Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
La solution idéale face à un manipulateur est de fuir.
Vous devez donc savoir ignorer ses accusations, ses remarques et ses jugements. Vous pouvez aussi lui demander les raisons à cela jusqu'à le mettre mal à l'aise face à ses fausses accusations.
La confrontation avec le réel. Être confronté à la réalité fait aussi partie de ce qu'un manipulateur pervers déteste le plus. Pour comprendre pourquoi, il faut se pencher encore sur le monde intérieur du narcissique. Ici, la seule vérité qui soit est celle qui sert son intérêt.
Être en état de frustration
Comme le ferait un enfant en colère, le manipulateur déteste la frustration. Le « non » est inaudible pour lui, et il se débrouillera pour vous faire changer d'avis, de gré ou de force…
Peur qui se concrétise lorsque la victime sort de l'emprise. Elle renoue alors avec son entourage, des personnes (souvent sa famille) qu'il avait réussi à écarter ou à subjuguer. Il commence ainsi à craindre que son masque ne soit publiquement jeté à terre : certainement pour lui, la pire humiliation.
Pour répondre à un manipulateur, il est inutile d'exposer vos émotions, vos sentiments ou votre sensibilité. Rappelez-vous qu'un manipulateur essaye d'obtenir des choses à votre insu. Toute réponse trop enjouée sera donc forcément utilisée contre vous à un moment ou un autre. Si vous êtes obligé.
Ignorer un manipulateur, ne pas réagir, être indifférent à son silence radio, lui signifier sans lui déclarer clairement qu'il n'est « rien », qu'il' n'a pas le pouvoir, est la meilleure façon de le déstabiliser et de réagir à ses tentatives de destruction.
Un manipulateur : ça manipule. Lever les flous, les ambiguïtés: Reformulez la phrase ambiguë et demander lui de valider : « C'est bien cela que tu me dis? » Demandez-lui d'être plus précis : « Que veux-tu dire par, « Je vais le faire quand j'aurai le temps.» ». Apprendre à dire NON sans se justifier.
Afin de le déstabiliser, il vous faudra par exemple savoir dire non sans explication et surtout sans justification. Un manipulateur va toujours vouloir vous emmener sur des "terrains glissants" et va ainsi chercher à vous faire douter de vous-même.
Il « ne fait pas exprès » de faire mal, il fait mal parce qu'il ne sait pas faire autrement pour exister. Ce transfert de douleur lui permet de se valoriser aux dépens d'autrui.
À un âge avancé, les manipulateurs finissent seuls, mais toujours en tentant de maintenir une emprise sur les autres. Cela se joue au niveau de la famille, où ils tentent encore de s'accrocher à quelques victimes, notamment au nom des liens du sang ou de l'amitié.
Être démasqué est la plus grande peur de ce manipulateur car une fois qu'il est percé à jour, il sait très bien qu'il ne pourra plus avoir d'emprise sur sa proie. Il n'est d'ailleurs pas rare que le manipulateur quitte sa victime, s'il sent qu'il risque d'être démasqué ou qu'il perd le contrôle sur elle.
En réalité, le pervers narcissique induit chez sa victime une emprise et une dépendance totale, voilée de culpabilité et de vulnérabilité. C'est par le biais du mensonge, de la confusion, de commentaires opposés qu'il agit. Progressivement, ces techniques montent en puissance jusqu'à contrôler totalement la victime.
Le manipulateur
Il manipule de façon instinctive pour son propre bien. Avoir ce qu'il veut est son objectif principal, peu importent les moyens qui justifieront ses actions. Son intention n'est pas de faire du mal, mais de se faire du bien. Mais par définition, la manipulation fait souffrir.
Il ne souffre pas et ne se rend pas compte qu'il n'aime pas. Même avec beaucoup d'amour de votre part, le manipulateur n'aime pas, "au mieux il admire", souligne Anne-Clotilde Ziegler. Vous pourriez souffrir encore plus en essayant de le changer ou pire, en ayant espoir qu'il change.
Essayez, quand c'est possible, de dénoncer la violence en relatant les faits (d'autant plus si vous y assistez). Et placer toujours la victime au cœur de votre discours. Parlez d'elle, pas de « l'autre ». Par exemple : « Penses-tu qu'il a le droit de te faire ça ? », « Penses-tu que tu mérites ça ? », etc.
« Une personne peut être considérée comme sous l'emprise d'un manipulateur lorsque son esprit critique et son libre-arbitre ne lui permettent plus de voir les mécanismes d'assujettissement », poursuit la psychologue. L'emprise s'installe souvent insidieusement, sans que la victime ne puisse l'anticiper.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Face aux phrases ou comportements manipulatoires, faites le silence ! Retenez ce que vous alliez dire ou faire. Cela laisse le temps à l'impact émotionnel de s'atténuer. Il se peut alors que le manipulateur soit déstabilisé par votre silence et arrête sa manipulation.