MOULIN JEAN (1899-1943)
Le 28 juin 1940, le Premier ministre Winston Churchill reconnaît officiellement De Gaulle comme « chef de tous les Français libres ». A l'été 1940, la France n'est constituée que de quelques milliers d'hommes et de femmes qui se mettent au service de l'Homme du 18 Juin et défilent à Londres le 14 juillet 1940.
La zone libre est, comme l'ensemble du territoire et l'Empire, sous l'autorité du gouvernement de Vichy dirigé par le maréchal Pétain, qui porte le titre de chef de l'État français.
L'appui décisif des Britanniques. Winston Churchill et le général de Gaulle se sont rencontrés à plusieurs reprises au mois de juin 1940. Dès l'arrivée du général de Gaulle à Londres le 17 juin, le soutien de Winston Churchill s'avère décisif.
Se battre pour la France, aux côtés de l'Angleterre
De Gaulle, qui refuse la défaite, est accueilli à Londres par le Premier ministre Winston Churchill. Le général français, qui s'était illustré pendant la première Guerre Mondiale, était en effet, proche du gouvernement français depuis peu.
Le 14 janvier 1963, le général de Gaulle fait une conférence de presse dans laquelle il se déclare opposé à la demande d'adhésion du Royaume-Uni. Il évoque l'incompatibilité entre les intérêts économiques continentaux et insulaires.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
L'objectif de cette Résistance est de libérer la France de l'occupation allemande avec l'aide des Alliés (principalement le Royaume-Uni et les États-Unis), ou tout au moins de harceler les troupes du Reich.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy.
Dans son appel, le général De Gaulle reconnaît la supériorité militaire de l'Allemagne. Mais il dénonce l'inefficacité de la tactique défensive imaginée par les généraux français dans l'entre-deux-guerres.
Alors âgé de 63 ans, il continue de servir dans l'armée et commandera même une expédition française lors de la guerre du Rif (contre une république naissante au nord du Maroc) aux côtés des Espagnols en 1926 ; les deux belligérants seront d'ailleurs accusés d'avoir utilisé des gaz nocifs contre des douars peuplés de ...
Un jeune général de brigade fraîchement nommé sous-secrétaire d'Etat à la guerre qui n'a à son crédit qu'une victoire à Montcornet escamote à son profit par un génial tour de passe-passe la substance nationale de la France. Beaucoup plus fort que Bonaparte le 18 brumaire, revenant d'Italie avec une gloire éclatante.
La France se trouve coupée en deux par une ligne de démarcation qui sépare la zone occupée – le Nord et la façade atlantique – de la « zone libre » du Sud. L'armée est réduite, la flotte désarmée. Deux millions de Français sont envoyés comme prisonniers en Allemagne.
Brazzaville devient le lieu où la France libre cherche à affirmer sa légitimité en droit et en pratique. Brazzaville est la seule capitale légitime, dans un cadre juridique colonial, qui autorise donc un système peu démocratique. La ville est loin, en 1940, de se comparer à Paris ou Londres, voire à Alger.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
La collaboration est aussi militaire. La France fournit 40 000 à 60 000 soldats volontaires de 1943 à 1944 à l'armée allemande pour combattre sur le front russe. La Milice, organisation paramilitaire, collabore avec l'armée allemande pour arrêter des résistants. La France participe à l'effort de guerre allemand.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
Mais en 1969, il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
Les soldats allemands appelaient aussi les soldats français les « Franzmann » (hommes de France), alors que l'équivalent germanique de poilu est « Der Feldgraue » à cause de la couleur grise de l'uniforme.
Victoire des Alliés et fin du régime de Vichy. La campagne de France de 1944 est la libération de la France par les Américains, les Anglais et les Canadiens, et les FFL commandés par De Lattre de Tassigny et le général Leclerc participent aux combats.
Le régime de Vichy : une apparence de légitimité
Le président de la République , Albert Lebrun, nomme alors le maréchal Pétain à la présidence du Conseil. Pétain appelle dès le lendemain à cesser le combat, et signe l'armistice dès le 22 juin.
L'appel du 18 Juin est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940 .