C'est un médecin, en général un psychiatre, qui pose un diagnostic. Chaque individu est unique et la maladie se dissimule sous les traits de caractère de la personne concernée.
l'imagerie fonctionnelle telle que l'IRM fonctionnelle, la scintigraphie ou le PET scan (tomographie par émission de positons) qui permettent de voir fonctionner les structures cérébrales et les réseaux neuronaux au repos ou lors de tâches cognitives.
La schizophrénie catatonique
Le malade ne répond à aucune sollicitation. Il peut rester prostré, en position fœtale, sans faire le moindre mouvement. Il peut aussi répéter, comme un écho, les derniers mots des phrases qu'il entend, ou imiter les gestes qu'il observe chez les autres.
L'imagerie cérébrale montre également que chez les patients atteints de schizophrénie, il y a une diminution de volume du cervelet, petite zone du cerveau qui a un rôle important dans tout ce qui est capacité cognitive et cognition sociale, d'interaction avec les autres.
Une personne souffrant du type le plus courant, c'est-à-dire la schizophrénie de type paranoïde, présente diverses expériences hallucinatoire et idées délirantes, qui sont dues aux hallucinations ou à l'interprétation incorrecte de stimuli réel130.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Les personnes schizophrènes entendent des voix qui leur donnent des ordres, les critquent ou les insultent. Ces voix intérieures sont souvent mal supportées par les personnes qui en sont victimes. Entendre parler alors que personne ne s'exprime autour de soi est une expérience extrêmement dérangeante.
L'IRM révèle un développement cérébral perturbé chez certains patients schizophrènes. Grâce à une technologie innovante d'analyse des données d'IRM anatomique, des chercheurs sont parvenus à détecter des variations des formes 3D des cerveaux de certains patients souffrant de schizophrénie.
La confusion entre schizophrénie et troubles bipolaires est fréquente car ces deux maladies psychiatriques bien distinctes ont parfois des symptômes en commun. La personne bipolaire souffre de troubles de l'humeur qui surviennent plutôt après 25 ans, alors que la schizophrénie se manifeste généralement avant.
Les études récentes ont mis en évidence des anomalies de communication entre l'hippocampe et le cortex préfrontal dans les cas de schizophrénie.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu. Le contrôle de la maladie passe par l'observance du traitement.
Parfois, on observe une amélioration après l'âge de 40 ans qui permet de diminuer le traitement, voire de le supprimer progressivement. Sans traitement, la maladie s'aggrave souvent. Les épisodes aigus se succèdent et les hospitalisations sont de plus en plus fréquentes. Les conséquences sont lourdes.
La schizophrénie fait partie des psychoses. Contrairement aux idées reçues, elle n'est pas un dédoublement de la personnalité. Le schizophrène ne se prend pas pour un autre, mais il perçoit la réalité d'une manière très différente de ceux qui l'entourent.
Génétique de la schizophrénie
La composante génétique de la maladie est aujourd'hui classiquement admise et le mode de transmission correspond à une hérédité complexe. En effet, dans les familles où l'un des sujets est atteint, le risque de développer la schizophrénie augmente pour ses apparentés.
Les schizophrènes auraient 2 à 4 fois plus de risques d'être violents que le tout-venant. Alors que les femmes sont moins souvent responsables d'actes violents (90 % sont commis par des hommes), les patientes schizophrènes se révèlent aussi violentes que les patients masculins.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Une maladie méconnue
Mais cette douleur est souvent assimilée à un besoin d'attention, un manque de confiance en soi. Les personnes présentant des troubles somatoformes sont nombreuses à avoir un jour entendu cette phrase cash de la part de médecins surchargés ou simplement démunis.
– Enfin, les résultats à la MCAS montrent que le groupe « schizophrénie » a en moyenne une incapacité légère puisque le score obtenu se situe entre 63 et 85 (Barker, Barron, 1997).
Quelle est la différence entre le neurologue et le psychiatre ? La confusion est courante. Le neurologue s'intéresse au système nerveux en tant que cause anatomique de la maladie. Le psychiatre traite des maladies mentales comme la schizophrénie ou la dépression.
L'objectif est de rechercher des patho-logies organiques sous-jacentes et des comorbidités influençant le choix des traitements ou dont la fréquence est accrue dans cette population (diabète, HTA, dyslipidémie, syndrome métabo- lique).
Mais que se passe-t-il dans la tête d'un schizophrène ? La schizophrénie entraîne un décrochage avec la réalité. Les pensées des schizophrènes deviennent déformées et étranges. Dans les cas graves, ils peuvent avoir des hallucinations, c'est-à-dire qu'ils entendent des voix.
Rassurez-vous, vous n'êtes (sans doute) pas fou ! Car entre 3 et 5 % de la population entend des voix, sans que cela soit forcément lié à des troubles psychologiques. Mais un déséquilibre de nos dialogues mentaux naturels, souvent lié au stress du quotidien.
Les signes caractéristiques d'une bouffée délirante
Le discours est incohérent, désordonné. Les idées se chevauchent, se mélangent et la personne délirante est incapable de les organiser de manière logique.