Le numerus clausus a été mis en place en France en 1971. Il est arrêté chaque année conjointement par la ministre des affaires sociales et de la santé et la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Comment est calculé le numerus apertus ? Fixé par les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Santé, le nombre des professionnels de santé à former est établit par université, suivie par les ARS et communiqué chaque année, comme au temps du numerus clausus.
En 2017, début du mandat d'Emmanuel Macron, 13.472 étudiants étaient admis en deuxième année – dont 8.124 en médecine – pour 60.000 étudiants inscrits au concours. On est passé à 14.620 places (toutes filières confondues) en 2019, puis 14.800 en 2020.
Le numerus clausus dans l'admission aux études de santé françaises découle d'une loi de 1971 permettant de fixer directement par arrêté ministériel le nombre d'étudiants pouvant être admis en deuxième année de médecine, d'odontologie, de pharmacie de kiné et sages-femmes.
1En 1971, un numerus clausus est institué en fin de première année d'études médicales. Contrairement à ce que souhaitaient ceux qui s'étaient mobilisés en sa faveur, ce quota permet initialement de stabiliser le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine, mais pas de le réduire.
Ministre communiste sous François Mitterrand, c'est bien cela ? Jack R. : Tout à fait. Le Procureur : Monsieur Ralite, vous êtes accusé d'avoir, en l'espace de deux ans, abaissé le numerus clausus de 30 % ainsi que d'avoir mis en place la dotation globale de financement, dite DGF.
Le Président de la République et la ministre des Solidarités et de la Santé ont confirmé le 28 septembre 2018, la suppression du numerus clausus dès la rentrée 2020. L'objectif premier de cette mesure : remédier au mal-être des étudiants en première année de médecine.
Le numerus clausus a été mis en place en France en 1971. Il est arrêté chaque année conjointement par la ministre des affaires sociales et de la santé et la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Le numerus clausus, principale cause des déserts médicaux.
Un système instauré "au début des années 1960". A cette époque, on parlait alors d'une "pléthore" de médecins : "Avant le numerus clausus, on formait plus de 10.000 médecins par an. Le premier numerus clausus était à 8.000 ou 8.500 médecins formés par an.
D'abord en raison des inégalités territoriales qui s'accroissent. Dans les départements ruraux, déjà affectés, la désertification médicale s'intensifie. Au contraire, les grandes villes attirent toujours plus, principalement en raison de leurs centres hospitalo-universitaires.
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, annoncent que le numerus clausus pour l'année 2019-2020 permettra à près de 15 000 étudiants de poursuivre leurs études pour devenir des professionnels de santé.
Le manque de médecins généralistes provient concrètement du fait que trop peu d'étudiants sortent diplômés de médecine générale.
C'est le département des Hautes-Alpes qui possédait la plus forte densité de médecins pour 100.000 habitants en 2020, avec 139 médecins. A contrario, c'est la Guyane qui possède le moins de médecins par habitant, avec seulement 44 médecins pour 100.000 en 2020.
Numerus apertus 2021-2022 : les étudiants en PASS et L.AS dans le flou. Généralement publié dès janvier, le nombre de places pour entrer en deuxième année de santé est cette année, plus que jamais, très attendu par les étudiants en PASS et en L.AS.
Accès aux études de médecine en deuxième année
Obtenir au moins 10/20 de moyenne générale dans votre majeure et dans votre mineure (compensation possible entre certaines matières) Valider son année PASS sans passer par les rattrapages. Éviter d'avoir une note éliminatoire (dans certaines universités uniquement)
En France, le numerus clausus (une locution latine signifiant littéralement "nombre fermé") fixe chaque année un nombre limite d'étudiants qui peuvent accéder à la deuxième année des études de santé.
Ce qui semble les intéresser, c'est notamment de ne pas se retrouver isolé. Près de neuf internes et remplaçants sur dix considèrent que la présence d'autres professionnels est déterminante. L'une des raisons isolées par l'enquête du Cnom : le temps de travail.
La surcharge de travail est d'ailleurs la raison la plus souvent évoquée par les jeunes médecins lorsqu'on leur demande ce qui pourrait les amener à envisager de renoncer à leur carrière médicale.
Résultat : 44% d'entre eux ont déclaré refuser de nouveaux patients. La raison ? Ils en ont déjà trop pour 71%, quand 14% expliquent qu'ils comptent prochainement prendre leur retraite. 9% des médecins généralistes ont indiqué qu'ils préféraient rencontrer le patient avant de l'intégrer à leurs fichiers.
Si vous ne souhaitez pas faire une PACES, il est également possible d'effectuer une Licence Science pour la santé ou une Licence Sciences de la vie (et du vivant). Après deux ou trois années de ces études, vous pourrez entrer en études de médecine, dentaire, pharmacie ou sage-femme sur dossier et entretien.
Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
La réforme de la PACES trouve sa source dans le plan Ma Santé 2022, annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron le 18 septembre 2018, puis adopté par le Parlement dans le cadre du projet de loi sur la santé le 16 juillet 2019.
Il faut 9 ans pour que les médecins universitaires étudient à l'université et 10 à 12 ans pour les spécialistes, comme les chirurgiens ou les pédiatres. À la suite de la formation, un docteur en sciences médicales DE (diplôme national) est obtenu, ce qui est obligatoire pour la pratique.
Le médecin en échange de ses services perçoit des honoraires payés directement ou indirectement par son patient. Une partie de la rémunération en plus des honoraires perçus est constituée par un certain nombre de forfaits et de primes en rapport avec un système de paiement à la performance.
Pour pallier au manque de personnel médical, la France fait appel à des médecins étrangers. Malgré son haut niveau de qualification, ce personnel peine à bénéficier d'un traitement équivalent à celui des médecins diplômés en France.