Les associations autorisées à recevoir des dons de la part du public font l'objet d'un contrôle de la Cour des comptes. Les associations recevant plus de 153 000 euros de subventions ou de dons ouvrant droit à une réduction d'impôt doivent, chaque année, faire certifier leurs comptes par un commissaire aux comptes.
Le contrôle externe des associations est de deux ordres : un commissaire aux comptes « imposé » par la loi, un censeur ou « contrôleur » prévu, éventuellement, par les statuts.
Toute association est susceptible d'être contrôlée par les services fiscaux : parce qu'elle a des activités lucratives, parce qu'elle n'en a pas mais perçoit des revenus patrimoniaux, pour vérifier qu'elle répond bien aux critères de non-lucrativité ou que les dons sont correctement déclarés.
Le trésorier a un rôle clé dans l'association. En étroite collaboration avec le président, il est le garant d'une bonne gestion financière et de la bonne utilisation des fonds qui lui sont confiés au nom et pour le compte de l'association.
Le contrôle financier d'une association qui ressort de l'obligation légale ou réglementaire, se fait en publiant ses comptes annuels accompagnés du rapport du commissaire aux comptes sur le site de la Direction de l'information légale et administrative (DILA).
Le contrôle externe de la comptabilité de l'association
Dans le cadre légal de la loi, notamment lorsque l'association fait régulièrement des appels à la générosité du public ou qu'elle touche des subventions de la part de collectivités locales, elle peut être contrôlée par l'administration fiscale.
La Courdes comptes et les chambres régionales des comptes
Elle juge les comptes des comptables publics et certifie la régularité, la sincérité et la fidélité des comptes de l'État et de -la Sécurité sociale. De plus, elle assiste le Parlement et le gouvernement en matière de contrôle.
Le président peut donc remplir aussi la fonction de trésorier, si les statuts le prévoient. Toutefois, nous nous permettons d'indiquer que cette situation n'est pas conseillée car les principaux pouvoirs au sein de l'association seraient alors réunis sur une seule personne.
Un(e) président(e), et potentiellement un ou plusieurs vice-présidents. Un(e) secrétaire, souvent accompagné d'un(e) secrétaire adjoint(e) Un trésorier, et éventuellement un trésorier adjoint.
Une association doit nommer au moins un commissaire aux comptes et un suppléant si elle présente l'une des caractéristiques suivantes : Elle reçoit au moins 153 000 € des subventions publiques (sauf subvention européenne)
Le commissaire aux comptes certifie que les comptes annuels sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de l'association.
Les vérificateurs aux comptes peuvent être des membres de l'association ou des personnes extérieures de l'association, mais ils doivent : – ne pas faire partie de l'organe dirigeant de l'association (Conseil d'Administration), – et être élus par l'Assemblée Générale.
Le pouvoir de disposer des biens de l'association appartient généralement aux membres de l'association. Le président doit, comme tout mandataire, rendre compte de sa gestion aux sociétaires de l'association, et de l'emploi des ressources de la structure.
Mais d'une manière générale, le président est habilité à représenter l'association dans tous les actes de la vie civile. Il peut donc signer les chèques et les contrats au nom de l'association, même si cela ne veut pas dire qu'il peut décider tout seul.
La désignation d'un trésorier est obligatoire lorsque la loi ou les statuts de l'association l'imposent.
Le contrôle des comptes externes est effectué par un commissaire aux comptes (le CAC) nommé lors de l'assemblée générale qui établit un audit comptable et financier. Il a pour mission la vérification de la comptabilité ainsi que la certification des comptes comptables.
L'approbation des comptes s'effectue dans le cadre d'une assemblée générale ordinaire (AGO) dont l'objectif est d'informer les associés ou actionnaires de la situation financière de la société, d'approuver la gestion de la société par le dirigeant au cours de l'exercice écoulé, de valider les comptes de l'exercice clos ...
Le jugement des comptes publics
Cette activité de la Cour des comptes s'inscrit dans la suite logique de sa mission de vérification de la régularité des recettes et des dépenses publiques ainsi que des conditions de tenue de la comptabilité publique.
Si on veut dénoncer une association il faut faire un courrier avec accusé de réception pour dénoncer les procédés de celle-ci auprès du greffe des associations affilié à l'association.
Votre présence en tant que copropriétaires n'est pas obligatoire aux assemblées générales mais il est possible de vous faire représenter en confiant un mandat à un copropriétaire ou à une personne extérieure à la copropriété.
L'annulation de l'assemblée générale de copropriété ne peut être demandée que par l'un des copropriétaires. On parle alors d'action en nullité, qui peut être exercée contre certaines décisions prises en assemblée générale, ou contre l'assemblée dans sa globalité.
Pour les associations concernées, l'assemblée générale doit nommer un commissaire aux comptes titulaire et un commissaire aux comptes suppléant. Désignés pour une durée de 6 ans, ils engagent leur responsabilité civile et pénale lors de la certification des comptes annuels de l'organisme.
Toute association peut décider de rémunérer tout ou partie de ses dirigeants. La rémunération de chaque dirigeant ne doit pas dépasser les ¾ du Smic : Smic : Salaire minimum interprofessionnel de croissance , soit 1 325,19 € brut par mois.