Le cœur est un organe doué d'automatisme dont l'activité est modulée par le système nerveux. Deux composantes antagonistes exercent, d'une part, une activité cardio-modératrice : le sytème parasympathique, et d'autre part une activité cardio-accélératrice : le système sympathique.
Dans la partie supérieure de l'oreillette droite se trouve le nœud sino-auriculaire (ou nœud sinusal de Keith et Flack) qui commande le mécanisme de régulation des battements cardiaques. C'est lui qui décide du rythme cardiaque adapté à l'activité (repos ou activité physique).
- Il contrôle tout ce qui régit le bien-être psychologique du corps et une grande partie de la physiologie du corps : le fonctionnement du coeur, la tension artérielle, les hormones, le système digestif et même le système immunitaire.
Les battements de cœur sont contrôlés par des impulsions électriques qui voyagent à travers le cœur librement, en temps normal.
« C'est une réaction brutale et automatique liée aux structures primitives du cerveau, comme lorsqu'on ressent une grande peur, explique le neuroscientifique Yves Agid. Le cœur exécute les ordres donnés par le cerveau. »
Pour faire circuler le sang dans le corps, le cœur se contracte et se dilate. Cette action de pompage s'illustre bien par l'alternance du serrement et du desserrement d'un poing. Chaque battement, le cœur expulse du sang dans les artères. C'est ce qui crée le pouls.
Le cœur, organe de l'amour.
La source de ce courant électrique est le nœud sinusal, un ensemble de cellules situé au niveau de l'oreillette droite. C'est le centre régulateur du rythme cardiaque. Chaque impulsion produite par le nœud sinusal se répand de cellules en cellules dans la partie supérieure du cœur, au niveau des oreillettes.
Au repos, le cœur se contracte de façon régulière à une fréquence comprise entre 60 et 80 pulsations par minute. Si elle dépasse 100 battements par minute, le patient souffre de tachycardie, parfois douloureuse. Si les contractions sont en plus anarchiques, les spécialistes parlent de fibrillation.
Le coeur et le cerveau sont des organes nobles. L'un assure l'irrigation du cerveau par les vaisseaux sanguins et l'autre l'innervation du coeur par les nerfs. Ils s'acceptent malgré leurs différences : l'un est le siège des sentiments et l'autre de la raison, l'intelligence et l'intellect.
69% des Français estiment que le coeur est l'organe le plus important du corps humain, selon un sondage réalisé par l'institut Ifop pour la Fédération français de cradiologie (FFC), et rendu public le 14 octobre. Le deuxième organe le plus important du corps humain serait le cerveau, cité par 25% d'entre eux.
"Non, le cœur ne contient pas de mémoire", explique un neurobiologiste, mais une greffe peut agir sur l'état émotionnel.
La régulation des battements du cœur est une fonction particulièrement complexe en ce qu'elle fait intervenir à la fois les fibres nerveuses qui parcourent l'organe et certaines structures cérébrales telles que le cortex insulaire, l'amygdale ou l'hypothalamus.
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
Une angiographie coronarienne (aussi appelée coronarographie) est un test qui consiste à prendre des radiographies des artères coronariennes et des vaisseaux qui alimentent le cœur.
D'après leurs conclusions, un patient qui prend un médicament à base de diclofénac, comme c'est le cas du Voltarène, a 20 % plus de risques de faire une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'avoir de l'arythmie qu'un patient qui prend du paracétamol ou de l'ibuprofène.
Un infarctus est dit « silencieux » lorsqu'aucun des symptômes classiques, à savoir une sensation de douleur dans la poitrine et dans le bras gauche, un essoufflement, des sueurs ou encore des nausées, ne se manifeste.
L'activité physique régulière aide à la dilatation des artères, y compris les artères coronaires qui nourrissent le cœur en oxygène. Au moins 30 minutes d'exercice physique chaque jour et en continu sont donc indispensables pour entretenir votre cœur.
Les symptômes courants sont les suivants : Fatigue, apathie, palpitations cardiaques, vertiges, étourdissements, essoufflement, brève perte de conscience ("collapsus circulatoire") et troubles temporaires de la vue ou de la parole.
Aujourd'hui, on est un peu revenu sur ce « matérialisme » biologique, et les connaissances les plus récentes montrent que le sentiment amoureux résulte d'une interaction complexe entre les cerveaux (le cerveau des instincts, celui des émotions et le cerveau logique) et le coeur.
Le philosophe grec Aristote affirmait ainsi que « le cœur est le siège “des sensations, des passions et de l'intelligence”. » Le cerveau, selon lui, ne servait qu'à refroidir le corps.
Je t'aime, parce qu'avec toi, le monde est plus beau, Le ciel bien plus bleu, les étoiles bien plus grandes, Parce qu'un regard bien souvent remplace les mots, Et qu'il suffit d'un rien, pour que ta main se tende.