La consommation d'alcool est plus fréquente chez les hommes : 15,2% d'entre eux en boivent tous les jours, contre 5,1% des femmes. Les consommations occasionnelles (moins d'une fois par semaine) concernent 55,7% des femmes et 36,8% des hommes.
Les plus âgés sont les plus gros consommateurs
Les consommateurs quotidiens sont plus nombreux chez les personnes plus âgées (26 % des 65–75 ans déclarent boire de l'alcool chaque jour, contre 2,3 % des 18–24 ans).
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Près d'un quart de la population âgée de 15 ans et plus assure quant à elle ne jamais consommer d'alcool. En rentrant plus en détail selon les catégories d'âge et le sexe, les résultats diffèrent énormément dans l'Hexagone. Sans surprise, les personnes les plus âgées et les hommes sont ceux qui boivent le plus.
Parmi les 18-75 ans, les consommateurs d'alcool dans l'année buvaient en moyenne 2,3 verres d'alcool 98 jours par an. La moyenne du nombre de verres d'alcool consommés par jour de consommation décroissait progressive- ment avec l'âge, de 3,3 verres parmi les 18-24 ans à 1,7 verre parmi les 65-75 ans.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Le tabac et l'alcool, de loin les plus mortelles
Le tabac est responsable de 78 000 décès chaque année, l'alcool 49 000. Les opioïdes légaux – hors traitements de substitution – ont tué 43 personnes.
Le pays qui arrive premier dans ce classement n'est autre que la Biélorussie avec 17,5 litres d'alcool pur par habitant et par an, soit près d'une bouteille de vodka par semaine.
La consommation d'alcool est plus fréquente chez les hommes : 15,2% d'entre eux en boivent tous les jours, contre 5,1% des femmes. Les consommations occasionnelles (moins d'une fois par semaine) concernent 55,7% des femmes et 36,8% des hommes.
Et notamment la Bretagne, où le taux des "alcoolisations ponctuelles importantes" (six verres d'alcool ou plus lors d'une unique occasion) est le plus élevé de France : plus de 20 % des adultes boivent ainsi de manière excessive tous les mois, contre 16,2 % dans l'ensemble de la France.
Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.
7,1% à 12,6% des adultes consomment quotidiennement de l'alcool selon les régions (moyenne nationale : 10,0%)
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Certains étudiants boivent pour oublier leurs problèmes
Autres réalités, plus rares mais malheureusement présentes : pour quelques étudiants, consommer de l'alcool permet de combattre une situation négative, telle que le stress, la solitude ou la peur de l'avenir.
L'alcoolodépendance est une addiction à l'alcool sous forme de boissons plus ou moins « fortes ». La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d'alcool ingérée.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Les français, qui représentent 35% de la consommation mondiale, soit près du tiers de cette dernière. Ils sont suivis des États-Unis (15%) et de l'Allemagne (10%).
Et le grand gagnant est... La bouteille d'1L de Ricard. Parmi tous les produits de grande consommation vendus en supermarché, c'est bien l'alcool d'anis qui arrive en tête, selon le classement de NielsenIQ. Un petit jaune pour l'apéro ?
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Les décès attribuables à l'alcool sont surtout des cancers (15.000 décès) et des maladies cardio-vasculaires (12.000 décès)». S'y ajoutent 8000 morts dues à des maladies digestives comme la cirrhose et autant dues à des accidents et des suicides.
Selon les résultats de leur étude, s'il est si difficile de résister à l'envie d'une cigarette quand on boit, c'est à cause de l'effet antagoniste des deux substances : quand l'alcool endort, la nicotine réveille.