Le docteur B… est un avocat viennois réputé, dont la famille conseille les grands couvents sur les plans juridique et administratif (p. 45). Ayant fait de brillantes études, il est habitué à fréquenter l'élite sociale de la capitale autrichienne. Tout révèle en lui le raffinement et la culture.
L'orgueil de Czentovic est blessé : il explique qu'il a conduit à une partie nulle pour ménager ses adversaires. Cette excuse met le groupe de joueurs hors de lui, et déterminé à écraser le champion.
La fin du livre
Le récit se termine d'une manière logique quoiqu'inattendue. M. B. est sollicité à bord du paquebot pour affronter l'arrogant Czentović. Ils disputent une première partie et le champion capitule en repoussant les pièces avant la fin de la partie, afin de ne pas se montrer complètement vaincu.
Bertrand Marceau, dit Monsieur B. (né le 2 février 1966 en Seine-Saint-Denis) est un scénariste-illustrateur français dans la bande dessinée et l'animation.
Monsieur B est autrichien, il a été enfermé dans un hôtel particulier, seul. Durant cette année de torture mentale, il apprend des techniques d'échec jusqu'à en devenir fou (il vole un livre dans le manteau d'un sbire de la Gestapo). Il devient schizophrène car il veut jouer contre lui même.
Monsieur B raconte comment il a été enfermé seul dans une cellule par des nazis et qu'il n'avait pour s'occuper qu'un livre d'échecs. Il a alors développé une technique qui lui permettait de ne rien dévoiler aux nazis pendant les interrogatoires. Cependant il ne joue plus aux échecs car il a peur de devenir fou.
Informaticien de métier, Monsieur B.
Il s'agit de Mirko Czentovic, un fameux joueur d'échec. Le compagnon du narrateur lui raconte l'histoire de cet homme : pauvre orphelin benêt, il a été élevé par un curé de campagne avant que ses dons pour les échecs ne soient découverts.
Présenté comme un enfant obéissant et taciturne, il fut découvert, par hasard, que Czentovic possédait un don pour les échecs. Ce génie accèdera au titre de champion du monde. Mais le personnage, présenté de manière exclusivement externe, interpelle par sa froideur et son arrogance.
Celui-ci a une réputation très particulière, liée à l'ambivalence du personnage. En effet, c'est un prodige des échecs, extrêmement précoce, mais dans le même temps c'est un fruste, quelque peu analphabète et très limité intellectuellement. « Plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini. »
Le narrateur poursuit la description du champion mondial du jeu d'échecs. On apprend que ses talents ont été repérés par un prêtre qui l'avait recueilli. En quelques mois d'une ascension fulgurante, Czentovic est devenu un grand joueur international.
La scène se passe sur un grand paquebot au départ de New York et à destination de Buenos Aires. Les passagers embarquent, ainsi que le narrateur, et l'un de ses amis.
Écrit en 1942, Le Joueur d'échecs est le dernier roman de Stefan Zweig qui, ne voulant pas assister à l'enlisement de l'Europe dans "la longue nuit" du nazisme, se suicida quelques mois après.
Puis il cherche à mettre en œuvre un stratagème pour attirer le champion du monde à lui. Le narrateur se considère comme un joueur d'échecs modeste. Il décide alors de s'installer avec sa femme qui ne joue pas mieux que lui (selon sa propre opinion) devant un échiquier installé au fumoir.
C'est l'adversaire le plus redoutable de Czentovic aux échecs. Il est décrit comme un homme à la « pâleur étrange », au « teint presque crayeux. » et aux cheveux tout blancs, comme s'il avait vieilli prématurément.
Pousseur de bois: on appelle parfois pousseurs de bois les joueurs d'échecs, car les pièces d'échecs sont souvent en bois.
Le premier contact entre le lecteur et le narrateur donne le ton. En effet, on sait qu'il est présent avec son épouse sur un paquebot qui quitte New York pour Buenos Aires, mais on ignore tout des raisons qui l'ont amené sur ce navire ainsi que ce qu'il va chercher sur le continent sud-américain.
C'est un chef d'œuvre de tension psychologique,qui montre la puissance de l'imagination,le fait que l'on peut atteindre à la folie lors d'un grand isolement et le danger extrême d'une ou de plusieurs addictions .
Cette réponse est verifiée par des experts. Bonjour, oui le jeu permet d'échapper à l'ennui car quand on joue on s'occupe donc notre esprit est focalisé sur quelque chose hors si l'on ne fait rien on s'ennuie car notre esprit n'est pas focalisé sur une activité.
Quel combat Czentovic et MB Jouent-ils symboliquement ? On peut donc aisément concevoir que Czentovic et le docteur B… rejouent le combat entre l'humanisme et la barbarie, entre la démocratie et le totalitarisme, entre la liberté et la dictature.
Le docteur B… gagne la première mais, de nouveau, la folie s'empare de lui (il retombe dans le délire dont il avait été victime en détention) et il perd la seconde partie.
Lien entre l'œuvre et la problématique du programme :
Le jeu pour Richard devient à la fois un but et une passion dont il ne peut plus se passer d'où la problématique : pourquoi l'homme a-t-il besoin de jouer ? Le jeu nous donne un but, une impression de contrôle, une sensation de liberté et de puissance.
Le jeu est un élément majeur de construction de la personne et des rapports de groupe, mais il demeure suspect de provoquer des addictions (aux jeux d'argent, aux jeux vidéos… à la facilité et à la légèreté, dans un autre registre) et de perturber les activités sérieuses.
Mirko Czentovic est orphelin ; il est élevé par le curé de son village depuis l'âge de douze ans. Celui-ci tente de l'instruire, mais en pure perte puisqu'il demeure illettré, rechignant à toute activité de réflexion.