La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
La schizophrénie n'a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d'autres affections psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent. La vulnérabilité à cette pathologie serait transmise génétiquement.
La schizophrénie survient surtout chez les jeunes à la fin de l'adolescence ou au début de la vie adulte, habituellement entre 15 et 30 ans. Exceptionnellement, elle peut apparaître pendant l'enfance ou après 30 ans : on parle alors de schizophrénie juvénile ou de schizophrénie à début tardif.
La schizophrénie est une pathologie de l'adulte jeune, qui touche de manière ubiquitaire 1 % de la population générale. La composante génétique de la maladie est aujourd'hui classiquement admise et le mode de transmission correspond à une hérédité complexe.
La schizophrénie n'a pas de cause unique connue. Comme beaucoup d'autres maladies psychiques, elle semble due à un ensemble de facteurs qui interagissent. La vulnérabilité à la maladie serait transmise génétiquement.
La schizophrénie frappe environ une personne sur 100. Elle touche autant les hommes que les femmes. Les hommes ont généralement leur premier épisode de schizophrénie vers la fin de l'adolescence ou au début de la vingtaine. Chez les femmes, la maladie apparaît habituellement quelques années plus tard.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Comment prévenir actuellement la schizophrénie ? Des prises en charge spécialisées adaptées lors de cette phase prodromique chez des sujets à très haut risque pourraient permettre d'atténuer, voire de ne pas entrer dans la maladie, en renforçant la capacité de leur cerveau à passer outre à une éventuelle fragilité.
La schizophrénie est assez rare dans l'enfance et jusqu'à l'adolescence. Elle débute généralement à tout moment entre le milieu de l'adolescence et le milieu de la trentaine, le plus souvent au milieu de la vingtaine.
La schizophrénie est une maladie au même titre qu'un diabète, une maladie chronique au long cours. Cette maladie nécessite pour la plupart des patients un traitement au long cours. On peut ensuite rentrer en rémission, donc on ne parle pas de guérison.
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.
Le sujet répond le plus souvent favorablement aux traitements antipsychotiques. La schizophrénie catatonique : cette forme de schizophrénie est la plus grave et le traitement est difficile.
Les symptômes négatifs et cognitifs de la schizophrénie ont tendance à augmenter avec l'âge, à cause de facteurs aussi divers que la dépression, les effets secondaires des antipsychotiques ou l'institutionnalisation.
Les schizophrènes ne sont pas fous, ils sont malades. Le plus souvent, ils peuvent apprendre à connaître leur maladie, même s'ils ne peuvent la contrôler totalement. D'ailleurs, 25 % des personnes diagnostiquées schizophrènes finissent par se stabiliser ou par guérir.
Une idée reçue très répandue est que les personnes schizophrènes peuvent être dangereuses pour les autres lors de leurs crises psychotiques. «La grande majorité d'entre eux ne sont dangereux que pour eux-mêmes, rappelle le docteur Gut-Fayand. Mais environ la moitié des patients fait au moins une tentative de suicide.»
Les causes de la schizophrénie demeurent inconnues.
Certains spécialistes pensent que ce trouble est déclenché par des agents stressants (à savoir, une mauvaise utilisation de substances, des événements de vie stressants) chez des personnes dont le cerveau est prédisposé.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Les patients atteints de schizophrénie ont une espérance de vie inférieure de 20 ans à la population générale.
Dans leurs hallucinations et leurs délires, les patients schizophrènes semblent parfois attribuer à un autre leurs actes, leurs pensées, leur « voix intérieure ». Cette dissolution de la conscience de soi résulterait d'un trouble de l'empathie, capacité de ressentir ce que les autres éprouvent.
Il faut noter toutefois que la majorité des patients avec dépression ou schizophrénie ont une altération modérée à sévère de leur aptitude à la conduite à la sortie de l'hôpital psychiatrique. De même en psychiatrie ambulatoire, la plupart de ces patients, dont des chauffeurs professionnels, conduisent quotidiennement.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).