Dans le domaine spatial, le terme fusée est souvent remplacé par lanceur. Son rôle est de transporter des charges utiles au-delà de l'atmosphère et de donner une vitesse suffisante pour le mettre en orbite autour de la Terre les satellites.
Un satellite artificiel est un objet fabriqué par l'être humain, envoyé dans l'espace à l'aide d'un lanceur et gravitant autour d'une planète ou d'un satellite naturel comme la Lune.
Les États possédant le plus de satellites militaires au monde sont la Chine, les États-Unis, la Russie, l'Inde et la France. Les pays comptant le moins de satellites militaires sont – entre autres – le Viêt Nam, Taïwan, le Soudan, le Pérou et le Laos.
8 pays ont réussi au moins un lancement orbital avec mise en orbite d'un satellite en 2022 : Etats-Unis, Chine, Russie, Europe, Inde, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande et Iran. L'échec du lancement du petit lanceur Epsilon n'a pas permis au Japon de rester dans le club des pays lanceurs qui reste très fermé.
L'Ingénieur en orbitographie ou Analyste de mission spatiale intervient dans toutes les phases d'un programme de satellites pour tout type de missions spatiales depuis la phase de définition préliminaire du design jusqu'aux opérations de contrôle du ou des satellites en orbite.
Pour mettre un satellite en orbite, il faut tout d'abord un lanceur. C'est lui qui permet de placer l'orbiteur à l'altitude voulue. Pour que ce dernier reste en position, les scientifiques font appel à deux phénomènes physiques bien connus, la gravitation et la force centrifuge.
Nombre de satellites en orbite par pays à l'échelle mondiale 2022. Cette statistique représente le nombre de satellites en orbite dans le monde au 30 avril 2022, par pays opérateur. La Chine avait 541 satellites opérant en orbite à ce moment-là, tandis que le nombre total de satellites en orbite approchait les 5.465.
Dans le domaine spatial, le terme fusée est souvent remplacé par lanceur. Son rôle est de transporter des charges utiles au-delà de l'atmosphère et de donner une vitesse suffisante pour le mettre en orbite autour de la Terre les satellites.
Les satellites jouent désormais un rôle important à la fois sur les plans économiques (télécommunications, positionnement, prévision météorologique), militaires (renseignement) et scientifiques (observation astronomique, microgravité, observation de la Terre, océanographie, altimétrie).
Pour envoyer un satellite dans l'espace, il n'y a actuellement qu'une seule possibilité : le lancer à l'aide d'une Fusée Lanceur. En effet, la navette spatiale n'est désormais quasiment plus utilisée, notamment aux Etats Unis.
Ganymède est le plus gros satellite du Système solaire, et avec ses 5 200 km de diamètre il est même plus grand que la planète Mercure. Cette image spectaculaire prise par le télescope spatial Hubble montre Ganymède (en bas à droite) au moment où il passe derrière la gigantesque Jupiter.
Depuis 1998, quinze pays africains ont envoyé au moins un satellite dans l'espace. Après l'Égypte et l'Afrique du Sud, respectivement en 1998 et 1999, l'Algérie, l'Angola, le Ghana, l'Éthiopie, le Kenya, le Maroc, l'Ile Maurice, le Nigeria, le Rwanda, le Soudan, la Tunisie, l'Ouganda et le Zimbabwe ont fait de même.
Parce que nos besoins augmentent constamment ! Que ce soit pour la météorologie, l'observation terrestre, la géolocalisation (GPS), les télécommunications, les projets de surveillance de l'armée, les missions scientifiques particulières, on a toujours besoin de nouveaux satellites.
Chaque satellite ne mesure que quelques mètres de côté, panneaux solaires compris, et n'émettent pas de lumière propre. S'ils brillent dans le ciel nocturne, c'est à cause du Soleil.
Pour rester en orbite, un satellite doit avoir une très grande vitesse, qui dépend de sa hauteur. Pour une orbite circulaire à 300 km au-dessus de la surface de la Terre, il faut par exemple une vitesse de 7,8 km/s (28 000 km/h).
Les débris spatiaux finissent par brûler en grande partie dans l'atmosphère terrestre lors de leur rentrée atmosphérique, mais de 10 % à 40 % de leur masse reste intacte et revient sur la Terre.
Un récepteur GNSS a besoin d'un minimum de 4 satellites pour être en mesure de calculer sa propre position. Trois satellites vont déterminer la latitude, longitude, et la hauteur. Tandis que le quatrième permet de synchroniser l'horloge interne du récepteur.
L'orbite des satellites morts
Un satellite en orbite géostationnaire se situe à 36.000 km au-dessus de nos têtes. Pour espérer le renvoyer dans "l'incinérateur atmosphérique" lorsqu'il arrive en fin de vie, il faudrait garder en réserve des quantités importantes de carburant.
Près de 11 000 satellites en orbite !
Le nombre de satellites en orbite autour de la Terre a considérablement augmenté, atteignant le chiffre stupéfiant de 10928, selon le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA).
Les satellites utilisent des ondes radio pour transmettre et recevoir des données. Un satellite reçoit des signaux d'une station au sol et les amplifie avant de les retransmettre à la station au sol. Cela permet la communication entre deux emplacements séparés par de longues distances.
Sa vitesse est donc de 28 000 km par heure [*] (1 772 x 16 ... en arrondissant). [*] Cette vitesse de 28 000 km/h est un minimum pour que l'ISS ne retombe pas sur Terre car la station est soumise d'une part à l'attraction terrestre qui l'attire vers notre planète et d'autre part à sa vitesse qui l'en éloigne.
En revanche, les satellites de Starlink, positionnés en orbite basse (550 kilomètres d'altitude) et non plus en position géostationnaire (36 000 kilomètres), renversent le rapport de force : leur débit théorique supporte la comparaison avec un très bon réseau 4G et, surtout, la vitesse de communication des données ...
Heavens Above
Il est notamment possible d'observer tous les satellites Starlink actuellement en orbite. Le site findstarlink permet aussi de savoir si l'un des satellites est visible depuis un position précise ou de les situer sur une carte du monde en fonction d'une heure précise.
Satellites géostationnaires et satellites défilants
Les satellites météorologiques existent sous deux formes. Un certain nombre d'entre eux sont géostationnaires, c'est-à-dire qu'ils sont placés sur une orbite dans le plan de l'équateur à 36.000 km d'altitude.