« Quand un médecin suspecte un asthme chez un patient, il est nécessaire qu'il l'oriente vers un pneumologue pour confirmer le diagnostic. Il faut bien faire comprendre au patient qu'il est atteint d'une maladie chronique, mais qu'un asthme contrôlé n'empêche pas de vivre normalement », explique-t-il.
Les épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR)
Ils sont pratiqués à l'hôpital, au sein d'une unité dédiée de Physiologie ou, en ville, au cabinet du pneumologue. Les EFR permettent de confirmer le diagnostic en cas de suspicion d'asthme et de suivre l'évolution de la maladie.
Le médecin traitant effectue un premier bilan médical qui permet : de faire le point sur les symptômes et leur évolution ; de rechercher les facteurs favorisants et les antécédents familiaux prédisposant à l'asthme.
On l'utilise dans le langage courant pour désigner l'ensemble de réaction rappelant l'asthme qui peuvent se produire lors d'une crise d'angoisse ou une crise de spasmophilie. La gêne respiratoire ressentie est donc le symptômes d'un « faux asthme ». Son origine est souvent psychosomatique (anxiété).
Quand dois-je consulter un médecin ? le bronchodilatateur ne lui procure pas de soulagement après l'administration de trois doses à intervalle de vingt minutes. toutes les quatre heures. sifflante, mais la condition asthmatique ne s'améliore pas après deux ou trois jours.
Ce qu'on qualifie d'asthme silencieux, ou atypique, est une forme de la maladie qui ne se manifeste pas par des crises violentes d'essoufflement. L'asthme n'est pas strictement égal à la crise. Il s'agit de l'hypersensibilité des bronches qui s'exprime par des symptômes variés.
Les crises d'asthme sont plus fréquentes la nuit et au petit matin. Peuvent persister au réveil : des quintes de toux, une respiration sifflante et, éventuellement, une sensation d'oppression au lever. La durée et l'intensité de la crise d'asthme sont variables.
La toux asthmatique est une toux sèche, sans expectorations, qui apparaît souvent sous forme de quintes (on parle de toux quinteuse). Elle survient en général la nuit, après un effort physique, dans un environnement froid, ou encore en présence de substances allergènes ou irritantes (en cas d'asthme allergique).
Corticoïde inhalé seul ou en association (béclométasone, budésonide, fluticasone, ciclésonide, mométasone) C'est le médicament de référence pour contrôler l'asthme. Il permet de réduire l'inflammation au niveau des bronches, les rendant moins sensibles aux facteurs déclenchant les crises d'asthme, comme les virus.
On calme une crise d'asthme en maximum 30 minutes avec six bouffées espacées de bronchodilatateur par aérosol, en s'asseyant droit et en respirant lentement et profondément. Sans ventoline, il faut immédiatement appeler les secours.
la spirométrie : c'est le test de référence de la mesure du souffle chez l'asthmatique. Elle mesure un paramètre essentiel pour cette maladie qui est le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS).
L'asthme ne se guérit pas : il persiste toute la vie même si des phases de rémission peuvent durer plusieurs années, faisant parfois oublier la maladie. Pour limiter les crises, il est fondamental d'éliminer les facteurs déclenchants de son environnement.
L'asthme est souvent sous-diagnostiqué et insuffisamment traité, notamment dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Les personnes chez qui l'asthme n'est pas correctement traité peuvent souffrir de troubles du sommeil, de fatigue pendant la journée et de problèmes de concentration.
Quels sont les symptômes de l'asthme? Pour une véritable certitude, il est impératif de demander le diagnostic d'un médecin. Cependant, certains symptômes peuvent être des indicateurs d'asthme. Les plus courants sont l'essoufflement, la constriction de la poitrine, la toux, la respiration sifflante.
L'homéopathie est très plébiscitée dans le traitement de l'asthme. Moins sollicitées, l'acupuncture, la sophrologie, la méditation, la phytothérapie ou encore la médecine chiropratique sont des méthodes envisagées par de nombreux patients soucieux de calmer et limiter les crises d'asthmes.
Le traitement de l'asthme repose principalement sur un traitement de fond associant des anti-inflammatoires et des médicaments dilatant les bronches. Il s'agit de de corticoïdes administrés par inhalation, à prendre tous les jours, très souvent associés à des bronchodilatateurs à action longue durée.
Les enfants peuvent développer de l'asthme dès leurs premiers mois de vie ; c'est l'asthme du nourrisson. Dans 60 % des cas, l'asthme du nourrisson guérit avant l'âge de 3 ans. Dans les autres cas, l'asthme persiste dans l'enfance et à l'âge adulte.
Est-il dangereux de prendre de la Ventoline sans être asthmatique ? Si une personne ne souffrant pas de troubles respiratoires prend de la Ventoline, le médicament peut provoquer des effets secondaires indésirables tels qu'une accélération du rythme cardiaque, des tremblements et de la nervosité.
Le stress aigu peut déclencher une crise d'asthme, en provoquant une contraction des muscles qui entourent les bronches. Le stress chronique perturbe la régulation de l'inflammation. Il peut ainsi aggraver l'asthme, qui est causé par une inflammation des bronches.
En cas de crise, utilisez des bronchodilatateurs d'action rapide (bronchodilatateurs bêta 2 mimétiques) qui dilatent les bronches et permettent de soulager une crise d'asthme en quelques minutes et pour une durée moyenne de 5 heures environ. Il s'agit par exemple d'un inhalateur.
Habituellement, la radiographie du thorax est inutile pour le diagnostic de l'asthme. Les médecins ont recours à cet examen s'ils suspectent un autre diagnostic. Cependant, une radiographie du thorax est souvent pratiquée lorsqu'une personne asthmatique doit être hospitalisée pour une crise d'asthme sévère.
Une respiration qui siffle, accompagnée d'une toux et d'une fièvre qui dure plus de 48 h sont les principaux signes d'une pneumonie. Cette infection respiratoire n'attaque plus seulement les bronches, mais affaiblit également les tissus pulmonaires, d'où la nécessité d'une prise en charge médicale rapide.