Le projet du gazoduc, dont le coût total est de 9,5 milliards d'euros, a été financé à moitié par Gazprom. L'autre moitié est financée par cinq groupes énergétiques européens : le français Engie, les allemands Uniper et Wintershall, l'autrichien OMV et l'anglo-néerlandais Shell.
Le marché de la fabrication et de la construction d'oléoducs et de gazoducs est fragmenté. Les principales entreprises sont Snelson Companies Inc., Bechtel Corporation, Pumpco Inc. et Barnard Construction Company Inc.
L'Europe, les États-Unis et la Russie ayant dans cette affaire des intérêts divergents. En effet, depuis l'invasion de l'Ukraine, « les exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis vers l'Union européenne ont presque triplé », déclarait Ursula von der Leyen en juillet 2022.
Premier fournisseur de gaz en Europe, le Kremlin entend bien le rester dans les années à venir. Et le projet de gazoduc du géant russe Gazprom, Nord Stream 2, qui permettrait de doubler les livraisons de gaz naturel vers les pays européens, était la bonne solution.
Nord Stream 1 est issu d'un projet lancé en 1997 et a été mis en service en 2012 après six ans de travaux et un investissement estimé à six milliards d'euros. Sa section en mer a été construite et est opérée par une compagnie détenue à 51% par Gazprom et par les Allemands BASF et E. ON.
Il est financé par Gazprom et plusieurs sociétés énergétiques européennes dont une française: OMV, Engie, Wintershall Dea, Uniper et Shell. Il a été lancé en 2011 pour étendre la ligne Nord Stream et doubler la capacité annuelle à 110 milliards de mètres cubes.
Le gazoduc sous-marin sera construit à l'aide d'une “Lay Barge”. Cela consiste à utiliser un bateau ou une plateforme mobile dans laquelle les tubes seront soudés avant d'être po- sés au fond de la mer. Il existe deux méthodes pour ce type d'installations : « pose en S » et « pose en J ».
En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz. Environ 45% des importations du gaz naturel proviennent de Russie, c'est-à-dire 155 milliards de m3.
Le ministère de la Défense russe a déclaré samedi 29 octobre que les explosions sur les gazoducs Nord Stream le mois dernier avaient été causées par des soldats de la marine britannique dans le cadre d'une campagne de sabotage des infrastructures russes.
En augmentant ses capacités d'exportation vers l'Europe et en les diversifiant en direction de la Chine, Gazprom, le premier producteur et exportateur mondial de gaz naturel, défend ses intérêts économiques mais promeut aussi les intérêts stratégiques du Kremlin.
La Russie est le principal fournisseur de l'Europe en gaz naturel : elle a assuré en 2021 environ 45 % des importations européennes. Viennent ensuite la Norvège (24 %), l'Algérie (11 %) puis le Royaume-Uni, les Etats-Unis, et le Qatar.
La ville est construite à l'emplacement du village tatar de Khadjibeï, intégré à la Russie depuis la paix de Iaşi (1792). Les Russes entreprennent en 1794 la construction d'une base navale et d'un port, qu'ils nomment en 1795 Odessa en souvenir de la colonie milésienne d'Odessos.
L'Ukraine également contre
Pour l'Ukraine, Nord Stream 2 représente la menace de se voir privée d'au moins 1,5 milliard de dollars par an qu'elle touche actuellement pour le transit du gaz russe par son territoire vers l'Europe. C'est aussi un levier en moins face à son adversaire russe.
Selon ses recherches, l'armée américaine aurait fait exploser les gazoducs, opération à laquelle la Norvège aurait contribué. Sur son blog, Hersh se réfère à une seule source anonyme. Le gouvernement américain dément, la presse européenne spécule.
Agence France-Presse à Stockholm. Les explosions qui ont touché en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, relèvent du sabotage, a annoncé vendredi le procureur en charge de l'enquête préliminaire menée en Suède.
"Il est prouvé maintenant que les Américains ont saboté les gazoducs Nord Stream, avec complicité des Norvégiens, concurrents des Russes sur le gaz", lance le président des Patriotes, Florian Philippot.
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique ont été touchés cette semaine par des fuites spectaculaires précédées d'explosions sous-marines.
Le gazoduc relie la Russie au nord de l'Allemagne, via deux conduites passant sous la mer Baltique de 1224 kilomètres et d'une capacité totale de 55,5 milliards de m3 par an.
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3. Pour ce qui est des zones géographiques, l'essentiel des réserves de gaz naturel est concentré dans une région du monde : le Moyen-Orient.
Rang 1 : Russie
Plus de 94% de la production de gaz naturel en Russie est contrôlée par Gazprom, une société appartenant au gouvernement russe.
L'énergéticien russe Gazprom a annoncé ce mardi l'interruption de la fourniture de gaz au groupe français en raison d'un désaccord sur leurs contrats.
Pour se justifier, le géant gazier russe a reproché à Engie de n'avoir pas payé l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. Côté français, une source industrielle explique qu'il s'agit « simplement » d'un « différend commercial lié avant tout à une différence d'interprétation ».