définie sur Df . On dit que la fonction f est paire si l'ensemble Df est centré en 0 (c'est-à-dire que si x ! Df , alors – x ! Df ) et si pour tout x de Df , f(– x) = f(x).
Une des méthodes les plus couramment utilisées pour déterminer le sens de variation d'une fonction est l'étude du signe de sa dérivée. ➕/➖ La dérivée d'une fonction représente son taux de variation instantanée, et son signe nous renseigne sur la croissance ou la décroissance de la fonction.
Les nombres impairs compris entre 0 et 100 sont : 1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15, 17, 19, 21, 23, 25, 27, 29, 31, 33, 35, 37, 39, 41, 43, 45, 47, 49, 51, 53, 55, 57, 59, 61, 63, 65, 67, 69, 71, 73, 75, 77, 79, 81, 83, 85, 87, 89, 91, 93, 95, 97 et 99. Par exemple, 77 est impair car on peut écrire 77 = 2 × 38 + 1.
La suite des nombres naturels impairs est : {1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, …}. L'ensemble des nombres entiers impairs est : {…, –7, –5, –3, –1, 1, 3, 5, 7, …}. Des nombres comme 4,5 ou -12,9 ne sont pas des nombres impairs, car ils ne sont pas des nombres entiers.
impair, impaire
1. Qui n'est pas divisible par deux : Trois, cinq sont des nombres impairs. 2. Qui est en nombre impair ; qui est exprimé par un nombre, un chiffre impair : Une année impaire n'est jamais bissextile.
La fonction cube est une fonction impaire, donc sa courbe représentative est symétrique par rapport à l'origine du repère. Comme la fonction cube est strictement croissante sur , si et sont deux réels positif, négatifs ou nuls, alors équivaut à (l'inégalité ne change pas de sens).
La fonction inverse est impaire puisque quel que soit x non nul, f(−x) est égal à −f(x). − f ( x ) . Par exemple, si x est égal à 2, f(−2) est égal à 1−2 et −f(2) est égal à −12.
On détermine graphiquement le signe de f'\left(x\right) (positif lorsque la courbe est située au-dessus de l'axe des abscisses, négatif sinon). On identifie sur le graphique les abscisses des points d'intersection de la courbe avec l'axe des abscisses.
La représentation graphique d'une fonction linéaire est une droite passant par l'origine du repère. On dit que l'équation de la droite est : y = ax. a est aussi appelé le coefficient directeur de cette droite.
Identifier les axes, si on veut Y en fonction de X alors la grandeur X est placé en abscisse et Y en ordonnée. Graduer les axes tous les centimètres en fonction de l'échelle choisie. Indiquer Grandeurs et Unités sur chaque axe. Placer les points expérimentaux sur le graphique, les représenter par un 'plus' « + ».
Fonction inverse - Points clés
La fonction inverse a pour formule f ( x ) = 1 x et son ensemble de définition est R ∖ { 0 } . La dérivée de la fonction inverse est f ( x ) = − 1 x 2 . Elle est donc décroissante sur son ensemble de définition. La courbe représentative de la fonction inverse est une hyperbole.
La fonction cube est une fonction impaire, ainsi pour tout x réel on a : f ( − x ) = − f ( x ) f(-x)=-f(x) f(−x)=−f(x).
Pour les fractions, l'inverse consiste à échanger le numérateur (le chiffre du haut) et le dénominateur (le chiffre du bas). Par exemple, l'inverse de 3/4 est 4/3, car (3/4) * (4/3) = 1.
Une fonction f est périodique s'il existe un nombre réel positif p tel que, pour tout x et (x + p) du domaine de f, on a f(x + p) = f(x) ou f(x – p) = f(x). Les fonctions trigonométriques sinus, cosinus et tangente sont des fonctions périodiques.