Les taux directeurs sont les taux d'intérêt au jour le jour fixés par la banque centrale d'un pays ou d'une union monétaire, et qui permettent à celle-ci de réguler l'activité économique.
Les taux directeurs sont les taux d'intérêt à court terme fixés par les banques centrales (voir l'article consacrés aux banques centrales). Ces dernières les utilisent pour piloter leur politique monétaire et par conséquent contrôler la masse monétaire et réguler l'activité économique de leur pays.
Les banques centrales fixent les taux directeurs sur les zones qu'elles regroupent (comme la BCE pour l'Europe). Le pilotage de ces taux est un instrument de politique monétaire, qui permet d'agir sur la vie économique d'un pays.
Pour enrayer l'inflation, la Banque centrale européenne a enclenché une hausse de ses taux directeurs d'une ampleur inédite. Les conséquences sur l'économie sont vastes : immobilier, épargne, endettement des États…
La BCE joue un rôle de superviseur auprès des banques des pays membres de la zone euro. C'est elle qui décide notamment du niveau du taux directeur, lequel détermine celui des taux d'intérêt, puisque les banques empruntent une partie de leurs ressources auprès de la BCE.
Le taux cible du financement à un jour (ou taux directeur) est le taux d'intérêt auquel les institutions financières sont censées, selon la Banque, se prêter des fonds sur les marchés financiers pour une durée d'un jour.
En temps normal, si l'inflation est trop élevée en raison d'une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.
La BCE peut agir sur trois taux d'intérêt principaux : le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement, le taux de la facilité de prêt marginal applicable aux prêts au jour le jour accordés aux banques et le taux de la facilité de dépôt.
Le conseil des gouverneurs
Il s'agit du principal organe de décision de la BCE. Il se compose des six membres du directoire et des gouverneurs des banques centrales nationales des Etats membres ayant adopté l'euro.
Il s'agit de la cinquième hausse de suite du taux directeur de la Banque, qui tente depuis des mois maintenant de ramener l'inflation annuelle dans une fourchette de 1 % à 3 %. Un seuil qui a été franchi en avril 2021.
Lorsque la demande des biens et des services diminue, leurs prix ont tendance à baisser. C'est exactement ce que les banques centrales ont l'intention de faire : réduire les dépenses pour freiner l'inflation.
Pour contrer la forte hausse de l'inflation en zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) relève ses taux directeurs de 50 points de base. C'est un tournant monétaire majeur qui met fin à la politique de taux négatifs.
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins.
Les banques prennent en compte plusieurs facteurs : le coût de refinancement, c'est-à-dire le prix auquel elles achètent l'argent sur les marchés financiers, les frais de fonctionnement, la prime de risque.
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
En 1983, la famille Rothschild réagit à cette nationalisation en recréant une banque familiale : David de Rothschild fonde alors la banque Rothschild & Cie. Contrôlée par le Crédit commercial de France (CCF), lequel est à nouveau privatisé en 1987, l'Européenne de banque est rachetée en 1991 par la banque Barclays.
Le CA représente les sociétaires, assure la représentativité des territoires et de la société civile et contrôle la gestion assurée par le directeur général. Le directeur général dirige l'entreprise, banque de plein exercice.
Joaquim Levy, directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale.
Le taux d'intérêt correspond à la rémunération d'un prêt d'argent effectué par un agent économique à un autre agent économique. La somme empruntée s'appelle le capital. La somme qui doit entre remboursée est donc la somme du capital et des intérêts.
En effet, si ce taux est bas, les banques commerciales sont donc incitées à ne pas déposer leurs liquidités, et à prêter davantage à leurs clients. Les ménages et entreprises seront plus enclins à emprunter et donc à consommer, ce qui a pour conséquence de créer de la monnaie et de booster la croissance.
Les hausses du taux directeur augmentent le coût des emprunts puisqu'elles affectent à la hausse les taux hypothécaires. L'inflation qui frappe de plein fouet le marché immobilier est donc également tempérée par la hausse du taux directeur.
L'inflation par la demande est causée par un déséquilibre entre la demande et l'offre. Si la demande d'un produit ou d'un service essentiel excède l'offre, et que les producteurs ne peuvent ou ne veulent augmenter immédiatement la production, alors l'excès de demande va conduire à l'augmentation des prix.
Mise à jour. Certains économistes encouragent l'institution à poursuivre cette progression au-dessus de 3 %. C'est le cas de Steve Ambler, professeur de sciences économiques à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, qui prône une augmentation jusqu'à 3 % en septembre, puis jusqu'à 3,5 % en janvier 2023.
La hausse du taux d'intérêt directeur augmente le niveau des emprunts et donc l'inflation. La baisse des taux d'intérêt facilite l'accès au crédit pour les entreprises et les ménages, ce qui accroît la masse monétaire en circulation.
Lorsqu'une banque fait un crédit à un particulier, elle crédite son compte d'un certain montant, créant alors un nouveau dépôt. La masse monétaire augmente alors. Mais dans le même temps certains agents remboursent leurs crédits bancaires, diminuant ainsi les montants sur leurs dépôts : la masse monétaire diminue.