Préparez vos arguments et exemples pour le débat suivant : « Qui de Créon ou d'Antigone adopte la meilleure attitude ? » Créon veut avant tout sauver Antigone. On ne peut pas contrôler les gens. Créon est obligé de faire peur au peuple pour qu'il n'y ait plus de rébellion qui cause des morts et des blessés.
Il s'accommode de vivre dans un monde de lacheté ,il est faible ,tout l'opposé d'Antigone ,il manque de courage lui proposant des compromis ; devant l'attitude ,le refus d'Antigone de cet arrangement ,il sera forcé de la faire tuer .
Antigone est un personnage qui mérite l'estime de tous, car elle est généreuse et prête à aider les autres, voire même à donner sa vie pour défendre les droits des autres. En un mot, elle est parfaite.
Outre d'apparaître comme sans coeur, le Créon de Sophocle est aussi tyrannique comme le caractérise d'ailleurs Antigone (« l'avantage de la tyrannie« ). Il veut lui imposer sa volonté et la forcer.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Antigone est décrite comme étant pâle, noiraude, maigre et ayant les yeux graves. Impulsive, elle est poussée par son devoir familial et enfreint l'interdit en donnant une sépulture à son frère Polynice ; cela prouve qu'elle est courageuse, opiniâtre et rebelle par dessus tout.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Parce qu'Antigone est une icône, un personnage fort et important dans la mythologie grecque. Fille de Jocaste et Oedipe, elle présente des qualités telles que la force, la loyauté et le courage. De manière plus poussée, Antigone est le symbole de la lutte contre le patriarcat.
Le plus souvent, Créon est interprété comme le type même du tyran : il représente le dirigeant qui applique la loi de façon aveugle, sans tenir compte des circonstances particulières ni de l'avis de son peuple.
Un différend les oppose : rappelons qu'Antigone a enseveli son frère Polynice contre l'ordre de Créon, qui considère ce dernier comme un traître à la Cité. Dans ce passage, le différend est encore plus large, puisqu'il est question de l'acception des règles du Pouvoir politique.
On pourrait dire aussi « justesse », « responsabilité ». C'est bien ce qui fait défaut à Créon comme à Antigone : ils ont perdu tout bon sens, ils sont devenus irresponsables … II. L'altérité d'Antigone, sa sauvagerie, ce qui fait d'elle une « emmerdeuse », c'est qu'elle désobéit.
Créon l'emporte sur le plan affectif, touchant au point sensible (l'amour qu'elle porte à ses frères) mais pas sur le fond du débat qui oppose des valeurs éthiques (Antigone) aux valeurs pragmatiques. Créon démontre à Antigone, souvenirs communs à l'appui, que ses frères étaient des voyous. Antigone semble céder.
2) Il a raison car il sait qu'aucun des frères n'est coupable ou inoffensif, les deux étaient en tord donc cela signifie qu'elle méritait de mourir car elle s'est battue pour des gens qui ne intéressaient pas à elle.
Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
Pour ne pas conclure, je dirais que les avis divergent d'une personne à l'autre. À mon avis, je pense que Créon est un personnage qui raisonne en homme d'État ; Antigone est une fille révoltée, mais dévouée au devoir familial. Donc, il faut comprendre les deux opinions.
En effet, Créon argumente, il fait tout pour sauver Antigone. Lui doit choisir entre son devoir et sa raison, bien entendu Antigone le force à choisir son devoir. Ce que je veux dire c'est que Créon a un choix à faire, pas Antigone, si peut-être la vie ou la mort mais elle n'a plus à choisir puisque elle veut mourir.
En guise de conclusion, Antigone est un personnage admirable , généreuse et préte à aider les autre , et meme si Isméne était l'ainée se trouvrait surement dependante de la liberté défendus par sa cadette Antigone , c'est pour cette raison que je l'admire énormément.
- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
Créon, resté seul, est violemment critiqué par le professeur et le coryphée. Il se défend avec énergie. Ses arguments, si déplaisants soient-ils, sont ceux du réalisme. Il en va, selon lui, de la survie et du bonheur de la Cité dont il a la responsabilité.
La pièce peut alors être considérée comme une satire du pouvoir en place du fait que Créon représente la tyrannie, la dictature et Antigone la rébellion. Je recommande cette pièce, d'une part parce qu'elle est distrayante pour n'importe quel lecteur avéré, d'autre part parce que c'est un grand classique.